Additions
77Additions

79Généalogie
Chapitre II
Addition à la page 101 Généalogie B. — Descendance de Françoise du Lys et de Jean de Bonnaire.
VI. — François de Bonnaire, ép. N., d’où :
VII. — Nicolas de Bonnaire, ép. N., d’où :
VIII. — Barbe de Bonnaire, ép. son cousin Antoine Fransquin, d’où :
IX. — Bernard Fransquin.
(Généalogie manuscrite du XVIIIe siècle, dans les papiers de famille de M. Mirial.)
80Addition à la page 101 Même généalogie B.
VI. — Gaspard de Bonnaire, ép. Élisabeth de Rousselot, d’où :
VII. — Claude de Bonnaire, ép. par contrat du 15 juin 1608 Louis Gillot, d’où :
VIII. — Claude Gillot du Lys, ép. par contrat du 30 décembre 1630 Jean Perrin, écuyer, Sgr des Aimons et du Hautbois, gruyer d’Ancerville, commissaire des guerres et conseiller du roi, d’où Nicolas… et
IX. — Gillette Perrin du Lys, ép. par contrat du 20 juillet 1650 Pierre de Martinet, écuyer, Sgr de Pinabeau, gruyer des abbayes du Der et de Saint-Urbain, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et de S. A. R. Mgr le duc d’Orléans ; d’où :
X. — 1° Simon de Martinet du Lys, religieux de l’ordre de Cîteaux.
2° Jean-Louis de Martinet du Lys, écuyer, sieur de Gumont et autres lieux, lieutenant-colonel du régiment des dragons du Roi, né le 24 juin 1655, tué sur la brèche de Namur, ép. par contrat du 8 octobre 1684 Madeleine de Comitin, morte en janvier 1701, d’où :
XI. — 1° Marguerite de Martinet du Lys, née en 1685, ép. Joseph de Saint-Jure, chevalier, Sgr de Mercy, marquis de Scy, baron des Grandes-Armoises, gentilhomme de la chambre de l’électeur de Bavière et lieutenant général de ses troupes, d’où :
1° un fils, mort sans alliance, à Metz, en novembre 1768.
812° François de Martinet du Lys, né en 1688, ép. Marguerite Perrin des Almons ; mort en 1770 sans postérité.
(Voir le mémoire généalogique présenté par M. l’abbé Bouillevaux, curé de Longeville, près Montier-en-Der,au Comité des Sociétés savantes et publié dans la Revue des Sociétés savantes, livraison de juillet-août 1877, p. 72.)
Rectification de la page 102 Généalogie B. — Descendance d’Élisabeth du Lys et de Jean Le Picard.
IX. — Marie-Anne d’Arbamont, seconde fille de Nicole Le Picard et de François d’Arbamont (indiquée à tort comme morte sans alliance), ép. en 1741 Henry de Lauvergnac de La Blattière, capitaine au régiment de Rosky, né en 1706, mort à Saint-Hippolyte-du-Fort en 1781, d’où :
X. — Joseph de Lauvergnac de La Blattière, capitaine de cavalerie, né à Vaucouleurs en 1742, mort à Saint-Hippolyte en 1818, ép. en 1771 Marthe Lacroix-Lafage, morte en 1823, d’où :
XI. — Françoise de Lauvergnac, née en 1779, morte en 1862, ép. en 1822 son cousin François-Théodore Lacroix, capitaine de cavalerie, né en 1783, mort en 1847, d’où :
XII. — Marie-Angèle Lacroix, ép. en 184J Jean-André-Jules-Léonce Mirial, ingénieur, à Saint-Hippolyte-du-Fort.
(Papiers de famille de M. Mirial.)
82Corrections aux pages 111, 147, 161 Généalogie G. P. V.
Au lieu de Marchand de Milly, lisez : Marchant de Milly.
(Cette orthographe est d’accord avec la devise du blason de cette famille : Sans oncques s’arrester.)
Addition à la page 113 Généalogie G. — Descendance de Catherine du Lys et de Georges Haldat.
4° Marie-Marguerite Haldat du Lys [née à Gondrecourt le 29 mars 1733, fille de Jean III Haldat, seigneur de la Tour-Saint-Blaise, et de Marguerite Gérardin, morte à Bar le 5 juin 1811] ép. Jean-François-Florentin Vaultier, d’où :
XI. 1° Jean-François-Florentin Vaultier, qui suit.
2° Marie-Charlotte ;
3° Marie-Josèphe-Anastasie.
XII. — Jean-François-Florentin Vaultier, né à Bar, mort à Ligny le 12 frimaire an XII, ép. le 1er frimaire an II Thérèse-Marie-Cécile-Rose Brigeat de Lambert, morte le 30 août 1818, d’où :
XIII. — Alexandre-Florentin Vaultier, fils posthume, né à Ligny le 19 ventôse an XII, mort le 2 mars 1837, ép. le 17 novembre 1824, à Morlaincourt, Marie-Antoinette-Gabrielle Bourgeois de Menil, née le 8317 juillet 1803, d’où :
deux fils et une fille, morts sans alliance, et
XIV. — Marie-Claire Vaultier, née le 3 octobre 1825, morte le 21 janvier 1866, ép. le 17 septembre 1849 Charles-Louis-Xavier Fourier de Bacourt, né à Toul le 1er mai 1817, d’où :
XV. — 1° Pierre-Charles-Jean Fourier de Bacourt, né à Ligny le 3 novembre 1850, lieutenant au 2e régiment d’infanterie de ligne.
2° Léopold, mort le 3 avril 1866.
3° Alexandre-Antoine-Étienne-Xavier, né le 7 avril 1854.
4° Charles-Marie-Nicolas, né le 1er décembre 1855.
5° Marie-Antoinette, née le 12 décembre 1867.
XII. — Marie-Charlotte Vaultier, née à Bar, ép. le 20 frimaire an III Mathieu Bouillard, contrôleur des contributions à Bar, d’où :
XIII. — 1° Marie-Hyacinthe-Lise Bouillard, née en 1795, ép. Pierre-Henry-François-Xavier Paillot, général de brigade, commandeur de la Légion d’honneur, né le 22 février 1789, mort le 4 novembre 1864, d’où :
1° Françoise-Louise Paillot, née en 1820, ép. en 1845, Xavier de Schiélé, chef de bataillon d’infanterie, officier de la Légion d’honneur, d’où une fille, Marie, née en 1854.
2° Auguste Paillot, capitaine d’infanterie, né en 1821, mort à Constantinople de blessures reçues devant Sébastopol.
XIV. — 3° Eugène Paillot, né en 1825, vice-président du conseil de préfecture de la Meuse, ép. le 22 juillet 1856, Victoire Bompard, d’où :
84XV. — Edmond Paillot, avocat, né en 1857, et Gabrielle Paillot, née en 1861.
XIII. — 2° Marie-Hyacinthe-Eugénie Bouillard, ép. Romain Hannotin, d’où :
XIV. — 1° Gabrielle Hannotin, ép, Augustin Morel, notaire, d’où :
a. Léon Morel, notaire à Châlons-sur-Marne.
b. Léonie Morel, ép. Ernest Robineau, notaire.
2° Mathilde Hanotin.
XII. — Marie-Josèphe-Anastasie Vaultier, née à Bar, ép. Claude-André-Norbert Brigeat de Lambert, d’Érice, officier au régiment de Sens, d’où :
XIII. — 1° N. Brigeat de Lambert, ép. N. Colas.
2° Léon Brigeat de Lambert, ép. Achille Jacquot, d’où :
XIV. — 1° Berthe Jacquot, ép. Auguste Vivenot, ancien secrétaire général, conseiller général de la Meuse.
2° Vitaline Jacquot, ép. N. Papmentier, notaire.
3° Anatole Jacquot.
(Extrait des archives de Ligny et de Bar, par M. X. Fourier de Bacourt.)
Rectification à la page 113 Même généalogie G.
5° François Haldat du Lys, de la Tour-Saint-Blaise, mort à Ligny en 1793 (non pas sans alliance), ép. en 1766 Marguerite-Charlotte de L’Escaille, 85veuve de Louis-Hyacinthe de Piat de Braux, lieutenant d’infanterie, décédé dans les neiges, d’où : Jeanne-Thérèse Haldat du Lys, de Saint-Biaise, morte en bas âge.
(Même source.)
Chapitre III
Addition à la page 129 Généalogie J. — Descendance d’Antoinette Hordal et de Frédéric Le Duchat.
XI. — Jeanne Le Duchat, quatrième fille de Frédéric Le Duchat de Mancourt, et d’Antoinette Hordal du Lys, ép., par contrat du 1er mai 1751, le baron Pierre-Bernard Lamy, seigneur de Châtel, chevalier de Saint-Louis, commissaire provincial de l’artillerie (plus tard, brigadier des armées du roi, commandant de l’École d’artillerie de Metz), d’où une fille :
XII. — Charlotte de Lamy, mariée en 1771 à Paul Huyn, seigneur de Vernéville, capitaine au régiment de Conti-dragons, d’où :
XIII. — 1° Suzanne Huyn de Vernéville, née en 1775, morte en 1849, sans postérité, veuve du comte de Bourcier.
2° Louis Huyn de Vernéville, né en 1781, officier de cavalerie, puis colonel de la garde nationale de Metz, membre du conseil général de la Moselle, 86mort en 1825, ép. le 7 janvier 1810 demoiselle Monique Durand de Sorbey, d’où :
XIV. — 1° Paul Huyn de Verneville, maire de Vernéville ;
2° Joseph Huyn de Verneville, membre du conseil général de la Lorraine, ép. en 1844 demoiselle Caroline de Watronville, d’où : a, Albert, capitaine d’artillerie de marine, administrateur de la province de Tay-Ninh, en Cochinchine, décoré de l’ordre du Cambodge ; b, Suzanne, ép. Albert de Ponthière, au château de Glons (Belgique) ; c, Marie, ép. le vicomte Anselme de Warren, à Saint-Dié ; d, Henry.
