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Julien Trévédy (1830–1908)

Magistrat et historien breton, il est l’auteur d’une brochure sur les Compagnons bretons de Jeanne d’Arc.
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  • 1830

  • 18 fév.

    Naissance à Châtelaudren (Côtes-d’Armor) de Julien-Toussaint-Marie Trévédy, aîné des sept enfants de Julien-Vincent-Marie Trévédy (27 ans, notaire) et de son épouse Marie-Yvonne-Émilie Dorré (23 ans).

  • 1836

    (5 ans)
  • 1836–1839
    À l’école de la ville il a pour maître le père Lemeur, ancien soldat de Napoléon devenu officier de la garde nationale, qui enseigne aux enfants les rudiments de la langue française et les récompense en les menant voir défiler les soldats.

  • 1839

    (8 ans)
  • 1839–1842
    Excellent élève, il est appelé à Rennes par son grand-oncle M. Leflohic-Kerlafin, conseiller de la Cour royale de la ville, afin de poursuivre ses étude à l’école Saint-Martin de la congrégation des Eudistes.

  • 1843

    (12 ans)
  • 1843–1848

    Il est admis au Collège royal, où il accumule les prix d’excellence.

    Il était ce qu’on appelait un fort en thème, mais il aurait donné volontiers plus tard tout le grec et tout le latin qu’il avait pu savoir pour un peu du breton que son père parlait et chantait si bien. — (Cf. nécrologie.)

  • 1849

    (18 ans)
  • 1849–1851

    Il s’inscrit à la faculté de droit de Rennes et obtient sa licence (1851) avec la thèse suivante :

    • De solutione. Du paiement en général, du paiement sur subrogation, de l’imputation des paiements, des offres de paiement et de la consignation (Rennes, J.-M. Watar, 1851, in-4°).

  • 1852

    (21 ans)
  • Il est attaché au parquet de la Cour de Rennes (19 janvier) dont il est rapidement nommé secrétaire (15 juin).

  • 1855

    (24 ans)
  • 1855–1865

    Il débute comme substitut du Procureur impérial :

    • à Redon (5 mai 1855) ;
    • à Quimper (29 décembre 1859) ;
    • à Rennes (24 janvier 1863).

  • 1865

    (34 ans)
  • 1865–1874

    Il passe Procureur impérial :

    • à Paimbœuf (13 août 1865), où il s’illustre par sa bonne gestion de la crise de choléra ;
    • à Vitré (20 avril 1870).

  • 1870

    (40 ans)
  • 17 mai

    À Vitré, il épouse Cécile Velay (25 ans).

    Apparemment ils n’auront pas d’enfants (le faire-part de décès n’en mentionne aucun).

  • 1874

    (43 ans)
  • 1874–1883

    Il est nommé Président du tribunal de première instance :

    • à Morlaix (20 janvier 1874) ;
    • à Quimper (21 février 1875).

  • 1876

    (46 ans)
  • 18 mar.
    Il devient membre de la Société archéologique du Finistère, qui le nommera cinq ans plus tard à la commission de comptabilité des musées archéologiques et ethnographiques (5 mars 1881).

  • 1883

    (53 ans)
  • 30 aoû.–

    Épuration de la magistrature. — Il apprend par voie de presse que son nom figure parmi les victimes de la grande purge des magistrats décidée par le gouvernement de Jules Ferry et son nouveau ministre de la Justice, Félix Martin-Feuillée (décret du 30 août).

    Au total 1880 magistrats conservateurs ou catholiques quittent l’administration : 614 sont limogés (comme Trévédy), les autres démissionnent par solidarité et en signe de protestation.

    Il quitte Quimper pour regagner sa Bretagne natale, s’installe à Saint-Brieuc et se lancera dans une abondante production littéraire et historique : plus de 150 ouvrages (essentiellement des brochures) publiés jusqu’à sa mort.

  • 1895

    (64 ans)
  • Il s’installe définitivement à Laval, patrie de son épouse, et y poursuit ses activités historiques.

  • 1896

    (65 ans)

  • Publication de :

  • 1908

    (78 ans)
  • 24 nov.
    Décès à Laval.

Références

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