N. Valois  : Un nouveau témoignage sur Jeanne d’Arc (1906)

Introduction

Introduction

Communication faite à l’Académie des inscriptions et belles-lettres dans la séance du 28 décembre 1906.

Découverte du manuscrit

161Les témoignages contemporains sur Jeanne d’Arc sont si précieux, ils ont été, depuis soixante ans, recherchés avec une telle avidité qu’en pouvoir signaler un nouveau, inédit, ignoré de tous les historiens, est une rare bonne fortune.

Si le manuscrit 4701 de la Bibliothèque impériale de Vienne n’a point attiré jusqu’ici l’attention des érudits qui se sont occupés de la Pucelle, je pense en apercevoir la principale raison. À en croire le catalogue publié par les soins de l’Académie de Vienne1, ce manuscrit ne contiendrait qu’un morceau 162relatif à l’histoire de Jeanne d’Arc, et ce morceau est fort connu : c’est l’opuscule que Gerson, deux mois avant sa mort, et en recevant la nouvelle de la levée du siège d’Orléans, rédigea pour justifier l’entreprise de la Pucelle2. La précision du catalogue viennois ne laisse place à aucun doute : le mémoire de Gerson vient immédiatement après un traité de Thomas Ebendorffer ; il remplit les fol. 322 r° à 325 r°du manuscrit, et il est suivi d’un autre ouvrage de Gerson, le De statibus Ecclesiæ, qui commence au verso du même feuillet 325.

Cependant, si nos historiens, au lieu de s’en tenir aux renseignements fournis par le dernier catalogue, avaient recouru à l’ouvrage compact, aujourd’hui quelque peu démodé, que le bibliothécaire Michel Denis consacra, dans les dernières années du XVIIIe siècle, à la description des manuscrits théologiques de la Bibliothèque impériale3, leur curiosité, je pense, aurait été éveillée par la façon dont est décrite cette copie du traité de Gerson : copie incomplète, est-il dit, si l’on se reporte aux éditions, mais où la partie manquante est remplacée par une réfutation ; on s’y efforce d’accuser Jeanne d’Arc de superstition et d’hérésie ; on y invoque l’intervention de l’Université, de l’Évêque et de l’Inquisiteur ; ce paraît être l’œuvre d’un théologien de Paris trop enclin peut-être à favoriser le parti des Anglais.

Cette conjecture timide méritait tout au moins d’être soumise à vérification. Quel était ce morceau accolé, dans le 163manuscrit de Vienne, à l’œuvre de Gerson ? une dissertation contemporaine ? ou un mémoire de basse époque, rempli d’arguments scolastiques et dépourvu de tout intérêt pour l’histoire ? Cette question, à vrai dire, me préoccupait peu quand, il y a quelques mois, je sollicitai et obtins le transport à Paris du manuscrit de Vienne. J’y cherchais, — et j’y ai trouvé, d’ailleurs, — des traités contemporains du concile de Bâle, des renseignements sur les affaires ecclésiastiques du XVe siècle, un mémoire de Jean de Pouilly, personnage qui doit faire l’objet d’une notice dans le tome XXXIV de l’Histoire littéraire de la France ; mais je ne me doutais pas, — car je n’avais pas non plus dépouillé par avance le répertoire de Denis, — que j’allais y rencontrer un texte nouveau intéressant la biographie de Jeanne d’Arc.

Description

Ce texte, parfaitement distinct de l’opuscule de Gerson, commence vers le milieu du fol. 323 v° ; il remplit tout le fol. 324 et le recto du suivant.

C’est bien, comme l’indiquait Denis, une réponse au mémoire du chancelier de Notre-Dame. Contra quem replicantur sequentia, tel est le titre mis en tête de cette réfutation, dont l’auteur, sans nommer Gerson, le désigne pourtant de la façon la plus claire. Il le tance, il lui fait la leçon, non sans recourir à quelque précaution oratoire, comme il convient en s’attaquant à un personnage aussi notable ; il retourne contre lui ses propres citations ; il tient à montrer qu’il possède autant et mieux que lui une œuvre dont la vogue fut grande au moyen âge, les Distiques de Denis Caton.

Datation : aux alentours du 8 septembre 1429

À première vue, on serait tenté d’attribuer à ce morceau une date postérieure de quatre ans à la mort de Jeanne d’Arc, car il est précédé de cette indication : 1435. In Concilia Basiliensi. Mais, à y regarder de plus près (et déjà Michel Denis s’en était rendu compte), cette mention et cette date, venant immédiatement après le mot Explicit, se rapportent au traité précédent : elles signifient que l’opuscule de Gerson fut copié à Bâle, pendant que le concile s’y tenait, en 1435.

