E. de Bouteiller, G. de Braux  : La famille de Jeanne d’Arc (1878)

Généalogie

89La famille de Jeanne d’Arc
Généalogie. — Armorial.

Timbre des armoiries de Charles du Lys. D’après les lettres patentes de 1612 (La famille de Jeanne d’Arc, Bouteiller et Braux, 1878)
90Timbre des armoiries de Charles du Lys. D’après les lettres patentes de 1612.
La famille de Jeanne d’Arc (Bouteiller et Braux, 1878) vignette Généalogie

91Généalogie

Chapitre I
Famille de la Pucelle

Descendance de Jacques d’Arc
Jacques d’Arc

I. — Jacques d’Arc, né à Ceffonds, près Montiérender, en 1380, mort en 1431, ép. Isabelle Romée, de Vouthon6, née en 1387, morte le 28 ou 29 novembre 1458, d’où :

Jacques ou Jacquemin d’Arc du Lys, mort après 1430 et avant 1455, ép. N., d’où Jeanne du Lys, mariée à son oncle Jean du Lys. (Le reste de sa postérité est inconnu.)

Catherine d’Arc, ép. Colin, maire de Greux (celui qui fut entendu en qualité de témoin dans le procès en réhabilitation), morte sans postérité avant 1429.

Jehan d’Arc du Lys, écuyer, capitaine de 92Chartres, prévôt de Vaucouleurs, rapporté ci-après (chap. II).

Jehanne, la Pucelle d’Orléans, née à Domremy, le 6 janvier 1412, brûlée par les Anglais à Rouen, le 30 mai 1431.

Pierre d’Arc, le chevalier du Lys, rapporté ci-après (chap. II).

Jacques d’Arc, père de la Pucelle, eut deux frères :

Nicolas d’Arc, mort avant 1411. Sa veuve, nommée Jeanne, l’une des marraines de la Pucelle, aurait épousé en secondes noces (selon M. Vallet de Viriville) Durand Laxart, qui conduisit l’héroïne à Vaucouleurs. Nous inclinerions plutôt à voir en Jeanne, femme de Durand Laxart, une sœur de Jacques d’Arc. Jeanne mourut avant 1456. Postérité inconnue.

Jehan d’Arc.

M. Vallet de Viriville identifie ce Jehan d’Arc avec celui qui fut nommé par le roi Charles VII en 1436 arpenteur du Roy pour les bois et forêts au département de France. Nous n’y faisons pas d’objections.

Rien d’impossible non plus à ce qu’un lien de filiation ou de parenté existât entre la famille de la Pucelle et Jehan d’Arc, marchand drapier àTroyes, mort en 1375.

Cf. Vallet de Viriville, Nouvelles Recherches sur la famille et le nom de Jeanne Darc, p. 10 et 43, et aussi Ch. du Lis, éd. Vallet de Viriville, p. 28.

93Isabelle Romée, mère de la Pucelle, eut un frère et une sœur :

Jehan Romée, dit de Vouthon ;

Aveline Romée, mariée à Jehan de Voiseul.

(Voir leur descendance au chapitre IV, généalogies AA et BB.) Cf. Ch. du Lis, p. 29.

Chapitre II
Descendance de Jehan du Lys, second frère de la Pucelle

Descendance de Jehan du Lys
Jehan d’Arc du Lys

II. — Jehan d’Arc du Lys, écuyer, capitaine de Chartres et de Vermandois, prévôt de Vaucouleurs, mort après 1468, ép. Jeanne du Lys, sa nièce, d’où :

Claude du Lys, procureur fiscal des seigneuries de Greux et Domremy, né vers 1450, mort vers 1525, ép. Nicole Thiesselin, de Trécy, d’où huit filles, savoir : 1° Jeanne, ép. Nicolas Robinet, dit Hurlot, de Vaucouleurs, d’où : François Hurlot, curé de Domremy en 1555, et en deuxièmes noces, avant 1516, Gérard Gobin ; 2° Claire, ép. Estienne Morise, de Coussey ; 3° Didon, née en 1480, ép. Moricet Thierret, de Maxey-sous-Void, d’où : Claude et Didier Thierret, dits Daly ; 4° Anne, ép. en 1505 Monget Gautrinot, de Coussey ; 5° Marguerite, ép. Jean Thiriot, de Horville ; 6° Billon ou Sibille, ép. en 1498 Jean de Brixey, d’où : François de Brixey, praticien à Vaucouleurs en 1555 ; 7° et 8 ° Catherine et Barbe.

94Étienne ou Thévenin du Lys, qui suit.

Marguerite du Lys, menée à Orléans par sa grand-mère Isabeau chez son oncle Pierre, ép. vers 1468 Antoine de Bonnet, alias Brunet, seigneur de Mont, paroisse de Saint-Denys-en-Val, près Orléans. Elle vivait encore en 1501, époque où elle héritait, avec les sieurs Tallevart, de Jean du Lys dit la Pucelle, son cousin, et était morte en 1502, époque à laquelle son mari transigeait avec les mêmes cohéritiers.

Du mariage de Marguerite du Lys avec Antoine Brunet naissent plusieurs enfants : 1° Jean de Brunet, ép., par contrat du 19 novembre 1519, Catherine de Thiville, fille de Guillaume de Thiville et de Marie de Laforest ; 2° et 3° Antoine et Jeanne de Brunet, morts avant 1532 sans postérité connue.

(Antoine de Brunet, veuf de Marguerite du Lys, épousa en secondes noces Marguerite Potin et en eut des enfants parmi lesquels François de Brunet et Claudine qui épousa Luc Desouches7.)

Étienne ou Thévenin du Lys

III. — Étienne ou Thévenin du Lys, écuyer, vivant en 1549, ép. Anne de Seraumont (de la maison de Marchéville), d’où :

Claude du Lys, prêtre, qui en plusieurs écrits latins est appelé Claudius Lilius et a Lilio, curé de Domremy, ensuite retiré à Neufchâteau, enterré dans l’église paroissiale de Domremy, en la chapelle N.-D.-de-la-Pucelle ;

Didier du Lys, qui suit (voir) ;

Didon du Lys, ép. Étienne Thierel ou Thierely ; vivait veuve en 1557, sans hoirs ;

954° et 5° Nicolas et François du Lys, morts sans alliance.