3° Charles Huyn de Vernéville, général de division de cavalerie, commandeur de la Légion d’honneur, ép. en 1852 demoiselle Anneles Duvivier, d’où : a, Gabrielle, religieuse au couvent des Dames réparatrices ; b, Paul, élève à l’école de Saint-Cyr ; c, Louis.
4° Henry Huyn de Vernéville, chef d’escadrons de cavalerie, officier de la Légion d’honneur, ép. en 1856 demoiselle Marie d’Olonne, morte sans postérité en 1868.
5° Clémence Huyn de Vernéville, ép. en 1839 Ernest de Lardemelle, morte en 1845, laissant une fille, Marguerite mariée au baron Charles de Tricornot, à Charly, d’où : deux filles.
87Addition à la page 130 Supplément à la généalogie K. — Descendance de Marie Hordal et de Didier Guillot.
V. — Marie Hordal du Lys, ép. Didier Guillot, maître échevin, à Toul, d’où : Étienne… et Dominique et un troisième fils :
VI. — Claude Guillot du Lys, secrétaire conseiller du roi, à Toul, ép. N. Le Liepvre (sœur de son beau-frère), d’où plusieurs enfants qui entrèrent tous dans l’Église ou en religion, à l’exception de :
VII. — Jean Guillot du Lys, écuyer, seigneur de Girauvoisin et autres lieux, secrétaire du roi à Paris, ép. Charlotte Febvre, de Toul, d’où :
VIII. — Claude Guillot du Lys, écuyer, seigneur de Neuville, secrétaire du roi, à Paris, ép. Christine Aubertot de Maurignan, d’où plusieurs enfants qui entrèrent en religion ou dans l’Église, et :
IX. — Gabriel Guillot du Lys, écuyer, seigneur de Neuville, Damblin, Pont-de-la-Planche, Mandres et autres lieux, premier secrétaire du roi, en la chancellerie du Parlement de Besançon, puis intéressé dans les fermes du roi, ép. en 1732, à Chaumont, Marie-Catherine Geoffroy, fille du commissaire général des camps et armées sur les frontières de l’Est, d’où une fille :
X. — Marie-Catherine Guillot22, née en 1736, ép. 88à Chaumont-en-Bassigny, par contrat du 25 juin 1754, haut et puissant seigneur monsieur Claude-Jean-Antoine d’Ambly, né en 17 14, chevalier, marquis d’Ambly, vicomte de Réchicourt, seigneur de Biaise, Zélines, Anglu et Menilla-Horgne, colonel de cavalerie, prévôt de la noblesse de Bassigny et Clermontois, plus tard, grand-croix de Saint-Louis, chevalier des ordres, lieutenant-général, gouverneur de Reims, comte du Saint-Empire, député à la noblesse de Champagne, mort en 1795 (veuf en premières noces de Laurence de la Mocque), d’où :
1° Marie-Jeanne-Louise-Antoinette-Caroline d’Ambly, qui suit.
2° Richarde-Angélique d’Ambly, ép. le 17 juillet 1786 Louis-Victor Ducauzé, marquis de Nazelle, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, d’où :
Victoire de Nazelle, ép. en 1807 le baron Charles-Louis de Chamissot de Boncourt, chevalier de Saint-Louis, d’où postérité.
XI. — 3° Marguerite-Françoise-Antoinette-Catherine d’Ambly, ép. Athanase-Florimont, marquis de Flavigny, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis.
XII. — Marie-Jeanne-Louise-Antoinette-Caroline d’Ambly, ép. le 9 décembre 1775 François-Gaspard-Hardouin d’Ambly, chevalier, marquis d’Ambly, capitaine de cavalerie, tué à Wissembourg, en 1795, dans le corps des volontaires émigrés de Mirabeau, d’où :
1° Eugénie-Louise d’Ambly, chanoinesse de Malte, morte en 1803.
XIII. — 2° Eugène-Charles-Antoine d’Ambly, marquis 89d’Ambly, ;capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, inspecteur général des finances jusqu’en 1850, ép. en 1805 Élisabeth-Charlotte Marcus, d’où trois fils, dont deux ont suivi la carrière des armes, et sont morts sans alliance, et :
XIII. — Charles-François-Joseph, marquis d’Ambly, ép., à Gray, N. Petit-Guyot, d’où quatre filles ;
XIV. — 1° Béatrix, ép. N. de Raucourt.
2° Marie, ép. le comte de Rothalier, d’où postérité.
3° Hélène, ép. le comte d’Argy.
4° Hedwige.
Addition à la page 136 Même généalogie K.
XII. — François de Beausire, ép. Anne-Joséphine Gillot de Sainte-Église, d’où :
XIII. — 1° Joséphine de Beausire.
2° Gabriel de Beausire, officier supérieur d’infanterie, en retraite, officier de la Légion d’honneur.
3° Fanny de Beausire, ép. Gabriel Dumaine de la Josserie, d’où trois filles : Gabrielle, Marie, Julie.
4° Alexandrine de Beausire, ép. Eusèbe Dumaine de la Josserie, d’où trois filles : Laurence, Renée et Alice.
905° Maurice de Beausire, capitaine d’infanterie, ép. Antoinette du Campe de Rosamel, d’où une fille, Marie.
Addition à la page 145 Généalogie O. — Descendance de Claudine Hordal et de Jean Marchal.
X. — François-Pantaléon Noël du Lys, né en 1702… ép. Jeanne Gation, d’où :
XI. — Charles-Jean-Baptiste Noël du Lys, écuyer, né le 24 juin 1740, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, ruiné par les assignats, mort en 1814, ép. Marguerite-Adélaïde Démanché, morte sans enfants, et en secondes noces, le 17 mai 1796, Marie-Josèphe Jubert, fille d’un maréchal-des-logis-chef de son régiment, qui, tombée dans une extrême misère, obtient, en 1824, une pension sur la cassette du roi ; d’où :
XII. —1° Charles-Joseph Noël du Lys, lieutenant de douanes, ép. Françoise-Julie Ternisien, d’où : Charle, né le 22 juin 1821…
2°, 3° et 4° Julie-Anne, Marie-Marguerite, et Pauline, servantes.
5° et 6° Alphonse et Jules, valets de ferme, le premier, soldat de la garde royale, en 1824.
7° Pierre-Adolphe, boursier au collège de Nancy, en 1824.
(Il y a toute apparence que c’est Alphonse que reconnaissent pour leur auteur les trois frères rapportés sous le n° XIII.)
91Corrections à la page 149 Généalogie P. — Descendance de Jeanne Hordal et de Nicolas Durand de Dieulx.
XV. — 2° Marie-Jeanne d’Ambly, née en 1804, ép. en 1826 François-Joseph-Bernard d’Arbigny, d’où :
XVI. — 1° François d’Arbigny, ép. Marguerite de Montangon, d’où Henry, né en 1858.
2° Joseph d’Arbigny, ép. Cécile de Montangon.
Rectification à la page 149 Généalogie Q. — Descendance de Marie de Villebresme et de Jacques Le Fournier.
V. — Robert Le Fournier, baron de Tournebut, mort en 1557…, ép. Marie de Mellisent, morte avant 1555, laissant deux fils et une fille (et non pas mort sans postérité comme l’a dit Charles du Lys) :
VI. — 1° Robert Le Fournier, qui paraît être mort sans alliance.
2° Jacques II Le Fournier, seigneur de Harcouelles, baron de Tournebut, et receveur des tailles à Caen après son père ; se fit protestant, et finit en 1574, d’une manière tragique, en entraînant la ruine de sa famille ; ép. en 1553 Anne Le Vallois, de laquelle il eut trois enfants, Jean, Jacques et Madelaine, nés de 1 564 à 1 567, dont la destinée nous est inconnue.
923° Catherine Le Fournier, ép. le 5 novembre 1540 Jean Baudouyn, seigneur de Cingal et de Fresnoy, bourgeois de Caen, d’où un fils, Jacques Baudouyn, vivant en 1586.
Addition à la page 150 Même généalogie Q.