L’œuvre qui nous intéresse fut sûrement rédigée du vivant de la Pucelle. L’auteur emploie le présent en parlant de Jeanne d’Arc : Si dixerunt qui factum illius Puellæ approbant quod a Deo invisibiliter mittatur… Cum commoveat simplices ad superstitiones. etc. De plus, en un passage où il s’agit des honneurs 164rendus à Jeanne d’Arc, il rappelle que l’Église prohibe le culte des vivants : cum nullus vita comite debeat sancto venerari.

Il est même facile de préciser davantage. D’une part, en effet, l’auteur adresse à Jeanne le reproche d’avoir engagé un combat le jour de la Nativité de la Vierge, allusion évidente à l’attaque de Paris, qui eut lieu le 8 septembre 1429 ; d’autre part, il ne produit aucun des arguments que fournit en si grand nombre aux ennemis de la Pucelle l’échec définitif de sa carrière héroïque, preuve qu’il écrit avant le drame de Compiègne (24 mai 1430). Cette réponse à Gerson est de la fin de l’année 1429, ou, au plus tard, des premiers mois de l’année suivante. J’ajouterai que, comme l’auteur semble ignorer encore la mort du chancelier, survenue à Lyon le 12 juillet 1429, il est logique de rapprocher plutôt du 8 septembre la date de sa composition.

L’auteur : un canoniste parisien

Que ce soit l’œuvre d’un Anglais ou d’un Français dévoué au parti d’Angleterre, il n’y a rien là qui puisse surprendre, et l’auteur le prouve suffisamment en qualifiant les partisans de Charles VII d’adversaires, et Jeanne elle-même d’ennemie. De plus, on voit qu’il appartient à l’Université de Paris, car il emploie l’expression consacrée dans le langage des suppôts : matris meæ Universitatis. Michel Denis l’a pris à tort pour un théologien : il est de la Faculté de droit. Je n’en veux pour preuve que sa façon de se poser en canoniste et ses perpétuels renvois au Décret de Gratien, aux Décrétales ou au Sexte, qui accompagnent, comme un refrain, chacune de ses réflexions.

Un clerc peu compétent ou de mauvaise foi

À dire vrai, l’à-propos de ses citations ne donne pas l’idée d’un grand clerc. Par moment, il torture les textes de telle manière qu’on serait presque tenté de suspecter sa bonne foi. Ainsi, veut-il prouver que des prédictions fausses dénotent nécessairement l’action du démon ? Il renvoie au passage de Gratien où les Juifs sont traités d’enfants du diable pour n’avoir pas suivi l’exemple d’Abraham4. Ailleurs, il soutient que la parole du Sauveur : Vous les connaîtrez à leurs fruits5, est la condamnation de Jeanne, dont l’influence s’est exercée dans un 165sens belliqueux ; or, il s’appuie sur un texte de Bède, qui, précisément, recommande d’interpréter les actes d’autrui avec indulgence, hormis le cas de crimes notoires, tels que vol, blasphème, etc.6 Enfin, veut-il prouver les facilités que donne aux femmes pour l’accomplissement d’actes illicites le port de l’habit masculin ? Il va chercher dans une bulle d’Innocent III l’exemple, fort mal approprié, d’abbesses qui entendaient les confessions de leurs religieuses, lisaient à haute voix l’Évangile ou prêchaient, sans recourir, bien entendu, à aucun travestissement7. C’est l’impudence brouillonne du pédant qui veut, à toute force, en imposer par ses citations, dont il se flatte que nul n’ira faire la vérification.