Didier du Lys

IV. — Didier du Lys, seigneur de Gibeaumeix, gendarme de la compagnie du duc de Guise, mort en 1557, ép. Nicole de Brixey, de Gombervaux, morte aussi en 1557, d’où :

Jeanne du Lys, épouse, avant 1552, Olry Colin des Hazards, écuyer, d’où postérité (voir généalogie A) ;

Claude du Lys, écuyer, enseigne, maître d’hôtel et capitaine des arquebusiers a cheval du comte de Salm, mort à Nancy sans alliance, enterré à la primatiale de Saint-Georges ;

Antoine du Lys, qui suit, (voir) ;

Françoise du Lys, née en 1536, vivant en 1613, ép. Jean de Bonnaire, écuyer, demeurant à Vaucouleurs, hé en 1531, d’où postérité (voir généalogie B) ;

Barbe du Lys, née en 1537, vivant en 1613, ép. en premières noces Blaise Vincent et en deuxièmes Mengin Hierosme, écuyer à Domremy ;

6° et 7° Nicolas et Nicole du Lys ;

François du Lys, chevalier de Malte, mort en 1580.

Ces trois derniers morts sans alliance.

Didon du Lys, née vers 1540, morte en 1628, ép. Gérard Noblesse, écuyer, demeurant à Domremy, d’où Claude Noblesse, curé dudit lieu, vivant en 1610.

Antoine du Lys

V. — Antoine du Lys, écuyer, seigneur de Gibeaumeix, commissaire de l’artillerie de Lorraine, reconnu dans sa noblesse en 1573, mort avant 1596, ép. Isabeau Albert, née en 1545, d’où :

Jean-Jacques du Lys, qui suit, (voir) ;

96Claude du Lys, ép. François de Naves, écuyer, seigneur dudit lieu, demeurant à Champougny8 ;

Claude du Lys, écuyer, seigneur de Séfonds, demeurant a Vaucouleurs, ép. N., dame de Montigny9, d’où : Élisabeth du Lys, ép. Jean le Picard (voir généalogie G) ;

Catherine du Lys, ép. Louis Massis, lieutenant-général au bailliage de Champigny10, comté de Bourgogne ;

5° et 6° Deux filles, mortes sans alliance connue.

Jean-Jacques du Lys

VI. — Jean-Jacques du Lys, écuyer, seigneur de Gibeaumeix, exempt des gardes du duc de Lorraine, mort en 1616, ép. Claire de Lépine, fille du lieutenant de ces gardes, d’où :

Renée du Lys, ép., par contrat du 26 janvier 1630, François Mynette, écuyer, d’où postérité (voir généalogie D) ;

2° et 3° François et Hector du Lys, morts sans alliance après 1630.

Généalogie A.
Descendance de Jeanne du Lys et de Colin des Hazards
Jeanne du Lys

V. — Jeanne du Lys, ép. Olry Colin des Hazards, fils de Mengin, frère de Hugues des Hazards, évêque et comte de Toul, avec lequel elle vivait en 1552, d’où :

Mengin des Hazards, rapporté ci-après (voir) et 97dont nous suivrons la postérité jusqu’à nos jours.

Gérard des Hazards

VI. — 2° Gérard des Hazards, ép. N., d’où :

Olry, qui suit (voir) ;

Evrard ;

Idotte.

Olry des Hazards

VII. — Olry des Hazards, ép. Pierrotte Trévelle, fille de Bertinot Trévelle, d’où :

Olry, qui suit (voir) ;

Idotte, ép. Didier Colin, prévôt de Frouard.

Olry II des Hazards

VIII. — Olry II des Hazards, ép. Nicole de Bouzet de Gondrecourt, d’où : 1° Nicolas, 2° Mengin, 3° Gérard, postérité nulle ou inconnue.

Mengin des Hazards

VI. — Mengin des Hazards, seigneur de la Grange-aux-Bois, ép. Catherine Jeannot, d’où :

Milo des Hazards

VII. — Milo des Hazards, mort le 27 décembre 1621, seigneur de Chaudeney, du chef de sa femme, ép. Catherine du Pasquier, fille de Regnault du Pasquier, échevin de Toul, et de Libaire Boileau, morte le 17 avril 1622, d’où :

Regnault des Hazards, auteur de la branche de Languedoc (ci-après rapportée) ; 2° Gérard, 3° Hugo, qui suit (voir) ;

Marguerite des Hazards, ép. Jean Mareschal, seigneur de Saulxerotte en partie, mort le 9 décembre 1624, enterré en l’église paroissiale de Vézelize ;

Élisabeth, 6° Françoise, mortes sans alliance.

Hugo des Hazards

VIII. — Hugo des Hazards, ép. Madeleine des Hazards sa cousine, d’où :

Jean-Collin des Hazards

IX. — Jean-Collin des Hazards, ép. Marie Doulcet, d’où :

Didier des Hazards

X. — Didier des Hazards, habitant Frouard en 1654, ép. N., d’où :

Charles des Hazards, curé de Vaux-la-Petite.

François des Hazards

XI. — 2° François des Hazards, procureur fiscal en la prévôté de Ligny, dp. N., d’où :

Catherine des Hazards

XII. — Catherine des Hazards, ép. Charles-Hyacinthe de Piat, 98cadet de S. A. R. le duc Léopold, mort en 1748, seigneur de Braux et Naives-en-Blois11.

Branche de Languedoc
Regnault des Hazards

VIII. — Regnault des Hazards quitta la Lorraine vers 1623 et se fixa à Foix où il épousa Anne de Sabenac, d’où :

Jacques des Hazards

IX. — Jacques des Hazards, né à Foix en 1639 (son nom est écrit des Hazards dans l’inventaire des biens de son père du 22 mars 1641 et le testament de sa mère du 10 septembre 1643 ; il est écrit des Azards dans un acte de vente du 15 décembre 1676, et enfin Desazars dans le contrat de mariage et l’acte de mariage de son fils des 9 et 21 juillet 1711 ; cette dernière orthographe a prévalu) : il épousa en 1676 Jeanne Cordé, d’où :

Gérard Desazars

X. — Gérard Desazars, né vers 1680, consul de la bourse de Toulouse, où il mourut le 10 juin 1745. ép. en 1711 Bertrande de Turrenq, morte à Toulouse le 23 mars 1764, d’où :

Jean-François Desazars, qui suit (voir) ;

Jeanne, née à Toulouse en 1714, ép. N. Montesquieu de Buger ;

Françoise, sœur jumelle de Jeanne, ép. Joseph de Boutonier, trésorier de France à Toulouse ;

Jeanne-Thérèse, née à Toulouse en 1716, ép. J.-B. Borrel de Casque, capitoul de Toulouse en 1752, d’où postérité ;

François Géraud, prêtre prébendier du chapitre 99Saint-Étienne de Toulouse, né en 1719, mort en 1788 ;

Marie, née à Toulouse en 1721, mariée à N. de Mailhebiou en 1751 ;

Marie-Rose, née à Toulouse en 1728, ép. N. Dalmas en 1751 ;

Jeanne-Élisabeth, née à Toulouse en 1729.