V. — 1° Charles Le Fournier, seigneur de Boisthénon, etc., ép. N. d’où : Jacques… et :
VI. — Antoine Le Fournier, seigneur de Saint-Martin, ép. N., d’où :
VII. — Catherine Le Fournier, ép. le 9 janvier 1578 Jean Le Chastellain, écuyer, seigneur de la Foucherie, et de Monthardy, d’où :
VIII. — Yves Le Chastellain, écuyer, seigneur de la Foucherie et de Monthardy, obtient de la chambre des comptes, le 1er septembre 1606, un arrêt constatant qu’il descend, par sa mère, de la lignée de Jeanne d’Arc ; ép. Jeanne de Couasnon, d’où :
IX. — Jacques Le Chastellain, écuyer, seigneur de la Foucherie et de Monthardy, né le 1er décembre 1604, ép. en premières noces, le 14 janvier 1626, Julienne Chupin, d’où :
X. — René Le Chastellain, écuyer, seigneur de Hautmarchant, ép. le 16 février 1656 Jacquine de Boisguérin, d’où :
XI. — Jean Le Chastellain, écuyer, ép. le 29 septembre 1682 Renée Gérard, d’où :
XII. — Gabriel Le Chastellain, mort sans alliance.
Jacques Le Chastellain, ép. en secondes noces, le 27 janvier 1639, Isabelle de Mouestaut, d’où :
93X. 1° Magdelon Le Chastellain, écuyer, seigneur de la Foucherie, né en 1659, mort en 1678, ép. le 30 mars 1659, étant mineur sous la tutelle de René le Vallois, seigneur de Villiers, Claude Trohet, qui mourut sans enfants ; ép. en secondes noces Claude Le Bourdais d’où :
XI. — Bertrand Le Chastelain, écuyer, seigneur de la Foucherie, né le 31 décembre 1674, ép. le 3 juillet 1699 Marie Georges de la Massonais, d’où quatre enfants : 1° et 2° Jean et Marie, morts en bas âge ; 3° Bertrand-Julien reconnu noble en 1734, mort sans alliance en 1756.
XII. — 4° Julien Le Chastelain, écuyer, seigneur de la Foucherie, né le 7 février 1764, mort le 27 septembre 1779, ép. le 28 juillet 1755 Françoise Renaud des Grandschamps, d’Ernée, d’où :
XIII. — 1° Julien Le Chastelain, né le 5 juin 1756, mort le 7 prairial an VII, avocat au parlement de Bretagne, ép. à Ernée, le 15 juillet 1782, Jeanne Coueffé de La Pilais, d’où quatre enfants :
1°, 2° et 3° Julien, Jeanne et Joseph, morts en 1867 et 1869, sans avoir contracté d’alliance, et :
XIV. — 4° Jean-Marie Le Châtelain, né le 17 mai 1789, avocat, juge de paix à Mayenne, de 1825 à 1857, conseiller général, administrateur des hospices, qui mourut chargé d’années, et plein de bonnes œuvres, le 10 décembre 1877. Il avait épousé, le 14 mai 1819, Élise Girard, d’où :
XV. — 1° Ernest-Jean-Marie Le Châtelain, né le 1er juillet 1825, avocat, juge de paix à Mayenne, député à l’Assemblée nationale, ép. le 1er avril 1856 Delphine Géré de la Mothe.
2° Léonie Le Châtelain, ép. le 16 juillet 1844 Henry Carron, atocat à la cour de Rennes, d’où 94trois fils : Henry, Joseph et Dominique, et deux filles, Anna et Valérie.
3° Valérie Le Châtelain, ép. le 15 décembre 1849, Charles Le Bailleul au château de la Touche (Mayenne), d’où un fils, Georges, né le 9 février 1851, licencié en droit.
Addition à la page 150 Même généalogie Q.
VI. — Jean et Jacques Morin, frères :
VII. — Robert Morin, seigneur d’Escarjuel, Charles Morin, seigneur de Berneville, Henry Morin, seigneur de Vauguiron, déclarés fils et héritiers desdits Jean et Jacques Morin, par l’arrêt de l’hôtel des requêtes du roi, du 15 décembre 1579.
Addition à la page 154 Même généalogie Q.
XII. — Exupère-Pierre-Auguste de Bourdon, chevalier de Grammont, né en 1740, capitaine de vaisseau, etc., mort en 1817, ép. en 1775 Exupère-Pierre-Anne-Prégente Marchay, morte sans postérité, et en secondes noces, le 10 avril 1798, Césarie de Picquot de Magny, d’où :
XIII. — 1° Agatis, morte en bas âge.
2° Césarie-Cécile, ép. en 1825 Benjamin Durand, de Saint-Lô, d’où trois fils : Léon et Octave, morts jeunes, et Henry, né en 1834.
955° Adèle-Rose, ép. Emmanuel de Bonnechose de Vaudecour, d’où : Fernand-Alexandre-Gaston né en 1839.
4° Ernest de Bourdon de Grammont, capitaine de frégate, chevalier de la Légion d’honneur, mort gouverneur du Sénégal, en 1847, ép. Victoire-Charlotte-Hermandine de Scorailles Langhac, d’où : Bathilde et Roger de Bourdon de Grammont.
(Pour la Généalogie de la famille de Picquot de Magny, cf. l’ouvrage publié sous ce titre par M. du Feugray. Caen, 1852.)
Addition à la page 155 Même généalogie Q.
VI. — 3° Jeanne de Marguerie, ép. Adam Dodeman, sieur de Placy, d’où :
VII. — Jean Dodeman, sieur de Placy, ép. Charlotte de Cenouville, d’où :
VIII. — Gabrielle Dodeman, ép. Pierre Patry, sieur de Précommun, d’où :
IX. — Ravenne Patry, ép. Aimé-Charles de Vauborel, d’où :
X. — Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, ép., par contrat du 14 octobre 1733, Jean-Charles-Guillaume de Picquot, écuyer, seigneur de Magny, d’où :
1° Jean-Charles de Picquot, qui suit.
2° J.-B. François de Picquot, né en 1741, chevau-léger du roi, seigneur d’Ouezy, ép. Madeleine de Lamperière, d’où postérité, qui sera ci-après rapportée.
963° Ravenne-Françoise-Charlotte de Picquot, née en 1745, ép. le 31 octobre 1770 N. de Piperay, conseiller au parlement de Rouen, morte sans postérité.
XI. — Jean-Charles de Picquot, né en 1735, seigneur de Magny et de Rapilly, capitaine d’infanterie et chevalier de Saint-Louis, mort en 1822, ép. en 1764 Élisabeth-Judith Dubois de Launay, d’où : Aimé-Charles-Guy de Picquot, qui suit ; et en secondes noces, ép. Marie-Cécile-Thérèse Deschamps, d’où onze enfants, parmi lesquels : Jacques et Augustin-Benjamin, rapportés ci-après, et Césarie de Picquot, née en 1773, qui ép. le 19 avril 1798 Exupère-Pierre-Auguste de Bourdon de Grammont, capitaine de vaisseau (voir sa généalogie ci-dessus).
XII. — Aimé-Charles-Guy de Picquot, chevalier, seigneur de Corday, Emmery, Poullain et Catalogne, officier au régiment d’Orléans-dragons, chevalier de Saint-Louis, mort en 1835, ép. le 26 avril 1796 Marie-Françoise Foacier de Borneaux, d’où :
XIII. — Jean-Charles-Guy-Hippolyte de Picquot de Magny, directeur des contributions directes à Chartres, ép. le 11 janvier 1842 Félicie-Laure Terrier de La Clémencerie.
XII. — Jacques de Picquot de Magny, né en 1774, mort en 1847, écuyer, chevalier de Saint-Louis, ép. en 1811 Cécile-Antoinette Huguet de Chargères, morte en 1817, d’où :
XIII. — Élisabeth, ép. le 23 août 1831 Henri-Frédéric-Paul de Guyot d’Amfreville.
XII. — Augustin-Benjamin de Picquot de Magny, né en 1783, écuyer, ép. le 1er juin 1813 Marie-Zoé-Hélène de Trepperel, d’où :
97XIII. — Achille-Anatolede Picquot de Magny, ép. en 1842 Henriette-Léontine Vallois de Saint-Léonard, à Bayeux.
XI. — J.-B. François de Picquot, né en 1741, mort en 1831, seigneur d’Ouezy, ép. en 1766 Gabrielle-Sébastienne-Madeleine de Lamperière, d’où :
1° Jean-Gabriel, 2° Sébastienne, 3° Émilie-Cécile, 4° Casimir, 5° Agathe-Marie, morts sans alliance.
6° Eulalie, ép. N. Reyel de La Brouaize, conseiller à la cour de Caen, d’où deux filles, mortes jeunes.
XII . — 7° Vulfran de Picquot d’Ouézy, page du duc de Penthièvre, puis officier au régiment de ce nom, officier de gendarmerie, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’honneur, ép. en 1800 Marie-Rose-Émilie de La Lande de Sainte-Croix, d’où :
1° Anne-Émilie.
2° Olympe-Emma, ép. en 1827 Raoul-Tancrède de HautevilleHauteville.
XIII. — 3° Sosthène-Vulfran-Émile de Picquot d’Ouezy, ép. en 1849 Irma de Montfort, d’où :
XIV. — 1° Marie-Vulfran-Amaury né en 1849. 2° Marie-Édith, née en 1852.
Correction à la page 150 Même généalogie Q.
V. — Jeanne Le Fournier ép. Lucas du Chemin, fils de Robert du Chemin et de Clotilde de Hangest, mort avant le 6 novembre 1518, d’où :
981° Lucas II, 2° Denise, ép. Nicolas Le Verrier.
Il faut reporter :
3° Marie, ép. Ursin Potier ; 4° Élisabeth, ép. Antoine Le Forestier, à la page 151, après la ligne 14, à la suite de Nicolas du Chemin, sieur de Vaucelle.
