Edmond Préclin (1888–1955)

Naissance à Paris, dans un milieu populaire (père et grand-père tonneliers).

Après le baccalauréat (1908) il s’inscrit en licence de lettres tout en enseignant à l’école primaire (1908-1913) puis primaire supérieure (1913-1921).

Publication d’une petite brochure contenant : 50 dictées sur l’Alsace.

Guerre. — Mobilisé par décret (1^er avril), il se distingue au combat (a accompli volontairement sous un bombardement violent des missions périlleuses lit-on sur son dossier militaire) et reçoit la Croix de guerre française et la médaille de la Conduite distinguée anglaise (en tant qu’interprète auprès de l’armée britannique). Il est nommé adjudant (16 avril 1917) puis adjudant chef (1^er janvier 1919).

Démobilisé (1^er avril), il retrouve son poste d’instituteur et prépare l’agrégation d’histoire-géographie qu’il obtient en 1921.

Il est nommé au lycée Clémenceau de Nantes.

Mariage avec Madeleine Joulé (~27 ans).

Naissance à Nantes de leur fils Pierre.

Il est nommé au lycée Hoche de Versailles.

Il soutient à la Sorbonne ses thèses de doctorat (Journal des débats, 10 avril 1929).

• Thèse complémentaire : L’union des églises gallicane et anglicane. Une tentative au temps de Louis XV. P.F. Le Courayer (1681-1732) ;
• Thèse principale : Les jansénistes du XVIII^e siècle et la constitution civile du clergé. Le développement du richérisme, sa propagation dans le Bas-Clergé (1713-1791).

Publication de son article sur Edmond Richer dans la Revue d’histoire moderne.

Sa thèse sur l’Union des églises gallicane et anglicane lui vaut un des prix Michel Perret de l’Académie des sciences politiques et morales. (Journal des débats, 15 juin 1931.)

Il participe à l’Institut catholique, à l’assembée générale de la Société d’histoire ecclésiastique de France en tant que membre du conseil d’administration. (La Croix, 27 décembre 1931.)

L’Académie des sciences morales et politique le désigne à la chaire d’histoire des religions au Collège de France, en seconde ligne derrière Jean Baruzi. (Journal des débats, 15 mai 1933.)

Il est nommé professeur d’histoire moderne et contemporaine à la faculté des lettres de l’université de Besançon, en remplacement de M. Villat. (Journal officiel, 1^er décembre 1935.)

Publication de son Histoire des États-Unis.

Il est nommé doyen de la faculté des lettres de l’université de Besançon. (Journal officiel, 22 janvier 1945.)

Il est fait chevalier de la Légion d’honneur.

Décès à Besançon.