Jean-François Desazars

XI. — Jean-François Desazars, seigneur de Montgailhard, Saint-Christol, etc., né le 4 octobre 1712, capitoul en 1753, mort le 13 mars 1790, ép. Jeanne-Marie de Peytieu, morte le 8 juillet 1789, d’où :

Bertrande-Guillemette-Gabrielle, née en 1752 ;

Catherine Françoise, née en 1753 ; toutes deux religieuses au couvent de N.-D. ;

Guillaume-Joseph-Jean-François, qui suit (voir) ;

Joseph-François-Augustin, né en 1755 et mort avant 1789 ;

Françoise, née en 1756, ép. en 1780 Joseph d’Angrézas, avocat au parlement ;

Thérèse-Pascale-Joséphine, née en 1758, décédée avant 1789 ;

Marie-Anne, née en 1759, ép. en 1786 Jean-Emmanuel Legendre, avocat au parlement ;

Louise-Rose, née en 1760, morte célibataire en 1820 ;

Jeanne-Marie-Thérèse, née en 1761, mariée à N. de Mailhebiou ;

10° Raymonde-Élisabeth, née en 1762, morte en bas âge ;

11° Jeanne-Marie-Joséphine, née en 1764, ép. J.-Jacques-Henri Ballet de Colomiès ;

12° Joseph-Jean-François-Gabriel, né en 1765 ;

13° Catherine-Guillemette, née en 1767, ép. Louis Boulet, écuyer ;

10014° Jean-François, receveur central des contributions directes à Villefranche ;

15° Marie-Guillemette, née en 1772, ép. le chevalier Jean-François Varennes de Montréal.

Guillaume-Joseph-Jean-François, baron Desazars

XII. — Guillaume-Joseph-Jean-François, baron Desazars, né en 1754, et premier président de la cour de Toulouse, créé baron par lettres du 22 octobre 1810, mort le 14 novembre 1831, ép. Marie-Rose-Charlotte Pietro di Lombardi, d’où :

Jean-Guillaume-Prosper, baron Desazars

XIII. — 1° Jean-Guillaume-Prosper, baron Desazars, né le 9 février 1796, officier de cavalerie, mort le 27 janvier 1863 à Paris, ép. en 1846 Aimée-Adélaïde-Louise du Pressoir, d’où deux filles : 1° Marie-Blanche, mariée à Adrien Davy de Virville, d’où deux enfants ; 2° Aimée-Fernande-Louise, mariée en 1870 à Alexandre, marquis de Patras de Campaigno, d’où deux enfants.

Jacques-François-Léon, qui suit (voir) ;

Clément-Roger-Eugène Désazars, né à Toulouse le 23 août 1804, ép. le 21 février 1841 Émilie-Anne-Raphaël-Marie-Rose de Lugo, d’où Auguste-Marie-Jules, né le 31 mars 1842, ép. Thérèse de Brémond d’Ars, d’où deux enfants, Jacques et Andrée ;

Jules, mort en bas âge.

Jacques-François-Léon, baron Desazars

XIII. — Jacques-François-Léon, baron Desazars, né le 4 juin 1800, mort le 16 février 1869, chevalier de la Légion d’honneur, confirmé dans son titre par décret du 20 janvier 1864, ép. le 26 mai 1836 Yolande-Marie-Jeanne-Eudoxie d’Holier, d’où :

Marie-Louis, qui suit (voir) ;

Léonie-Prospérie-Marie, née le 14 juillet 1840, ép. le 28 juin 1869 Jean-Marie-Édouard, dit Paul de Raynal .

Marie-Louis, baron Desazars

101XIV. — Marie-Louis, baron Desazars, né le 16 mai 1837, procureur de la république à Alby, chevalier de Charles III, ép. le 26 novembre 1872 Maria-Alexandrine-Telcide-Augustine Duplan, d’où un fils :

Charles-Marie-Guillaume

XV. — Charles-Marie-Guillaume, dit Guy, né le 13 octobre 1873.

Généalogie B.
Descendance de Françoise du Lys et de Jean de Bonnaire
Françoise du Lys

V. — Françoise du Lys, ép. Jean de Bonnaire, écuyer à Vaucouleurs, d’où :

Gaspard de Bonnaire

VI. — 1° Gaspard de Bonnaire, rapporté ci-après (voir) ; 2° Théode de Bonnaire, chanoine de Vaucouleurs ; 3° Jacotte de Bonnaire, ép. noble Nicolas Fransquin à Vaucouleurs, d’où :

1 ° Françoise Fransquin, qui suit (voir) ; 2° Claude Fransquin, chanoine à Vaucouleurs ; 3° Jean Fransquin, 4° Anne Fransquin, ces deux derniers morts sans alliance.

Françoise Fransquin

VII. — Françoise Fransquin, ép. Jean Beguignon, gruyer de Vaucouleurs, d’où deux filles, nées en 1627 et 1628.

Gaspard de Bonnaire

VI. — Gaspard de Bonnaire, écuyer, transigea le 10 décembre 1598 avec Françoise du Lys sa mère, ép. N., d’où :

Claude de Bonnaire

VII. — Claude de Bonnaire, ép. en 1608 Louis Gillot, d’où :

Claude Gillot du Lys

VIII. — Claude Gillot du Lys, ép. par contrat du 30 décembre 1630, Jean Perrin, capitaine et gruyer d’Ancerville et commissaire des guerres, d’où :

Nicolas Perrin du Lys

102IX. — Nicolas Perrin du Lys, chevalier, commandeur de Malte, abbé commendataire de Freistroff et auparavant commandant pour S. M. T. C. à Cranendonck, Mazeich, Belfort, Thionville et autres lieux, déclaré gentilhomme par S. A. R. le duc Léopold Ier au mois de décembre 1700.