Marie et Élisabeth sont filles de Lucas II et d’Isabeau Regnault de Segrais et non de Lucas I.
M. l’abbé Le Fournier, curé de Clinchamps-sur-Orne (Calvados), appartient, selon toute apparence, à la descendance de Jacques Le Fournier. L’absence de pièces probantes, antérieures à 1626, causée par l’incendie qui détruisit, à cette époque, les registres de la paroisse de Condé-sur-Noireau, lieu d’habitation de ses ancêtres, ne nous permet pas de l’établir d’une manière positive. Mais il y a plus que de la vraisemblance à ne pas mettre en doute cette origine, car il possède dans ses archives un grand nombre de pièces authentiques des XVIe et XVIIe siècles, relatives aux descendants immédiats de Jacques Le Fournier. Sa généalogie établit de plus une alliance entre sa famille et celle de Bourdon, qui lui permet de réclamer, à un autre titre encore, cette même parenté ; on y voit en effet, Jean-Baptiste Le Fournier, ép. en 1725 Marie-Anne de Bourdon, fille de Macé de Bourdon, seigneur de Banville, que l’on peut croire descendu de Guillaume de Bourdon (voir p. 154).
(Cf. Histoire généalogique de la maison et baronnie de Tournebu par M. Fierville. — Mém. de la Société des Antiquaires de Normandie. Rouen, 1869.)
99Addition à la page 160 Généalogie I. — Descendance de Anne Haldat et de Georges Macquart.
VIII. — Anne Haldat du Lys, ép. Georges Macquart… d’où : 1° Henry, 2° Anne, 3° Charlotte, 4° Antoine et
5° Bernard, qui suit.
6° Marie.
7° Maurice, ci-après rapporté.
IX. — Bernard Macquart, né à Bar-le-Duc, le 30 juin 1692, mort le 30 mars 1770, ép. Jeanne de Tannois ; d’où :
X. — Jean-Baptiste-Hyacinthe Macquart de Haldat, ép. à Bar-le-Duc, le 6 septembre 1757, Marie-Madeleine Étienne, de Ligny, d’où :
XI. — 1° Henriette Macquart de Haldat, ép. Louis Desjardins, vivant en 1827.
2°, 3° et 4 Antoine, Marie et Claude, morts en bas âge.
IX. — Maurice Macquart, ép. Marguerite Brolefer, d’où :
X. — Jean-Maurice Macquart, ép. le 24 février 1764 Marguerite Barrois, d’où :
XI. — 1° et 2° Cécile et Claude, jumeaux ; 3° Catherine, 4° Anne-Marie ; 5° Mathieu.
(Extrait des actes de l’état civil de Bar et de Ligny, par M. X. Fourier de Bacourt.)
100Correction à la page 161 Généalogie I. — Descendance de Christine Haldat et de Bertrand de Tourailles.
L. 9, au lieu de : Certain, marquis de Germiny, lisez : Certain de Germay.
Chapitre IV
Addition aux pages 164 et 167 Généalogie AA. — Descendance de Jean de Vouthon (appelé Jean Romée par erreur).
I. — Jehan de Vouthon, établi à Sermaize en 1416, ép. Marguerite Colnel, d’où :
1° Pierron ; 2° Nicolas, aumônier de la Pucelle ; 3° Perrinet, qui suit ; 4° Mangotte, rapportée ci-après ; 5° Jehanne (ces deux dernières nées postérieurement à 1416).
II. — Perrinet de Vouthon, charpentier, ép. N., d’où :
1° Henry dit Perrinet de Vouthon, né en 1424, charpentier, mort sans alliance.
2° Mangotte de Vouthon, morte en 1475, ép. en premières noces, en 1448, Nicolas Turlaut… et en secondes noces Pierre de Perthes, d’où :
1° Jehan de Perthes, mort au service du roi avant 1476.
2° Didier, religieux, en 1476, à l’abbaye de Saint-Menge-les-Châlons.
3° Collot de Perthes, rapporté ci-dessous.
4° et 5° Agnès et Marguerite.
101III. — Collot de Perthes… ép. Anne des Chiens, d’où :
IV. — 1° Jehausson ; 2° Jacques de Perthes, émancipés en 1493 et mis hors de la tutelle de Claude Marguin, époux de Marguerite, leur sœur.
Chapitre V
Addition à la page 177 Généalogie communiquée par M. le vicomte de Mengeot d’Elbène, résultant d’une pièce authentique découverte par lui.
I. — Marie du Lys, (fille de ?), ép. vers 1512 Pierre Mongeot, écuyer, seigneur de Pretranché et de Saint-Mard, capitaine d’une compagnie de gens de pied français, d’où :
II. — Jean Mongeot, écuyer, seigneur de Pretranché, ép. par contrat authentique du 11 juin 1538 (conservé dans rétude de Me Vuilquin, notaire à Châlons-sur-Marne), Jacquette Le Boucherat, d’où :
III. — Christophe de Mongeot, seigneur de Pretranché et Sompuis, ép. Nicole Clément, d’où :
IV. — Jacques de Mongeot, seigneur de Pretranché et de Sainte-Eufraize, ép. Élisabeth Béguin, d’où :
V. — Christophe de Mongeot, écuyer, seigneur du Chesnier, Aguilcourt, la Boutillerie, conseiller au présidial de Reims, ép. en 1657 Marie Marlot, d’où :
VI. — 1° Jean, qui suit.
2° Jean-Christophe de Mongeot, seigneur de la 102Boutillerie, Aguilcourt, né en 1662, capitaine au régiment de Normandie, puis au régiment du roi, ép. Marie de Paris, d’où postérité, rapportée dans la Chesnaye-des-Bois.
3° Nicolas-Claude de Mongeot, seigneur de Champagne, Flavigny, capitaine au régiment du roi, infanterie, puis à celui de la Chesnelaye, chevalier de Saint-Louis, maintenu dans sa noblesse en 1698 ; ép. Madelaine Regnard, d’où postérité, également rapportée dans la Chesnaye-des-Bois.
Jean de Mongeot, écuyer, seigneur du Chesnier, gentilhomme de la vénerie du roi, maintenu dans sa noblesse en 1698 ; ép. Jeanne-Remiette Ravineau, d’où, entre autres enfants :
VII. — Jacques-Christophe de Mongeot, écuyer, seigneur d’Hermonville, né en 1696, chevau-léger de la garde du roi, chevalier de Saint-Louis, ép. en 1734 Angélique de Champagne, dame de Leuze, d’où deux filles :
1° Remiette-Henriette, née en 1737, 2° Françoise-Louise-Angélique, née en 1740, et un fils :
VIII. — 3° Louis-Marie-Nicolas de Mongeot, écuyer, seigneur d’Hermonville, né en 1758, ép. N., d’où :
IX. — Henry-Nicolas de Mongeot d’Hermonville, écuyer, né en 1770, officier au régiment Royal-Auvergne, ép. Marie-Louise-Marguerite Marchant de Christon, d’où :
X. — 1° Alphonse de Mongeot de Christon d’Hermonville, né en 1808.
2° Anastasie, née en 1807, ép. Étienne-Adolphe Martin d’Escriennes, dont postérité.
3° Blanche, née en 1810, ép. N. Ternier, d’où une fille, mariée à Armand de Veyrac.
103Supplément aux preuves de la Famille de Jeanne d’Arc

105 Acte de donation du 26 février 1552 par Didon du Lys, veuve de Thevenin Thierrely23
A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et orront, Nicolas Volant, escuyer, capitaine et prévost de Gondrecourt, garde du scel de lad. prevosté, scavoir faisons que pardevant Jaspard Bernard et Claudin Collet, tabellions jurez establys en la chastellenye et prévosté de Gondrecourt, de par nostre très redoutté seigneur monsieur le duc de Calabre, Lorraine, Bar, etc., fut présente en sa personne noble femme Didon du Lys vefve de feu Thevenin Tirly, demeurant à Dompremy-sur-Meuze, laquelle a recogneu que pour le bon amour qu’elle a et peut avoir de Orry Collin dict Deshazards, au nom et comme administrateur des corps et biens de Jeanne du Lys sa femme, Claudin du Lys, Anthoine du Lys, Françoise du Lys, Didon du Lys, Colas du Lys, Barbe du Lys, Nicolle du Lys et François du Lys, tous enfans de feu noble homme Didier du Lys leur père, et que ainsy plaist à ladicte donatresse, elle a donné et donne aux dictz du Lys ses nepveux et niepces acceptantz par ledict Deshazards tous les biens qui luy doibvent venir et qui luy sont venuz de feu noble homme Thevenin du Lys son père à cause du partage d’entre luy et Claude du Lys son frère, faict comme s’ensuyt tant au dict Dompremy on ban St Gérard, Jubainville, qu’à Gibaumel : premierement 106la tierce partie de la maison seize aud. Dompremy ou souloit demeurer on commencement noble homme Jehan du Lys, père aud. Thevenin du Lys et ses parens : item six hommées, six verges de terres ou jardin derrier lad. maison ;
item trois hommées et quatre verges en la saison de Friner ;
item le tiers d’un jour moins trois verges en la vallée des pierres soubs les vignes ;
item pareille terre plus bas ;
item deux hommées de terre en la saison susdicte que tenait Pierre Claude ;
item trois hommées six verges on lieu dict la Marsaude ;
item trois hommées six verges en mesme lieu ;
item trois hommées de prey sur le bord du grand rupt provenant de Martin Billon ; item une autre prey que l’on partage avec les héritiers dud. Billon ;
item les droictz à Jubainville, qui sont droictz seigneuriaulx tant en grain, poulles qu’autrement.