Un nouvel éclairage sur l’attitude de l’Université de Paris face à Jeanne d’Arc

On savait qu’au lendemain de la prise de Jeanne d’Arc l’Université de Paris, la première, avait réclamé le renvoi de la Pucelle devant l’Inquisiteur8. On soupçonnait même ce corps, alors entièrement inféodé à l’Angleterre, d’avoir jeté longtemps d’avance les bases du procès de Rouen. À cette œuvre préparatoire se rattachait, pensait-on, certain traité De bono et maligno Spiritu que l’Université fit composer, ou plus probablement transcrire avant le 22 septembre 14299. D’après un bruit dont un Vénitien résidant à Bruges se fit l’écho le 20 novembre de la même année, l’Université, à cette date, aurait même déjà porté à Rome une accusation contre Jeanne, à qui elle reprochait d’en faire accroire et de prophétiser l’avenir10. Jamais, à vrai dire, on n’avait trouvé trace d’aucun recours semblable au saint-siège, et il ne paraissait guère vraisemblable que l’Université eût voulu déférer au pape une cause qu’elle devait se croire très apte à instruire elle-même. Mais la question va s’éclairer d’un nouveau jour grâce au morceau fourni par le manuscrit de Vienne ; le rôle de l’Université durant cette première période sort du domaine des conjectures. Voici qu’un de ses membres relève, dès 1429, le gant jeté par Gerson. Aux arguments théologiques répondent des textes de droit canon. Les 166admirateurs de la Pucelle sont taxés de crédulité téméraire. Jeanne d’Arc elle-même est accusée formellement d’hérésie, et, dans sa passion haineuse, le décrétiste anonyme ne recule devant aucune des conséquences de sa dénonciation. Ce qu’il veut, il le dit, ou le sous-entend clairement, c’est provoquer l’initiative de l’Université, mettre en mouvement la double action de l’Évêque et de l’Inquisiteur (il ne songe guère, on le voit, à porter l’affaire en cour de Rome) ; c’est, enfin, aboutir sans retard à une condamnation. Le texte dont il se sert, emprunté à saint Jérôme, est des plus significatifs : Il faut tailler les chairs pourries ; il faut chasser la brebis galeuse du bercail !

Une préfiguration de l’acte d’accusation de 1431

Si l’accusation portée contre Jeanne est déjà celle qui doit triompher devant les juges de Rouen, il va de soi que les moyens employés pour l’étayer sont peu nombreux encore ; nul ne s’attend à ce que le décrétiste anonyme dresse contre la Pucelle, dès 1429, un réquisitoire en soixante-dix articles. Cependant, s’il laisse de côté le fait de la désobéissance aux parents, s’il n’allègue aucune preuve d’inconduite ou d’orgueil (ce qui mérite d’être noté), et s’il se borne à rappeler que Jeanne se dit envoyée de Dieu, sans entrer dans le détail des voix et des apparitions, il n’en est pas moins remarquable qu’il ébauche déjà et résume en quelque sorte tout l’acte d’accusation du 27 mars 1431. Ses reproches peuvent se ramener à six, qui se retrouveront tous dans l’acte d’accusation : port de l’habit d’homme ; influence belliqueuse ; inobservation des fêtes ; prédictions mensongères ; idolâtrie ; sortilèges.

Sur les deux premiers points, il n’y a rien à remarquer, sinon cette constatation, peu faite pour nous surprendre, que l’intervention de Jeanne avait amené en France une recrudescence de la guerre.

Au sujet de la violation des fêtes, notre auteur ne reproche pas seulement à la Pucelle son attaque sur Paris du jour de la Nativité de la Vierge, qui fit si grand scandale dans le monde anglo-français11, mais aussi les escarmouches du jour de l’Assomption 167aux environs de Montépilloy12, circonstance qui ne semble pas avoir été rappelée lors du procès de Rouen.

Il voudrait bien prendre la Pucelle en flagrant délit de mensonge ; mais, pour prouver que ses prédictions ne se sont pas réalisées, il n’a point la ressource que procureront plus tard aux juges de Rouen les derniers insuccès de Jeanne ; il ne peut prétendre qu’elle se soit trompée en annonçant, par exemple, la libération du duc d’Orléans ou sa propre délivrance13. Il n’essaie même pas de tirer parti de l’échec et de la blessure de Jeanne devant Paris ni de la prétendue promesse qu’elle aurait faite, le 8 septembre, de faire franchir les murailles, le jour même, aux troupes royales14, soit qu’il n’en sache rien, soit que cette promesse n’ait jamais existé que dans l’imagination des accusateurs de la Pucelle. Force lui est donc de se rejeter sur une autre prédiction, dont il n’y a trace nulle part ailleurs15. Jeanne d’Arc aurait annoncé qu’avant que le roi vînt à Reims, il y aurait grande guerre entre lui et certains princes : ce qui ne s’est point produit, ajoute triomphalement l’auteur. Or, il est bien certain que Jeanne n’a point énoncé de prédiction semblable, car nul n’en a parlé dans le procès de Rouen, et, si les accusateurs de Jeanne eurent une préoccupation constante, c’est bien de prouver, par la fausseté de ses prophéties, qu’elle était le jouet d’un esprit de mensonge : ils se fussent jetés avec empressement sur un argument aussi fort. Tout ce qu’on peut supposer, c’est que notre canoniste aura interprété très librement une des paroles de Jeanne, par exemple au sujet du duc Philippe le Bon. On sait que la Pucelle ne ressentait guère de tendresse pour les Bourguignons ; on avait pu l’entendre dire, ce qu’elle répéta au cours de son procès (le 24 février 1431) : Les Bourguignons auront la guerre s’ils ne font pas leur 168devoir16. Mais, de là à préciser que cette guerre éclaterait avant le sacre de Charles VII, il y a loin, et l’on ne voit pas quel intérêt Jeanne d’Arc aurait eu à augmenter, par cette sombre prédiction, les hésitations du roi, déjà bien trop porté à se laisser retenir par des conseils pusillanimes.