Généalogie C.
Descendance d’Élisabeth du Lys et de Jean le Picard
Élisabeth du Lys

VII. — Élisabeth du Lys, dame de Montigny, ép. Jean le Picard, seigneur de Fulaine, originaire de Champagne, président du bailliage de Vaucouleurs, d’où :

Joseph le Picard du Lys

VIII. — 1° Joseph le Picard du Lys, écuyer, seigneur de Fulaine, mort sans alliance ; 2° Nicole le Picard du Lys, ép. François d’Arbamont, écuyer, conseiller du roi, président et prévôt de Vaucouleurs, qui suit (voir) ; 3° N. le Picard, prêtre, chanoine de Vaucouleurs ; 4° Joseph le Picard, seigneur de Montigny, ép. la fille, du seigneur de Grandpré, capitaine de cavalerie ; mort sans postérité.

Nicole le Picard du Lys

IX. — Du mariage de Nicole le Picard et de François d’Arbamont sont issus : 1° Bertrand, 2° Alexis, 3° Gaspard, 4° Claude, 5° Marie-Anne, 6° Élisabeth, 7° Agnès, 8° Claire et 9° Marguerite d’Arbamont. Ces neuf enfants sont morts sans postérité, la dernière, au commencement de ce siècle, à un âge avancé.

(Les preuves de Joseph le Picard ont été produites devant Mgr Larcher, intendant de la province de Champagne au mois de novembre 1699. Voir ci-après aux Preuves du chap. II.)

103Généalogie D.
Descendance de Renée du Lys et de François Mynette
Renée du Lys

VII. — Renée du Lys, ép. le 26 janvier 1630 François Mynette, fils de Demenge Mynette, écuyer, clerc juré et greffier au bailliage de Gondrecourt, et de Marthe des Hazards, d’où :

Jean-Dominique, qui suit (voir) ; 2° Louis ; 3° Claude ; 4° Claire Mynette ; ces trois derniers mineurs en 1652.

(Ces trois derniers noms sont tirés d’un acte d’émancipation du 23 avril 1652, fait après la mort de leur père par-devant noble Marchal, maître ès lois, lieutenant particulier au bailliage de Gondrecourt.)

Jean-Dominique Mynette

VIII. — Jean-Dominique Mynette, avocat au parlement, lieutenant particulier au bailliage de Gondrecourt, ép. demoiselle Charlotte Marchal, fille de noble homme François Marchal, lieutenant particulier au même bailliage, d’où :

Marie-Françoise Mynette

IX. — Marie-Françoise Mynette, ép. le 22 septembre 1682 messire Jean Haldat du Lys, écuyer, sieur de Bonnet et de la Tour-Saint-Blaire, capitaine et prévôt de Gondrecourt. (Voir leur descendance, généalogie G.)

104Chapitre III
Descendance de Pierre du Lys, troisième frère de la Pucelle

Nota. — Se reporter, au sujet des premières générations de cette généalogie, à la Note afférente à la page 47 du présent ouvrage.

Descendance de Pierre du Lys
Pierre d’Arc du Lys

II. — Pierre d’Arc, le chevalier du Lys, seigneur de l’Île-aux-Bœufs, près Orléans, mort avant 1467, ép. Jeanne Baudot, de Domremy, morte aussi avant 1467, d’où :

Jean du Lys l’aîné, dit de la Pucelle, seigneur de Villiers-Charbonneau, seigneur de Baignaulx, paroisse de Sandillon, mort en 1501 sans hoirs, ép., par contrat du 27 mars 145712, Macée de Vesines, fille de Jean de Vesines et de Marie Gouygnette.

D’après l’enquête de 1551, Pierre du Lys aurait épousé une seconde femme, qui serait, selon toute apparence, Jeanne de Prouville, d’où :

Jean du Lys le jeune, qui suit (voir) ;

Helwide ou Hauvy du Lys13, née vers 1450, morte en 1530, élevée en Lorraine par son oncle Jean, ép. en 1467 Étienne Hordal (voir généalogie E) ;

Jehanne (alias Catherine l’aînée) du Lys, ép. 105François de Villebresme, d’où postérité (voir généalogie F) ;

Catherine du Lys la jeune, ép. Georges Haldat, d’où postérité. (Voir généalogie G.)

Jean du Lys

III. — Jean du Lys le jeune, écuyer, échevin d’Arras, reçu bourgeois de ladite ville sans perdre sa noblesse, mort vers 1492, ép. Anne de Villebresme, d’où :

Jean du Lys, qui suit (voir) ;

N. du Lys, écuyer, ép. N. Dyrodor de la Questerie, d’où postérité. (Voir au chap, V, généalogie CC.)

Jean du Lys

IV. — Jean du Lys, écuyer, dit le capitaine Grand-Jehan et le Picard, compagnon d’armes de Bayard, mort en 1540, ép. à Paris, vers 1515, N., d’où :

Michel du Lys

V. — Michel du Lys, écuyer, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Henri II, mort en 1562, ép. N., d’où :

Charles du Lys qui suit (voir) ;

Luc du Lys, né vers 1560, écuyer, seigneur de Reine-Moulin, conseiller secrétaire du roi, mort après 1628, sans postérité de son mariage avec Louise Collier, veuve du Vivier ;

Jacqueline du Lys, née vers 1561, morte après 1613, sans postérité de son mariage avec Jean Chanterel, seigneur de Bezons, Gordon et Champigny, conseiller du roi et auditeur à la Chambre des Comptes.

Charles du Lys

VI. — Charles du Lys, né vers 1559, avocat général de la Cour des Aides, mort vers 1632, ép. Catherine de Cailly14, d’où :

Charles du Lys

106VII. — 1° Charles du Lys, né en 1585, principal du collège de Boissy, mort en 1629 sans alliance ;

N. du Lys, fiancé en 1628 à N. de Cailly, paraît être mort sans alliance ;

Françoise du Lys, ép. Louis Quatrehommes, conseiller à la Cour des Aides, d’où postérité (voir généalogie H) ;

Catherine du Lys, ép. Richard de Pichon, trésorier de Guyenne, d’où :

François et Valentine de Pichon du Lys.

Entrés au Carmel d’après la généalogie empruntée aux papiers de Peyresc et publiée par M. Vallet de Viriville. Selon d’autres, François eut postérité. (Voir au chap. V, généalogie DD.)

Généalogie E.
Descendance de Helwide du Lys et d’Étienne Hordal
Étienne Hordal

III. — Étienne Hordal, gentilhomme champenois, avait ép. en premières noces Jehanne N., de laquelle il eut un fils, Simonin Hordal, qui eut une fille, Édeline Hordal, ép. Claudin Raulin, dont elle était veuve en 1596.