Les terres dont ban Sainct Gérard consistantes en six hommées dix verges plus hault que le rupt ;
item six hommées encore plus hault ;
item un jour emmy la terre de douze jours ;
item ce qui luy appartient à Gibaumel tant au Moulin qu’aux courvées, poulles, bois et autres choses qui sont droicts seigneuriaux ;
item en la saison derrier le chasteau en la petite Courvée des seigneurs deux hommées de terre ;
item trois hommées sur le prey ;
item un demy quart de jour on bas de Roue vers Chasleynes ;
item deux hommées et deux prises dans les Essarts ;
item on la saison des Ensanges deux hommées, dix verges ou la Chavernierre ; item en la haye Bonnot une hommée et demi ;
item on mesme lieux deux hommées trois jours vers le bois de Chasleynes ; item on la terre des sept jours une hommée et demie ;
item derrier l’église trois hommées et trois verges ;
item deux hommées on Essart ;
item on lieudict on la Naue un quart et demi ;
item six hommées de prey on prey des seigneurs ;
Tout lesquels iceulx biens elle veut estre partagés en égalité par ses nepveux et niepces, comme n’ayant point d’enfants procréez de son corps, et à la charge de faire prier Dieu pour elle et de ses parents que Dieu absolve et pour estre employez à l’enseignement de leurs mœurs ; 107voulant de plus que pour plus grand asseurement, touttes formalitez soient adjoustez par devant les juges endroict soy et à droict, renonceant à toutte chose qui pourroit ayder à venir contre les présentes. Et en tesmoing de vérité nous garde susdict, es la relation des dictz jurez et de leurs seingz manuelz miz à ces présentes, avons icelles scellées du scel de lad. prevosté saufs tous droicts. Et fut faict et passé le vingt-siziesme février l'an mil cinq cent cinquante-deux avant Pasque : signé Bernard et Collet, avec paraffe et scellé de cire verte.
Colationné à l’original en parchemin sain et entier en escripture et signature par les tabellions royals, gardenottes et greffiers d’arbitrages à Vaucouleur, sousignés ce huit mai mil six cent nonante neuf. Signé Robert, tab., Duparge, greffier des arbitrages.
Suivent les certifications desdits sceaux et signatures, et le contrôle à l’enregistrement.
(Copié sur la pièce authentique, dans les papiers de famille de M. Mirial.)
Contrat de mariage de Jacques le Fournier et de Anne Le Vallois, du 25 septembre 1553.
En traitant le mariage futur de noble homme Jacques le Fournier, sieur de Harcouelles, filz légitime et naturel de noble homme Robert le Fournier, sieur et baron de Tournebu et de defuncte damoiselle Marie Mellicente ses père et mère, d’une part, et damoiselle Anne le Valloys, fille légitime et naturelle de feu noble homme Nicolas le Valloys, en son vyvant sieur d’Escouville, Maxeville, etc., et de demoiselle Marye Du Val, ses père et mère, d’autre. Après que le dict sieur et baron de Tournebu et la dicte Du Val, damoiselle, père et mère desd. futurs espoux, 108auroient respectivement consenti aud. mariage par le conseil et advis de plusieurs de leurs parents et amys, a esté accordé par ladicte Du Val damoiselle, gardienne par autorité royale de ladicte sa fille et aultres ses enffants, que pour parvenir audict mariaige il sera payé par ladicte dame audict Le Fournier la somme de sept mil trois cents libvres pour toutte et telle part et portions que la dicte damoiselle pourroit prétendre, etc…
Ce fut faict en présence de noble homme Jacques Paumier, sr de Fenehault, general de Normandie, Mre Denys Du Val, greffier de l'echevinage et contrôleur de … Mre Charles Fournier, lieuctenant general du viconté de Caen ; de sr Danebault, sr du Mesnil-Cordelier, et vicomte d’Arègue, de Lavallée, sr de Troismonts, Estienne du Val, sr du Mostz et de Denys Barlon, conseiller du Roy, nostre sire, et viconte de Saint Silvin, le XXVe jour de septembre mil cinq cent cinquante trois.
Collation faicte sur l'original au greffe de la court des aydes de Caen le douziesme jour d’aoust mil six cent deux. Signé Cler.
(Copié sur l’original, dans les papiers de famille de M. le Châtelain.)
Déclaration de la Chambre des Comptes, du 1er septembre 1606.
Extrait des Registres de la Chambre des Comptes faict en vertu du décret et ordonnance de lad. chambre intervenu sur la requeste à cette fin présentée par Yves le Chastelain, escuier, sieur de la Foucherie et de Monthardy, descendu de la lignée de la Pucelle Jeanne d’Arc de Dompremy près Vaucoullœurs à cause de dlle Catherine Le Fournier, sa mère, fille de deffunct Antoinne Le Fournier, son père, vivant escuier sieur de St Martin, cousin 109de deffunct Robert Le Fournier, vivant escuier, baron de Tournebœuf, tous descendus de lad. lignée ; du jour d’hui premier jour de décembre mil six cent six. Signé de la Fontainne, et plus bas collationné.
(Papiers de famille de M. le Châtelain.)
Jugement après enquêtes du Sénéchal de Fougères, du 4 août 1734.
Veu par nous conseiller du Roy et son sénéchal de Fougères la requeste présentée par Bertrand François le Chastelain, escuier, sieur de la Foucherie, tendant par les conclusions d’icelle et pour les causes y contenues à ce que y voyant attaché
l’extrait de baptesme du cinquiesme du mois de feuvrier mil sept cent trois, justiffiant qu’il est fils de Bertrand le Chastelain et de damoiselle Marie Georges, sieur et dame de la Foucherie, le contract de mariage de ces dicts père et mère du troisiesme juillet mil six cent quatre vingt dix neuf,
l'extrait de baptesme dudict sieur de la Foucherie, son père, du trente uniesme décembre mil six cent soixant et quatorze, justiffiant que ce dernier etoit fils de Magdelon le Chastelain et de Claude le Bourdais, sieur et dame de la Foucherie, le partage fait entre ledit Magdelon le Chastelain, escuier, sieur de la Foucherie cadet et René le Chastelain, escuyer, sieur du Haut-Marchand son frère aisné, des biens de la succession de deffunct écuyer Jacques le Chastelain, sieur de la Foucherie, leur père, du deuxiesme du mois de décembre mil six cent cinquante huit,
l'extrait de baptesme dudit Jacques le Chastelain, justiffiant qu’il etoit fils d’écuyer Yves le Chastelain et de dame Jeanne de Couasnon, sieur et dame de Mont-Hardy, du premier du mois de décembre mil six cent quatre, le contract de 110mariage d’écuyer Jan le Chastelain, sieur de Mont-Hardy, avecq damoiselle Catherine Le Fournier, sieur et dame du Mont-Hardy, du dixiesme du mois de novembre mil cinq cent cinquante, ladite le Fournier arrière petite fille de Jacques Day, frère de Jane Day Pucelle d’Orléans, les lettres patentes de Charles septiesme roy de France, du mois de décembre mil quatre cent vingt neuf, et celles de Henry second du mois de décembre mil cinq cent cinquante, deument vérifiées, par lesquelles la race famille postérité tant masculine que fœmenine de ladite Pucelle d’Orléans et de ses frères et sœur furent anoblis,
la sentence rendue en ce siège le neuviesme octobre mil sept cent vingt deux en pareil cas et mesme fin au proffict de Gabriel le Chastelain, ecuyer, sieur de Mezières, cousin issu de germain dudit Bertrand François le Chastelain comme ayant pour mesme bizayeules Jacques le Chastelain, ecuyer, et dame Julienne Chupin, sieur et dame de la Foucherie,
conclusion du substitut de monsieur le procureur du Roy présent, sur le tout, ce jour mûrement considéré, nous avons sur les conclusions dudit substitut déclaré ladite sentence du neuviesme du mois d’octobre mil sept cent vingt deux, commune avecq led. suppliant, lequel en conséquence outre et par sur sa déclaration d’abandonner tout trafic, commerce et usage de bourse commune pour se gouverner noblement à l'avenir, nous l'avons en tant que persone maintenu dans sa qualité de noble d’extraction et à l'effet de jouir des honneurs et privilèges attachés à ladite qualité, à laquelle fin la présente sera enregistrée au greffe de ce siège et intimée au marguillier de sa paroisse, le tout suivant la coutume. Arresté en la chambre du conseil le quatriesme aoust mil sept cent trente quatre.
Signé à la minutte demeurée au greffe, etc.
(Papiers de famille de M. le Châtelain.)
111Lettre de M. Frayssinous, sous-préfet de Commercy, à M. le chevalier de Carrière, sous-préfet d’Abbeville.
(Généalogie de ces MM. du Lys.)
Commercy, le 1er avril 1814.