Apports historiques sur les accusations d’idolâtrie et de sortilèges

Notre auteur, au contraire, sera lu avec profit dans les articles qu’il consacre à l’idolâtrie et aux sortilèges. En beaucoup de contrées, affirme-t-il, on a élevé déjà, et l’on vénère des portraits et des statues de cette Pucelle, imagines et figuras, tout comme si elle était déjà béatifiée. Aveu précieux à retenir, sortant de la bouche d’un ennemi. Jamais le culte populaire rendu, de son vivant, à la libératrice n’avait été affirmé avec cette précision ; jamais, surtout, il ne l’avait été à cette date. Les témoignages que l’on avait sur les représentations de Jeanne, statues, médailles ou tableaux, sur le culte qu’on lui rendait, sur les messes et collectes dites à son sujet, dataient de l’époque du procès17. La seule peinture la représentant qu’elle se souvint avoir vue lui avait été présentée à Arras, quand elle était déjà captive, au mois de novembre 143018. Il est fort important de savoir que l’explosion de la reconnaissance et de la vénération publiques, constatée dès la fin de 1429, remonte aux premiers temps de la mission de la Pucelle.

En voulant la montrer coupable de sortilèges, notre auteur n’est pas moins digne d’attention. Chose curieuse, il ne parle ni de l’épée trouvée, sur les indications de Jeanne, derrière l’autel de l’église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, ni de la résurrection de l’enfant de Lagny attribuée à son intervention, ni de ses anneaux, ni de ses panonceaux, ni de son étendard, tous sujets tant ressassés dans les interrogatoires de Rouen.

Mais il est seul à rapporter, dans ces termes du moins, un curieux bruit qui doit avoir un fondement véritable : En 169plusieurs villes notables de l’obédience française, de jeunes enfants, dit-il, (innocentes,) lui ont, à ce qu’on rapporte, présenté des cierges allumés. Elle les a reçus, comme une sorte d’offrande, et même a fait tomber sur la tête de ces petits trois gouttes de cire ardente, en leur prédisant que, par la vertu de cet acte, ils ne pouvaient être que bons. Dans ce dernier trait, on devine trop aisément l’intention de trouver la preuve d’un sortilège. Le fait, d’ailleurs, sous une forme altérée, reparut dans le procès de Rouen et constitua la seconde partie de l’article LIX de l’acte d’accusation19. Là, il n’est plus question d’un usage observé en plusieurs villes notables de l’obédience de Charles VII, mais seulement d’une pratique constatée, à Saint-Denis, avant ou après l’attaque de Paris : Jeanne y aurait fait allumer des cierges et aurait répandu de la cire liquéfiée sur la tête de petits enfants, en leur prédisant ce qui leur arriverait dans la suite. Fait, d’ailleurs, que la Pucelle contesta formellement dans son interrogatoire du 28 mars 1431, refusant de se laisser mettre au rang des diseuses de bonne aventure20. Sous sa forme primitive, l’allégation est moins choquante, et probablement plus exacte. La scène, dans tous les cas, que décrit notre canoniste forme un tableau gracieux : ce groupe d’enfants agenouillés offrant des cierges allumés à la sainte populaire pourrait tenter le pinceau d’un peintre. Il n’est pas jusqu’au geste naïf de la Pucelle aspergeant de cire les petites têtes, comme par manière de remerciement, avec accompagnement de paroles encourageantes, qui ne rappelle la bonté accueillante de celle qui dit un jour (le 3 mars 1431) : Les pauvres venaient à moi, car je ne leur faisais point de peine, mais les supportais de mon mieux21.