Par contrat du 4 juillet 1467, il ép. en secondes noces Helwide ou Hauvy du Lys, demeurant à Burey-la-Côte, et se fixa avec elle à Barisey-au-Plain, d’où :

Vaultrain Hordal, qui suit (voir) ;

Jean-Étienne Hordal, dont la postérité sera rapportée ci-après (voir) ;

Claude Hordal, prieur commendataire de Bleurville, gouverneur du prieuré de N.-D. de Nancy en 1541, archidiacre de St-Nicolas-de-Port en 1542, 107chanoine et grand-doyen de la cathédrale de Toul ;

Comtesse Hordal, ép. Mansuy Boulanger, de Burisey, d’où : Mansuette-Bietrix Boulanger, ép. Jean Perrin de Grésilles, citain de Toul.

Vaultrain Hordal

IV. — Vaultrain Hordal, né en 1475, ép. N. à Nancy et se fixe dans cette ville, d’où deux filles mortes sans alliance, et :

Nicolas Hordal

V. — Nicolas Hordal, né en 1508, ép. N., d’où :

Jean Ier Hordal

VI. — Jean Ier Hordal, né en 1542, docteur en droit, professeur et doyen de l’université de Pont-à-Mousson, conseiller d’État de Lorraine, auteur de l’Histoire de la Pucelle, publiée en 1612, mort le 10 août 1618, ép. Sibile Estienne, d’où :

Jean II (alias par erreur François) Hordal, qui suit (voir) ;

Charles Hordal, dont la postérité sera rapportée ci-après (voir) ;

Nicolas Hordal, doyen de l’église paroissiale de Brisach et membre du conseil souverain d’Alsace, bienfaiteur du pèlerinage célèbre de Notre-Dame-des-Trois-Épis ;

Christophe Hordal, abbé de Saint-Remi de Lunéville ; et plusieurs autres morts en bas âge.

Jean II Hordal

VII. — Jean II (alias par erreur François) Hordal, né en 1590, procureur général de la terre et prévôté de Prény, conseiller d’État, mort en 1631 à Bruxelles où il avait été envoyé par le duc Charles IV, ép. Jeannon Mauljean, morte en 1657, d’où :

Jean III Hordal

VIII. — Jean III Hordal, docteur endroit, professeur, doyen de l’université de Pont-à-Mousson, né en 1619 et mort le 21 février 1699, enterré dans l’église du couvent des Clarisses, ép. Anne Raulin, fille d’Adam Raulin et d’Antoinette de Salones, d’où :

François, qui suit (voir) ;

108Nicolas, curé en Alsace ;

Charles, abbé de Lunéville et doyen de l’église de Brisach après son oncle. Il permuta ce dernier bénéfice contre un canonicat de Strasbourg, et fut enfin nommé chanoine de Saint-Dié, où il mourut en 1625.

Anne-Dieudonnée, ép. Michel Maurin, chevalier, seigneur de Villeroy, capitaine de cavalerie au service de France.

Catherine, ép. en 1680 Nicolas Mandre, d’où postérité rapportée ci-après. (Voir généalogie I.)

François Hordal

IX. — François Hordal du Lys, écuyer, seigneur de Vannecourt, né en 1654, conseiller au parlement de Metz, où il fut reçu le 2 mai 1698, mort en 1732, ép. Dieudonnée de Flavigny, morte en 1703, d’où :

Antoinette, née en 1689, ép. Frédéric Le Duchat, écuyer, conseiller au parlement de Metz, d’où postérité rapportée ci-après (voir généalogie J) ;

Pierre-François, né en 1689 ;

François, né en 1691 ;

Morts tous deux sans alliance.

Après la mort de sa première femme, François Hordal du Lys ép. en 1718 Marguerite de Taille-Fumyr, fille de Charles de Taille-Fumyr, seigneur de Moranville, procureur général de la Cour souveraine de Lorraine, et de Henriette de Mageron. Il n’en eut pas d’enfants.

Charles Hordal du Lys

VII. — Charles Hordal du Lys, second fils de Jean Ier et de Sibile Estienne, écuyer, conseiller d’État de Lorraine, ép., par contrat du 15 décembre 1633, à Pont-à-Mousson, Marie Richard, petite-fille de Jean Mauljean, maître-échevin de cette ville, d’où :

Charles II Hordal du Lys

109VIII. — Charles II Hordal du Lys, écuyer, capitaine au régiment de Roze, ép. Gabrielle de Jensse ; mort sans postérité.

Jean-Étienne Hordal

IV. — Jean-Étienne Hordal, second fils d’Étienne et d’Helwide du Lys, mort en 1575, ép. Alix de Tannoys, d’où :

Claude, prêtre, curé de Mézières ;

Henry ;

Simon ;

Antoine ;

Érard, qui suit (voir) ;

Sébastien, prêtre, curé d’Andilly ;

Marie, ép. Didier Guillot, d’où postérité rapportée ci-après (voir généalogie K) ;

Jeanne, ép. Didier Aubert, morte sans hoirs ;

Étienne, chanoine et grand-doyen de l’église de Toul en 1569, qui fonda la chapelle de Notre-Dame-de-Consolation à Lucey, celle de Notre-Dame de Barisey-au-Plain, fit son testament le 18 avril 1612 ;

10° Barbe, ép. Didier Roger ;

11° Claude, ép. Vautier d’Ourches, dit de Savigny ;

12° Nicole, ép. Bernard Mauljeant, d’où postérité rapportée ci-après. (Voir généalogie L.)

Érard Hordal du Lys

V. — Érard Hordal du Lys, ép. Claudon Frémy, alias Claudette Frémyn, d’où :

Étienne, chanoine et grand-doyen de la cathédrale de Toul, mort en 1636 ;

Alix, ép. François Henry ;

Sébastienne, ép. Claude de Gratas, écuyer, ingénieur du roi, d’où postérité rapportée ci-après (voir généalogie M) ;

Mangeon, ép. Pierre Pagel, d’où postérité rapportée ci-après (voir généalogie N) ;

110Claudine, ép. Jean Marchal, d’où postérité rapportée ci-après (voir généalogie O) ;

Pierre.

