Robert Brasillach (1909–1945)

Naissance à Perpignan.

Son père, lieutenant d’infanterie coloniale au Maroc, meurt au combat.

Après une brillante scolarité à Sens le jeune Brasillach arrive à Paris pour faire son entrée au lycée Louis-le-Grand. Avec ses nouveaux camarades il découvre le théâtre ; l’interprétation de Ludmilla Pitoëff dans la Sainte Jeanne de Bernard Shaw le subjugue.

Entrée à l’École normale supérieure.

500^e anniversaire de la mort de Jeanne d’Arc.

Parution du Procès de Jeanne d’Arc (Librairie de la Revue française, dans la nouvelle collection Lectures chrétiennes).

Il écrit Domrémy, une pastorale sur la vie quotidienne dans un village et la simplicité des mœurs.

Mobilisé comme lieutenant d’infanterie, il est stationné sur la ligne Maginot.

Au lendemain de l’armistice (mais avant son entrée en application), son régiment est encerclé et pris par l’armée allemande. Il passera neuf mois en captivité dans divers camps, qu’il occupera à écrire ; il rédige entre autres la préface d’une nouvelle édition du Procès de Jeanne d’Arc.

Nouvelle édition du Procès de Jeanne d’Arc chez Gallimard, augmenté d’une préface.

Poursuivi pour intelligence avec l’ennemi, l’arrestation de sa mère et de son beau-frère Maurice Bardèche le pousse à se rendre.

La cour d’assises de la Seine le condamne à mort. Une pétition d’artistes et d’intellectuels de premier plan (parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Cocteau, Colette) demande sa grâce au général de Gaulle, qui la refuse.

Il est fusillé au fort de Montrouge.