Monsieur et cher collègue,
Je puis enfin vous adresser les renseignements que vous m’avez fait l'honneur de me demander par vos lettres des 15 février et 16 mars dernier concernant une famille Du Lys qui réside dans votre arrondissement, et qui se dit originaire du mien. J’aurais bien moins tardé à vous les faire parvenir, mais je voulais avant tout m’assurer s’ils étaient entièrement exacts. Je voulais, en outre, être bien certain si l'un des enfants de François-Pantaléon du Lys était allé s’établir en Picardie, et pour cela j’avais besoin de consulter l’arrière-petite-fille d’un Jean-Noël du Lys (né en 1662), qui était absente et n’est rentrée chez elle que depuis quelques jours. J’ai voulu aller moi-même la trouver, tant pour lui communiquer les renseignements que j’avais déjà recueillis, que pour les comparer avec ceux qu’elle pouvait avoir de son côté.
Il résulte de la conférence que j’ai eue avec cette dame, et encore de toutes les autres recherches que j’ai faites ou fait faire, que les lignées masculines de la famille de Jeanne d’Arc sont éteintes depuis longtemps dans la Lorraine, et qu’il n’existe plus de descendants que par les femmes ; cependant un de ces derniers, en me montrant quelques titres concernant sa famille, m’a dit qu’il croyait être certain qu’il y avait encore en Bretagne une famille Du Lys, issue de mâle en mâle de Pierre, frère 112de Jeanne, mais il n’a pu me présenter aucun document authentique qui la constate.
Quant à Charles-Jean-Baptiste du Lys, dont vous parlez, il est constant qu’il descend de la famille Du Lys qui habitait autrefois Méligny-le-Grand. Il existe encore tout près d'ici une dame de cette famille qui le reconnaît pour son oncle, et qui m’a fait voir plusieurs lettres de lui. Voici la généalogie de cette famille, dont Charles-Jean-Baptiste du Lys fait partie, que je ne puis faire remonter au-delà de 1662, quoiqu’il soit d’ailleurs bien reconnu dans toute la province qu’elle tire son origine par les femmes directement de Pierre d’Arc, dit le chevalier du Lys, frère de Jeanne d’Arc.
Noël du Lys (Jean), procureur fiscal à Commercy, naquit en cette ville le 8 octobre 1662. Il s’y maria avec demoiselle Charlotte Guillemin. De ce mariage naquit un enfant qui fut appelé Charles-Hyacinthe Noël du Lys.
Ce Charles-Hyacinthe se maria à Commercy en 1701 avec demoiselle Hélène Thirion, et en eut plusieurs enfants, savoir :
1° François-Pantaléon du Lys, né le 29 juin 1702 (parrain François Mollement, marraine dame Thérèse de Parpé), lequel fut s’établir à Méligny-le-Grand, où il est mort il y a environ trente-cinq ans (v. 1789), et où plusieurs personnes m’ont attesté l’avoir vu et connu. 2° Deux filles, Anne-Élisabeth-Noël du Lys, née le 16 avril 1713 (parrain Charles-Henry de Lorraine, prince de Vaudémont, souverain de Commercy ; marraine Anne-Élisabeth de Lorraine, épouse de ce prince), et Jeanne-Catherine, née le 10 juin 1724. Elle est morte en 1762 chanoinesse régulière de Saint-Augustin à l’abbaye de Chaillot.
François-Pantaléon du Lys, pensionnaire du roi, se maria à Méligny-le-Grand avec demoiselle Jeanne Gation, et eut deux enfants : 1° Charles-Jean-Baptiste du Lys, né à Méligny-le-Grand le 4 juin 1740 (parrain Charles-Hyacinthe du Lys, son grand-père, et marraine demoiselle Catherine Bouchon dite Gation). (Ce Charles-Jean-Baptiste du Lys 113a servi en qualité d’officier, et est bien véritablement celui qui est mort à Fort-le-Grand, laissant une veuve et sept enfants sans fortune.) 2° Charlotte-Noël du Lys, qui épousa M. de Vezo (al. Vexault), mort au Cap français en qualité de lieutenant de grenadiers volontaires. De ce mariage est née une fille, aujourd’hui madame veuve Bardin, qui, comme je vous l'ai dit plus haut, reconnaît pour son oncle Charles-Jean-Baptiste du Lys, mort dans votre arrondissement.
Je le répète ici, les lignées masculines de la famille de Jeanne d’Arc paraissent entièrement éteintes. Les différentes familles du Lys qui existent encore ne descendent donc que par les femmes de Pierre d’Arc, dit le chevalier du Lys, frère de l’héroïne d’Orléans, qu’il suivit à Chinon et à Reims, où il fut présent au sacre de Charles VII.
Plusieurs registres de l’état civil de différentes paroisses que j'ai consultés font mention des Noël du Lys, quelquefois même on ne les y trouve désignés que par le nom de du Lys tout seul. Charles VII donna le surnom de du Lys à Pierre d’Arc et à ses descendants des deux sexes, car les femmes ennoblissaient leur époux roturier et leur donnaient droit de porter le surnom de du Lys. De là les familles de Haldat du Lys, Picard du Lys, Gratas du Lys, Hordal du Lys, etc., etc. Plus tard, le roi retira ce droit, parce qu’il ennoblissait un trop grand nombre d’individus.
Voilà, Monsieur et cher collègue, les détails qu’il m’est possible de vous donner pour le moment. Je crois néanmoins qu’ils suffisent pour constater la véritable origine du chef de la famille à laquelle vous vous intéressez. Du moins elle me paraît incontestable.
Permettez-moi de me féliciter de l’occasion que vous m’avez offerte, etc.
Le sous-préfet de Commercy,
Frayssinous.
(Archives de M. le vicomte de Carrière, à Versailles.)
114Supplique en faveur de la famille Noël du Lys, adressée par M. de Carrière, sous-préfet d’Abbeville, à Son Exc. le Ministre de la maison du Roi.
Abbeville, le 9 avril 1824.
Monseigneur,
Des renseignements qui ne me sont parvenus qu’au mois de janvier dernier m’ont fait connaître une famille bien malheureuse, et dont le nom rappelle cependant les plus glorieux souvenirs. C'est la famille du Lys, issue par les femmes du frère de Jeanne d’Arc, et qui réside aujourd’hui aux environs d’Abbeville dans la commune de Port-le-Grand.
Charles-Jean-Baptiste du Lys, né à Méligny-le-Grand, près de Commercy, le 24 juin 1740, nommé par brevet du 30 mai 1783 porte-étendard dans le régiment de cavalerie Royal-Champagne, chevalier de Saint-Louis, avait tenu garnison à Abbeville, et fut ramené dans le pays par le cours de ses services militaires. Veuf sans enfants d’une femme de Port-le-Grand, qui lui avait laissé une maison située dans ce village, il vint s’y établir en quittant le service, et y contracta, le 17 mai 1796, avec demoiselle Jubert un second mariage, qui a produit quatre fils et trois filles. M. du Lys, qui, au commencement de la Révolution, avait fait un voyage à Méligny-le-Grand, et y avait vendu ce qui lui restait des biens de sa famille, en assignats bientôt dépréciés, ne subsistait qu’à l’aide d’une pension militaire, liquidée, le 26 messidor an IV, à la somme de 1,696 francs (pour quarante et un ans cinq mois dix-sept jours de services finis dans le grade de capitaine, y compris cinq campagnes), réduite plus tard à 1,258 francs, et toujours inexactement payée. Il mourut à Port-le-Grand 115le 8 septembre 1814, laissant sa veuve et ses sept enfants dans la plus profonde misère.
Cette malheureuse veuve en est réduite au point de ne pas avoir d'habits pour sortir de chez elle ; une de ses filles la soigne, les deux autres, l'aînée et la plus jeune, sont en service à Abbeville chez un juge du tribunal civil ; l'aîné des fils, âgé de trente-deux ans, est simple préposé des douanes à Dieppe ; le second et le troisième sont valets de charrue chez une fermière de Port-le-Grand ; le plus jeune, qu’on appelle Pierre-Adolphe, vient d’accomplir sa onzième année et vit auprès de sa mère.
J’ai essayé de faire accorder à madame du Lys une pension comme veuve de militaire retraité. La loi du 17 août 1822 me paraissait pouvoir être invoquée en sa faveur ; mais l’article 8 exigeant que la date de mariage des veuves soit antérieure à la cessation d’activité de leurs maris, et le brevet de la pension accordée à feu M. du Lys, quoique d’une date postérieure à son mariage, énonçant une cessation de payement antérieure à ce même mariage, M. le sous-intendant n’a pas cru pouvoir donner suite à la réclamation de madame du Lys. Cette infortunée famille n’a donc d’autre espoir, d’autre ressource que les bontés du roi et des princes. Avant de solliciter ces bontés par l’intermédiaire de Votre Excellence, j’ai cru important, Monseigneur, d’établir d’une manière certaine l’origine de feu M. du Lys, et j’ai pris des informations auprès du sous-préfet de Commercy. La lettre qu’il a bien voulu m’écrire à la date du 1er de ce mois, et dont j’ai l’honneur d’adresser copie à Votre Excellence, contient des détails bien circonstanciés. J’y joins copie certifiée de l’acte de naissance de M. du Lys dont j’ai trouvé extrait en forme dans les papiers que m’a communiqués sa veuve.