Nicolas Hordal du Lys

VI. — 7° Nicolas Hordal du Lys, écuyer, ép. demoiselle Barbe Desgabets d’Ancemont, d’où :

Jeanne Hordal du Lys

VII. — Jeanne Hordal du Lys, morte le 10 décembre 1690, ép. messire Nicolas Durand de Dieulx, écuyer, lieutenant-général en la mairie du ban de Dugny, d’où postérité rapportée ci-après. (Voir généalogie P.)

Généalogie F.
Descendance de Jeanne du Lys et de François de Villebresme15
Jeanne du Lys

III. — Jeanne (alias par erreur Catherine) du Lys, ép. François de Villebresme, receveur du domaine d’Orléans, originaire de Blois, d’où :

Marie de Villedresme

IV. — Marie de Villebresme, ép. Jacques le Fournier, d’où postérité. (Voir généalogie Q.)

Généalogie G.
Descendance de Catherine du Lys et de Georges Haldat
Catherine du Lys

III. — Catherine du Lys, ép. Georges Haldat, capitaine d’infanterie au service de France, d’où :

Jacques Haldat du Lys

IV. — Jacques Haldat du Lys, écuyer, né le 10 mai 1508, avocat au Parlement de Paris, ép. le 6 juin 1544 Susanne Raulin, fille de Gaspard Raulin et de feue Françoise de Bar, d’où :

Jean Haldat du Lys

111V. — Jean Haldat du Lys, écuyer, receveur de la ville et comté de Clermont, ép., par contrat du 12 mai 1590, Anne Piérat, fille de feu Bernard Piérat, avocat au Parlement, et d’Élisabeth Maillard, d’où :

Antoine Haldat du Lys

VI. — Antoine Haldat du Lys, né le 2 avril 1597, capitaine de la ville et du ban de Bar-le-Duc, ép. demoiselle Marie Lallemant, d’où :

Antoine, qui suit (voir) ;

Étienne Haldat du Lys, chanoine et official de la cathédrale, conseiller au bailliage de Toul.

Antoine II Haldat du Lys

VII. — Antoine II Haldat du Lys, né le 30 juin 1626, écuyer, seigneur de Bonnet et de Moranlieu, commissaire royal de Bar-le-Duc, mort le 25 mars 1693 ép. en premières noces Anne Pierrot, morte le 11 février 1671, d’où :

Anne Haldat du Lys, ép. le 20 septembre 1665 Georges Macquart, d’où postérité (voir généalogie T) ;

Jean Haldat du Lys, qui suit (voir) ;

Louise Françoise Haldat du Lys, née le 5 avril 1660, mariée 1° à Jacques Remy, le 16 février 1673, et 2° à Joseph Marchand de Milly, gendarme de la garde du roi, d’où postérité (voir généalogie U) ;

Christine Haldat du Lys, née le 16 décembre 1663, ép. Bernard Bertrand, seigneur de Tourailles, d’où postérité (voir généalogie généalogie V) ;

Antoine-François Haldat du Lys, seigneur de Moranlieu, né le 11 janvier 1668, mousquetaire, puis gentilhomme de la chambre du roi, marié à Paris, le 13 décembre 1693, avec demoiselle Françoise Jourdain, de Châlons, dont une fille N. Haldat du Lys, ép. le comte de Lavaulx ;

Louis-Dominique, né le 22 avril 1670, chanoine de l’église collégiale de Châblis.

112Antoine II Haldat du Lys, ép. en deuxièmes noces Jeanne-Madeleine Michaut, d’où :

Madeleine Haldat du Lys, née le 23 décembre 1679, ép. Jacques Desprez, seigneur de la Salle, receveur des traites à Bar-le-Duc, et conseiller du roi à Vitry ;

Jeanne Haldat du Lys, née le 15 septembre 1680, religieuse à Toul ;

Charlotte Haldat du Lys, née le 4 décembre 1683, ép. Hyacinthe de Thabouret de Crespy, écuyer, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, d’où postérité (voir généalogie X) ;

10° Marie Haldat du Lys, morte sans alliance.

Jean II Haldat du Lys

VIII. — Jean II Haldat du Lys, né le 20 janvier 1654, écuyer, seigneur de Bonnet et de la Tour-Saint-Blaise, prévôt, gruyer, et receveur de Gondrecourt, ép. en premières noces (voir secondes noces), le 3 novembre 1673, Marguerite Vaillant, d’où :

Anne Haldat du Lys.

Antoine III Haldat du Lys

IX. — 2° Antoine III, seigneur de la Tour-Saint-Blaise, chevau-léger de la garde de S. A., ép. Marie-Thérèse Guillemin, d’où :

Jean III Haldat du Lys, qui suit (voir) ;

Joseph, ép. N. de Martinet ;

Marie-Josèphe, religieuse Notre-Dame de Gondrecourt ;

Thérèse, ép. Hyacinthe-Sébastien de Curel, écuyer, lieutenant de la prévôté de Gondrecourt ;

Angélique ;

Marie-Anne, mortes sans alliance.

Jean III Haldat du Lys

X. — Jean III Haldat du Lys, capitaine d’infanterie au service de France, au régiment de Dombasle, ép. Marguerite Gérardin, d’où :

Jeanne-Charlotte, ép. François-Louis Labreche, de Stainville ;

113Thérèse, morte sans alliance ;

Marie-Barbe, religieuse ;

Marie-Marguerite, ép. Jean-François-Florentin Vaultier, de Bar-le-Duc ;

François, seigneur de la Tour-Saint-Blaise, capitaine au régiment de Normandie infanterie, chevalier de Saint-Louis, mort sans alliance.