J’ai hâte de laisser la parole au clerc parisien, dont le mémoire, on se le rappelle, forme suite et réponse à l’opuscule de Gerson.

J’ai tâché de traduire son latin d’une façon aussi littérale que possible.

Notes

  1. [1]

    Tabulæ codicum manuscriptorum præter græcos et orientales in bibliotheca Palatina Vindobonensi asservatorum. Edidit Academia Cæsarea Vindobonensis. Vol. II (Vindobonæ, 1869, in-8°), p. 357.

  2. [2]

    L’éditeur des Œuvres complètes de Gerson, Ellies du Pin, tout en le reproduisant (IV, 864), en contestait l’authenticité (I, LVII ; IV, 864). Mais ce jugement n’a été ratifié ni par Jules Quicherat, qui a publié de nouveau l’opuscule (Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc, III, 298-306), ni par les auteurs plus récents. Aucun doute n’est plus possible depuis qu’on possède le témoignage de Pancrazio Giustiniani (Chronique d’Antonio Morosini, éd. G. Lefèvre-Pontalis et L. Dorez, III, 233). J’ajouterai que, dans le ms. 4701 de Vienne (fol. 322 r°), ce morceau porte le titre suivant :

    Lugduni, 1429, 14 maii, in vigilia Pentecostes, post signum habitum Aurelianis in depulsione obsidionis Anglicane, tractatus domini Johannis de Jarson, cancellarii Parysiensis, de Puella et credulitate sibi adhibenda.

  3. [3]

    Michel Denis, Codices manuscripti theologici bibliothecæ Palatinæ Vindobonensis latini aliarumque Occidentis linguarum, vol. II (Vindobonæ, 1800, in-fol.), c. 2292.

  4. [4]

    Décret de Gratien, II, XXII, 2.

  5. [5]

    Math., VII, 20.

  6. [6]

    Décrétales de Grégoire IX, V, XLI, 2.

  7. [7]

    Décrétales de Grégoire IX, V, XXXVIII, 10.

  8. [8]

    Quicherat, Procès, I, 9 ; Aperçus nouveaux sur l’histoire de Jeanne d’Arc (Paris, 1850, in-8°), p. 96.

  9. [9]

    Denifle et Chatelain, Chartul. Univ. Paris., IV, 515.

  10. [10]

    Chronique d’Antonio Morosini, III, 233.

  11. [11]

    Voir surtout, en dehors du Procès, le passage du Bourgeois de Paris (éd. Tuetey, p. 246) et la délibération du chapitre de Notre-Dame (ibid., p. 244, note 1).

  12. [12]

    Voir Jean Chartier, le Journal du siège, Monstrelet (Quicherat, Procès, IV, 83, 193, 386), Lefèvre de Saint-Remy (éd. Morand, II, 147), Perceval de Cagny (éd. Moranvillé, p. 162).

  13. [13]

    Art. XXXIII de l’acte d’accusation (Procès, I, 252-254).

  14. [14]

    Art. LVII de l’acte d’accusation (Procès, I, 298).

  15. [15]

    Voir les Procès et aussi la récapitulation des prédictions de Jeanne dans le Summarium et dans la Recollectio de Jean Bréhal (Lanéry d’Arc, Mémoires et consultations en faveur de Jeanne d’Arc. Paris, 1889, in-8°, p. 95, 427).

  16. [16]

    Respondit quod, postquam intellexit illas voces esse pro rege Franciæ, ipsa non dilexit Burgundos. Item, dixit quod Burgundi habebunt guerram, nisi faciant quod debent. — (Procès, I, 66 ; cf. p. 108, 251).

    Voir aussi comme Jeanne d’Arc explique une des promesses par elle faites au roi :

    Dixit quod ipsa loquebatur de toto regno, et quod, si dominus Burgundia ; et alii subditi regni non venirent ad obedientiam, rex suus per vim faceret eos venire. — (Ibid., p. 232.)

  17. [17]

    Art. LII de l’acte d’accusation (Procès, I, 290). Cf. p. 101.

  18. [18]

    Ibid., p. 292.

  19. [19]

    Procès, I, 304.

  20. [20]

    À Saint-Denis, Jeanne avait été marraine de deux enfants (ibid., p. 103). Le fait qu’on lui reprocha avait peut-être quelque connexion avec les rites observés lors de ces deux baptêmes.

  21. [21]

    Ibid., p. 207.

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