Je prie Votre Excellence de vouloir bien exposer au Roi et à nos princes la triste situation de la famille du Lys : le tableau fidèle que j’ai fait de ses services, et le nom qu’elle porte rendent inutile toute autre instance de ma part. Comment douterais-je, d’ailleurs, de la bienveillance 116royale pour des parents de Jeanne d’Arc, alors que le souvenir de cette héroïne a suffi pour rendre précieuse au Roi une chaumière de la Lorraine ?
Je suis avec respect, etc.
Le sous-préfet d’Abbeville,
Chevalier de Carrière.
(Archives de M. le vicomte de Carrière, à Versailles.)
Conséquences de l'intervention active et généreuse de M. de Carrière :
- 14 août 1824 : secours du roi, 60 francs ;
- 30 novembre 1824 : pension sur la cassette du roi, 300 francs ;
- 10 mai 1825 : admission du jeune Adolphe au lycée de Nancy ;
- 27 juillet 1825 pour le trousseau et voyage, 600 francs ;
- Nomination du fils aîné au grade de lieutenant des douanes ;
- Engagement dans la garde royale d’un de ses frères.
En 1840, en 1844, en 1847, il est question, sur l’initiative de M. le vicomte de Carrière, de provoquer un secours de la ville d’Orléans en faveur de deux jeunes enfants de la famille du Lys, aux environs d’Abbeville. Mais cette affaire semble être restée en suspens, sans aboutir.
117Supplément à l’armorial
Indépendamment des devises consacrées à rappeler la gloire de la Pucelle déjà citées par nous, il en est quelques autres adoptées par diverses branches de la famille, que nous avons recueillies et dont voici les principales :
Mares hæc fœmina vincit.
[Cette femme l'emporte sur les hommes.]
Deo juvante, Galliam redemi.
[Avec l'aide de Dieu, j'ai sauvé la France.]
Regnum mucrone tuetur.
[Elle défend le royaume par son épée.]
Fama sui sexus, armis insignis amazon, Nulli plus debet Gallia salva viro.
[Gloire de son sexe, illustre amazone par les armes,
La France sauvée ne doit à aucun homme plus qu'à elle.]
Regem eduxit labyrintho.
[Elle a sorti le roi du labyrinthe.]
118Argenton d’Esnoms. — Langres.
D'azur à la fasce d'argent surmontant un chevron abaissé d’or, au poisson d’argent en pointe.
Badhère. — Auvergne.
D’azur à trois badelaires d’or 2 et 1.
De Bar. — Lorraine et Barrois.
De gueules semé de croix d'or à la bande d’or chargée de deux lions de sable au chef cousu d’argent chargé d’un cœur de gueules.
Beaufort. — Champagne et Verdunois.
De sable à la bande d’argent chargée d’un lion de gueules accompagnée de deux étoiles d’argent.
Beguignon. — Verdun.
Parti de gueules à une tour et demie d’argent et à une demi-tête de cerf d’or.
Bertrand. — Lorraine.
D’azur à une rose d’argent tigée et feuillée de même.
Carron. — Bretagne.
D’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux naissants d’argent et de trois losanges en pointe du même.
Comitin. — Italie et Champagne.
D’argent à six yeux mis au naturel.
Deschiens. — Champagne et Clermontois.
Écartelé : au 1 et 4 de gueules à trois têtes de chiens d’argent, au 2 et 3 d'argent au lion de gueules.
Dodeman — Normandie.
D’azur au hibou perché sur un écot de sable.
119Dubois de Launay. — Normandie.
D’or à l’aigle de sable becqué et membre de gueules.
Des Gabets. — Barrois.
Écartelé : au 1 et 4 de sable plein, au 2 et 3 d’azur au lion d’or couronné de même, orné et lampassé de gueules et tenant dans la patte gauche une épée d’argent, la pointe en bas.
Du Pasquier. — Toulois.
D’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d’une montagne aussi d’or chargée de trèfles sans nombre de sinople.
Evrard. — Toulois.
D’azur à deux flèches d’argent en sautoir, au chef d’or chargé d’un léopard de sable.
Fourier de Bacourt. — Lorraine.
D’azur à trois bandes d’or, au chef d’argent décoré d’une tête de lion de gueules arrachée et lampassée du même et accostée de deux roses, aussi du même pointées d’or.
Fremyn. — Lorraine, Champagne.
D’argent au chevron de gueules surmonté de deux perroquets affrontés de sinople et accompagné en pointe d’un arbre du même fruité de gueules.
Gautrinot. — Bassigny.
Coupé d’argent à la montagne de sable, et de gueules à deux flèches d’or passées en sautoir et surmontées d’un léopard passant d’argent.
Geoffroy. — Franche-Comté et Toulois.
D’azur à une tour donjonnée d’or.
Guyot d’Amfreville. — Normandie.
D’azur au chevron d’or accompagné de trois champignons d’argent.
120Haldat du Lys. — Lorraine.
Les armoiries de la Pucelle.
Huyn de Vernéville. — Pays messin.
Écartelé : au 1 et 4 d'or à trois fasces ondées d'azur, au 2 et 3 de sable à six billettes d'or, 3 et 3 au chef du même.
La Lande de Sainte-Croix. — Normandie.
D’argent au sautoir de gueules.
Lamperière. — Normandie.
De gueules au pot de fleurs composé de deux roses d’argent feuillées de sinople surmonté d’une rose sans tige du même.
Lamy. — Lorraine.
D'azur à deux épées d’argent en sautoir entortillées de deux serpents d’or.
Lassois. — Lorraine.
De gueules au chevron d'argent accompagné de trois besants du même.
(Est-ce la famille de Durand Lassois ?)
Le Besgue. — Lorraine.
D’azur à un écuason d’argent.
Le Châtelain. — Maine.
D'azur au château d’argent sommé de trois girouettes du même.
Le Rungette-Joubin. — Bretagne et Écosse.
Écartelé : au 1 et 4 d’argent au pont de gueules, au 2 et 3 d’argent à deux fasces de sable chargées chacune d’un râteau d’or.
Loison. — Toulois.
De sable à l’oison d'argent.
121Martinet. — Champagne et Bassigny.
D’azur à trois chevrons d'argent accompagnés de trois martinets du même, 2 en chef et 1 en pointe.
À partir de l’alliance du Lys, les armes de la Pucelle.
Montfort. — Normandie.
D'argent à trois trèfles de gueules.
Picquot de Magny. — Normandie.
Tiercé en fasce : au 1 d’azur à 2 macles d’or, au 2 de gueules dentelé par le bas, au 3 d'or à une macle d’azur.
Piperay. — Normandie.
D’argent à trois têtes de grues de sable au chef d’azur chargé de trois molettes d’éperons d’argent.
Ponthières. — Belgique.
Coupé : de gueules à trois étoiles d’argent 2 et 1 et d’argent à un oiseau volant à dextre tenant dans son bec un poisson d’azur.
Pouget. — Toulois.
D’azur à trois fleurs de pensées d’or.
Prouville.
(Les recherches de M. l’abbé d’Ambly prouvent l’existence en Lorraine d’une maison de ce nom dont la famille de Bruneaulieu reprit le nom et les armes en 1480 et s’éteignit en la personne de Guy de Prouville en 1677.)
D’azur à trois fusées d’argent en pal.
Raab. — Allemagne et Lorraine.
Écartelé : au 1 et 4 d’argent à une merlette d’azur, au 2 et 3 de sable au chien courant d’or bouclé de gueules.
Raulet. — Lorraine.
D’azur à la coupe d’or.
122Tannoys. — Champagne et Verdunois.
D'azur à trois bandes d'or.
Vaillant. — Bassigny.
Parti d'azur à trois tours d’or, et d’argent à trois mouchetures d’hermine.
Vauborel. — Normandie.
D’azur à la tour d’argent.
Vauthier. — Barrois.
D’azur au pal d’argent.
Villiaumé. — Barrois.
D’or au hérisson de sable.
Warren. — Angleterre et Lorraine.
Échiqueté d’or et d’azur de sept tires au franc-quartier de gueules, chargé d’un lion rampant d’argent.
Watronville. — Verdunois.
Parti de gueules à trois tours d’argent maçonnées et crénelées de sable, l’écu semé de croisettes recroisetées d’or, et d’or au lion rampant de gueules.
Nota. — La plupart de cet armoiries sont empruntées aux registres nobiliaires de M. l’abbé d’Ambly, savant généalogiste, dont l’obligeance et la modestie égalent l’érudition.
125Additions
Supplément à la généalogie
(Au bas de la page 94.)
XIV. — Henry-Augustin Durand, mort en 187 1, ép. en 1861 Julienne-Marie du Poërier de Francqueville, d’où :
XV. — Hector-Jacques Durand Castel du Lys, né le 6 juillet 1862, mis par jugement de 1877 en possession du nom de Castel, baron de Saint-Pierre, qu’avaient porté ses ancêtres.
Cette addition résulte d’une communication faite postérieurement à l’impression de ce volume.
Outre cette addition qui établit les droits d’une honorable famille à l’alliance de la Pucelle, nous recevons à la dernière heure une communication intéressante contenant la clef d’un des problèmes généalogiques posés sans être résolus dans notre premier ouvrage.