Jean II Haldat du Lys

VIII. — Jean II Haldat du Lys, ép. en deuxièmes noces (voir premières noces), le 22 septembre 1682, Marie-Françoise Mynette, fille de Jean-Dominique Mynette, écuyer, lieutenant particulier du bailliage de Gondrecourt, et demoiselle Charlotte Marchal, d’où :

Nicolas-Alexandre, qui suit (voir) ;

Jean-Gabriel, chanoine de Chablis, chapelain de Notre-Dame de Gondrecourt, et curé du Petit-Loupy et Genicourt ;

François-Daniel Haldat du Lys, conseiller au bailliage de Saint-Michel, seigneur d’Ouche, Salmagne et Bonnet en partie, ép. en premières noces Jeanne Vaillant, morte le 3 octobre 1742, d’où : quatre filles mortes sans alliance ;

Et, en deuxièmes noces, Léopoldine-Charlotte-Élisabeth de Raab, veuve de Christophe Vautrin, médecin à Commercy, morte sans postérité ;

Christophe Haldat du Lys, écuyer, cadet gentilhomme de S. A. R., lieutenant au régiment de Blaisois, ép. le 12 janvier 1728 Françoise de Courtois, fille de Charles-Joseph de Courtois, lieutenant des gardes de S. A. R., et de Marie de Vernet, d’où : 1° Antoine, récollet ; 2° Charles, bénédictin ; 3° Dominique, cordelier ;

Agathe, ép. Henri de Courtois de Morancourt, écuyer, seigneur de Braux et Naives-en-Blois 114en partie, d’où une fille mariée à Charles-Hyacinthe de Piat de Braux (voir généalogie Z) ;

Marie-Charlotte, ép. messire Louis de Roussel, écuyer, seigneur de Vigne, conseiller au baillinge de Gondrecourt, prévôt de Demange-aux-Eaux, d’où : Gabriel de Roussel, curé de Bonnet ;

9° et 10° Deux enfants morts en bas âge.

Nicolas-Alexandre Haldat du Lys

IX. — Nicolas-Alexandre Haldat du Lys, écuyer, seigneur de Bonnet, prévôt gruyer et capitaine de Gondrecourt, né le 10 décembre 1686, ép. le 28 septembre 1711 demoiselle Françoise du Parge, fille de feu messire Joseph du Parge, avocat au Parlement et receveur de Gondrecourt, et de demoiselle Anne de Vernet, d’où :

Françoise-Claire, née le 12 juin 1716, morte le 24 août 1786, épouse le 14 mai 1736 François Alexandre, avocat à la cour, receveur des finances de S. A., capitaine et prévôt de Gondrecourt, rapporté ci-après (voir généalogie S) ;

Marie-Anne, née le 16 décembre 1728, épouse : 1° le 20 mai 1752 Charles Baude, capitaine au régiment de Chartres cavalerie, chevalier de Saint-Louis, créé comte de Latran, le 25 février 1755 ; 2° le 12 novembre 1776, en secondes noces, messire Jacques-Christophe de Valleron ; morte sans postérité.

Généalogie H.
Descendance de Françoise du Lys et de Louis Quatrehommes
Nicolas-Alexandre Haldat du Lys

VII. — 1° Françoise du Lys, ép. Louis Quatrehommes, conseiller en la cour des aides, et nommé pour services rendus tant en la cour des aides, 115qu’en diverses autres occasions, conseiller d’État et membre du conseil privé des finances le 31 janvier 1650, d’où :

Charles Quatrehommes du Lys, mort sans postérité, de Marguerite Picot, avant 1697.

Marie Quatrehommes

VIII. — 2° Marie Quatrehommes, morte le 24 avril 1717, ép. le 3 janvier 1654, Achille de Barentin, seigneur de Mons en Poitou, et conseiller au Parlement de Paris, mort le 17 janvier 1698, d’où :

Marie de Barentin, née le 6 novembre 1655, religieuse aux Ursulines de Passy, morte le 4 avril 1683 ;

Anne de Barentin, née le 2 juillet 1652, rapportée ci-après (voir) ;

Louis de Barentin, né le 2 septembre 1658, mort à Aigues-Mortes, le 23 août 1692, capitaine dans le régiment de Navarre ;

François-Achille de Barentin, né le 7 mai 1660, mort à Jonron le 24 juin 1716 ;

Charles de Barentin, né le 13 juillet 1661, capitaine pendant neuf ans dans le régiment de dragons du roi, devenu en 1696 mestre de camp d’un régiment de cavalerie, tué à la bataille de Malplaquet, le 31 septembre 1709 ;

Marguerite-Léonore de Barentin, née le 5 août 1662, religieuse aux Ursulines de Passy, décodée le 18 juillet 1695 ;

Nicolas de Barentin, né le 18 février 1664 mort à Mons en Poitou, le 27 avril 1718 ;

Et quatre autres enfants nés de 1666 à 1670, et morts en bas âge. De ces onze enfants :

Anne de Barentin

X. Anne de Barentin seule eut postérité ; elle ép. le 3 août 1684, par contrat du 2 août passé devant Me Levêque, notaire à Paris, Jacques de Tardieu, 116chevr, marquis de Maleissye, capitaine au régiment des gardes françaises, lieutenant de roi de Compiègne, seigneur de Mons, de Rivecour et autres lieux, mort à Rivecour le 17 septembre 1694. Il était fils de Charles-Gabriel de Tardieu, chevalier, marquis de Maleissye et de Melleville, conseiller d’État ordinaire du roi en ses conseils privés et ses finances, 1656 ; maréchal des camps et armées de Sa Majesté, 1667 ; lieutenant au gouvernement des ville, citadelle et province de Pignerol, mort en 1690, et de Geneviève Hébert de Buc.

Anne de Barentin mourut le 13 janvier 1728, à 71 ans.

De ce mariage vinrent :

Achille-François de Tardieu, marquis de Maleissye, né à Paris le 22 avril 1685, tué en Flandre le 17 août 1710 ;

Charles-Gabriel qui suit (voir) ;

Jacques-François de Tardieu, comte de Maleissye, seigneur de Meaux, près Compiègne, etc., né le 29 septembre 1690, mort le 10 juin 1738, avait épousé le 11 septembre 1728 Marguerite-Françoise de Héère, fille de Claude-Denys de Héère, seigneur de Barneville, lieutenant aux gardes françaises, et de Marie-Anne de la Mothe d’Aunoy, dont il n’eut pas d’enfants ;

Louis-René de Tardieu, né le 11 février 1694, ecclésiastique.

Charles-Gabriel de Tardieu, marquis de Maleissye

X. — Charles-Gabriel de Tardieu, marquis de Maleissye, né le 6 août 1687, seigneur de Mons, de Rivecour et autres lieux, enseigne de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, lieutenant de roi de Compiègne, mort le 27 juin 1756, avait épousé le 9 février 1723 (et par contrat du 8 février devant 117Me Bougainville, notaire à Paris), Anne-Philiberte de Barillon d’Amoncourt, dame de Maugarny, morte le 4 février 1765. — Elle était fille d’Antoine de Barillon d’Amoncourt, marquis de Branges, seigneur de Muncy, Morangis et autres lieux, conseiller au Parlement de Paris, et de Anne Doublet de Persan, et petite-fille de ce Barillon qui fut longtemps ambassadeur de Louis XIV en Angleterre, l’ami de Mme de Sévigné, et à qui La Fontaine dédia une de ses fables.