126Solution de la question posée au 3e § de la page 176 de la Famille de Jeanne d’Arc
Nous devons à l’aimable obligeance de M. Henry du Bourg, de Toulouse, les explications les plus péremptoires que nous pouvions désirer au sujet de l’abbé Henry-François de Colombe, prieur de Contras, mort en 1760, et qualifié par Fevret de Fontette le dernier mâle de la famille de la Pucelle
.
Ces renseignements sont empruntés aux archives de la maison de Quentin de Beaujeu de la Madelaine, à laquelle s’allia Pierre-Louis de Colombe, et dont tous les papiers et biens de diverses natures passèrent à la famille Du Bourg, lors de son extinction.
Addition à la Descendance de Jean, second frère de la Pucelle (p. 95 de la Famille de Jeanne d’Arc).
5° Barbe du Lys, née en 1537, vivante en 1615, ép. en premières noces, Blaise Vincent, et en deuxièmes, Mengin Hiérosme.
De son premier mari, Barbe du Lys avait une fille :
VI. — Marie Vincent du Lys, ép. Joachim de Colombe, sieur des Chanois, d’où :
VII. — François de Colombe du Lys, écuyer, ép. Marie d’André, d’où :
VIII. — 1° Marie-Anne de Colombe, religieuse ;
2° Pierre-Louis de Colombe du Lys, écuyer, ép. Marie-Anne de Quentin de Beaujeu de la Madelaine (fille d’une demoiselle Du Bourg), d’où :
IX. — 1° N. de Colombe, dit de Saint-Marcel de Colombe, mort sans alliance ;
2° Jean-Geraud-François de Colombe du Lys, 127gendarme dans la compagnie de chevau-légers de Monseigneur en 1748, chevalier de Saint-Louis, retiré à Vaucouleurs avec sa femme et un fils, enfant, dont les noms sont ignorés aussi bien que la destinée ;
3° Henry-François de Colombe du Lys, chanoine de Champeaux et prieur de Coutras, dit l’abbé du Lys, retiré à Paris depuis 1720, mort en 1760 (Cf. la page 177) ;
4° Marie-Louise Charlotte de Colombe, religieuse, chanoinesse de Saint-Pantaléon, à Toulouse ;
5° Jean-Louis de Colombe, dit le chevalier du Lys, officier dans Peyre-Cavalerie (1731), mort sans alliance.
Aux Preuves que M. du Bourg avait obligeamment jointes à sa communication, nous n’emprunterons que deux extraits qui sont suffisamment décisifs :
1° Attestation de l’official et du promoteur de l’église collégiale de Vaucouleurs, que François de Colombe du Lys est descendu de la famille de la Pucelle d’Orléans.
Ego magister Claudius Du Plessis, sacerdos et sacræ theologiæ bacelarius, canonicus ecclesiæ Collegialis Valcolorensis et ab episcopo ejusdem ecclesiæ præpositus, cum magistro Nicolao Lorrein Parisæo sacerdote artiumque magistro, canonico, ejusdem ecclesiæ curato et in eadem officialitate pronotario, omnibus notum volumus Franciscy Colombei du Lys familiam nobis probe cognitam ab Aurelianensi Puella in proximo pago, Domremy dicto, tribusque tantum leucis ab urbe distito nata, originem duxisse, ipsumque paterno hæreditatis jure, cæterisque nobilium titulis ac prærogativis… semper usum fuisse…
Moi, Maître Claude du Plessis, prêtre et bachelier en sainte théologie, chanoine de l’église collégiale de Vaucouleurs et prévôt de ladite église par autorité épiscopale, conjointement avec Maître Nicolas Lorrein, Parisien, prêtre et maître ès arts, chanoine, curé de cette même église et protonotaire en la même officialité, faisons savoir à tous : que la famille de François Colombe du Lys, famille qui nous est bien connue, tire son origine de la Pucelle d’Orléans, qui naquit dans le village voisin nommé Domremy, distant de notre ville de trois lieues seulement ; que ledit François a toujours joui du droit d’héritage paternel ainsi que des autres titres et prérogatives nobiliaires…]
(Du 8 octobre 1617. Collationné à Paris le 20 avril 1725.)
2° Enquête royale sur le mariage de Joachim de Colombe et de Barbe du Lys, du 30 septembre 1641.
Enquête faite par le notaire royal héréditaire 128en la prévosté de Vaucouleurs, à la requeste de noble François de Colombe, fils de feu noble Jouachin de Colombe, en son vivant Sieur des Chenois et Bermont, et damoizelle Marie de Vincent du Lys, son espouze, … pour faire recherche de certains contracts de mariage, d’entre ledict feu Jouachin de Colombe et ladicte Marie de Vincent, père et mère dudict sieur François de Colombe, mesme de cellui de noble homme Blaize de Vincent et de damoizelle Barbe du Lys, ayeuls paternels et maternels, et autres contracts de partaige, dans les enfants de noble Didier du Lys, père de ladicte damoizelle Barbe du Lys, … avons appris par quelques vieux chanoines dudit lieu de Brizeyqui avoit l’administration de la cure de Domremy, que ledict sieur de Colombe avait été baptizé sur les fonds baptissimo (sic) du d. Dompremy et qu’il estoit filz dudict sieur Jouachin et de ladicte damoizelle de Vincent … ce qui nous a été certiffié par lesdits chanoines et enciens …
(30 septembre 1641.)
Signé : Beguignon.
129Table des noms des personnes citées dans les généalogies
- Ambly, 88, 91
- Arbamont, 81
- Arbigny, 91
- Argy, 89
- Aubertot de Maurignan, 87
- Barrois, 99
- Baudouyn, 93
- Beausire, 89
- Béguin, 101
- Boisguérin, 93
- Bompard, 83
- Bonnaire, 79
- Bonnechose de Vaudécour, 95
- Bouillard, 83
- Bourcier, 85
- Bourdon de Grammont, 95
- Bourgeois du Menil, 83
- Brigeat de Lambert, 82
- Brolefer, 99
- Carron, 93
- Cenouville, 95
- Certain de Germay, 99
- Chamissot de Boncourt, 88
- Champagne, 101
- Chupin, 92
- Clément, 101
- Colas, 84
- Comitin, 80
- Couasnon, 92
- Coueffé de la Pilais, 93
- Démanché, 90
- Deschamps, 96
- Deschiens, 100
- Desjardins, 97
- Dodeman, 95
- Dubois de Launay, 96
- Du Campe de Rosamel, 90
- Du Cauzé de Nazelle, 88
- Dumaine de la Josserie, 89
- Durand, 94
- Durand de Sorbey, 86
- Duvivier, 86
- Etienne, 98
- Flavigny, 88
- Foacier de Bornaux, 96
- Febvre, 87
- Fourier de Bacourt, 85
- Fransquin, 79
- Gaillot, 79
- Gation, 89
- Geoffroy, 89
- Georges de la Massonais, 95
- Gérard, 92
- Gérardin, 82
- Géré de la Mothe, 93
- Gillot de Sainte-Église, 89
- Gillot du Lys, 80
- Girard, 93
- Guillot ou Guyot, 87
- Guyot d’Amfreville, 96
- Haidat du Lys, 83, 98
- Hanotin, 84
- Hauteville, 97
- Hordal du Lys, 87
- 130Huguet de Chargères, 96
- Huyn de Verneville, 85
- Jacquot, 84
- Jubert, 90
- Lacroix-Lafage, 81
- Lalande de-Sainte-Croix, 97
- Lampérière, 97
- Lardemelle, 86
- Lamy de Chatel, 85
- Lauvergnac de la Blattière, 81
- Le Bailleul, 94
- Le Boucherat, 101
- Le Bourdais, 93
- Le Châtelain, 92
- Le Duchat, 85
- L’Escacaille, 84
- Le Fournier, 91, 96, 97
- Le Liepvre, 87
- Le Picard, 81
- Le Vallois, 91
- Macquart, 98
- Marchant de Christon, 102
- Marchant de Milly, 82
- Marchay, 94
- Marcus, 89
- Marguerie, 95
- Marguin, 100
- Marlot, 101
- Martin d’Escriennes, 102
- Martinet du Lys, 80
- Mirial, 81
- Mongeot, 100
- Montangon, 91
- Montfort, 97
- Morel, 84
- Morin, 94
- Mouestaut, 92
- Noël du Lys, 90
- Olonne, 86
- Paillot, 83
- Paris, 101
- Patry, 95
- Perrin du Lys, 80
- Perthes, 100
- Petit-Guyot, 89
- Piat de Braux, 84
- Picquot de Magny, 94
- Picquot d’Ouez, 96
- Piperay, 96
- Ponthieres, 86
- Raucourt, 86
- Ravineau, 101
- Regnard, 101
- Renaud des Grandschamps, 93
- Revel de la la Brouaize, 97
- Robineau, 84
- Rothalier, 89
- Rousselot, 86
- Schiélé, 83
- Scorailles Langhac, 95
- Tannois, 97
- Ternier, 102
- Ternisien, 90
- Terrier de la Clémencerie, 95
- Trepperel, 96
- Tricornot, 86
- Trohet, 93
- Vallois de Saint-Léonard, 97
- Vauborel, 95
- Vivenot, 84
- Vouthon, 99
- Vaultier, 82
- Veyrac, 102
- Warren, 86
- Watronville, 86