De cette alliance sont issus :

Anne-Philiberte, née le 4 juillet 1724, morte le 20 mars 1728 ;

Antoine-Charles, qui suit (voir) ;

Charles-Philibert de Tardieu, comte de Maleissye, seigneur de Maugarny, chevalier de Malte, chevalier de Saint-Louis, lieutenant puis capitaine aux gardes françaises, mort en 1679, épousa en 1769 N. Sylva, fille d’Adrien Sylva, conseiller au Parlement de Paris, et de Marie-Antoinette de Couet, laquelle n’eut pas de postérité.

Charlotte-Thérèse, née le 28 janvier 1732, mariée le 18 septembre 1753, à Étienne-Jean-Bernard de Clugny, baron de Nuits-sur-Armançon, mort contrôleur général des finances en 1776, dont un fils, mort jeune, et une fille mariée au comte de Lohéac. (Postérité éteinte.)

Antoine-Charles de Tardieu, marquis de Maleissye

XI. — Antoine-Charles de Tardieu, marquis de Maleissye, seigneur de Mons, de Rivecour, de l’Isle Jourdain, du Vigean et de Fontaine-les-Ribouts, lieutenant de roi de Compiègne, etc., etc. ; capitaine aux gardes françaises en 1777 ; brigadier d’infanterie, 1780 ; maréchal de camp, 1er janvier 1782 ; lieutenant général, 1789 ; chevalier de Saint-Louis 118dès 1760 ; nommé par le roi pour présider en 1787 les élections de Confolens, député de la noblesse aux États-Généraux de 1789 pour le bailliage de Châteauneuf en Thimerais. Il avait épousé le 16 mars 1259 Élisabeth-Marie de Paignon, fille de Jean-Baptiste de Paignon et de Marie-Anne de Périchon, dont il eut huit enfants ci-après rapportés.

Le marquis de Maleissye, sa femme et deux de leurs filles, la baronne de Bois-Bérenger, et mademoiselle de Maleissye, moururent sur l’échafaud révolutionnaire le 21 messidor an II. Toutes les histoires et les mémoires sur la Révolution parlent de l’héroïsme et de la mort de la baronne de Bois-Bérenger et de mademoiselle de Maleissye. (Lacretelle, Histoire du XVIIe siècle, t. XII, p. 52. — Riouffe, Almanach des prisons. Samson, Campardon, Wallon, etc., etc.)

Marie-Anne-Charlotte, née le 1er novembre 1760, mariée le 2 juillet 1781 au marquis de Goulaine, et en secondes noces au comte de Lostange, décédée à Paris en 1857 sans avoir eu d’enfants ;

Antoinette-Élisabeth, née le 28 janvier 1762, morte en bas âge ;

Antoine-Charles-Marie-Anne de Tardieu, comte puis marquis de Maleissye, né a Paris le 26 avril 1764, gouverneur de Civray en 1766, lieutenant aux gardes, émigré, fit partie de l’armée des Princes, chevalier de Saint-Louis en 1796, colonel de la légion de l’Indre en 1815, maréchal de camp en 1818, décédé à Paris le 11 novembre 1851, enterré à Picpus. — Il épousa à Lisbonne, le 29 mars 1800, Thérèse-Jeanne-Marie-Hortense de Luc, décédée sans enfants le 14 mars 1826, enterrée à Picpus.

119Charlotte-Hyacinthe, née le 20 juin 1765, mariée le 1er juillet 1785 au baron de Bois-Bérenger, morte sur l’échafaud révolutionnaire sans postérité.

Charles-François de Tardieu, vicomte de Maleissye

XII. — 5° Charles-François de Tardieu, vicomte de Maleissye, né le 6 mars 1767, entré dans la marine en 1780, lieutenant de vaisseau en 1789, émigré, servit à l’armée des Princes, chevalier de Saint-Louis en 1798, capitaine de vaisseau en 1815, mort en 1849. Il avait épousé à Versailles, le 17 septembre 1810, Henriette Deschamps de Raffetot, morte en 1815, d’où :

1° Un fils mort en bas âge.

Antoine-Charles de Tardieu, marquis de Maleissye

XIII. — 2° Antoine-Charles de Tardieu, marquis de Maleissye, né le 21 octobre 1812, marié le 16 décembre 1835, à Léonie de Robert d’Aquéria de Rochegude, fille du marquis de Rochegude, et de N. de Capellis, d’où :

Marie-Joséphine de Tardieu

XIV. — Marie-Joséphine, née le a juin 1835, mariée le 23 septembre 1854 à Eustache Rainulphe, comte d’Osmond, dont :

Marie-Eustache Osmon

XV. — Marie-Eustache Osmon, comte d’Osmond, né le 23 août 1855.

Claire-Félicité, née le 8 mai 1771, morte en 1793 sur l’échafaud révolutionnaire avec son père, sa mère et sa sœur.

7° et 8° Deux Aristarque-Marie, l’un mort en bas âge, l’autre qui suit (voir).

Aristarque-Marie de Tardieu, comte de Maleissye

XII. — Aristarque-Marie de Tardieu, comte de Maleissye, né le 8 août 1773, entré dans la marine en 1789, émigra, servit à l’armée des Princes, chevalier de Saint-Louis en 1814, lieutenant-colonel d’infanterie en 1815, démissionnaire en 1818, mort en 1847 au château de Percey (Yonne). Il avait 120épousé à Paris, le 18 avril 1803, Charlotte-Eulalie des Nos, fille du comte des Nos, et de H. de Romance, morte à Versailles en 1851, d’où :

Charles-Étienne, qui suit (voir) ;

Alfred-Aristarque, vicomte de Maleissye, né à Paris le 13 mars 1806, élève à l’école militaire de Saint-Cyr en 1824, sous-lieutenant de dragons démissionnaire en 1830, mort au château de Percey, le 19 juillet 1832, victime de son dévouement aux cholériques.

Antoine-Eugène-Arthur-Conrad de Tardieu, vicomte de Maleissye

XIII. — 3° Antoine-Eugène-Arthur-Conrad de Tardieu, vicomte de Maleissye, né à Percey (Yonne) le 22 octobre 1811, mort à Percey le 24 décembre 1873, marié le 22 mai 1843 (contrat devant Me Cahouet, notaire à Paris) à Léonine le Pelletier des Forts, fille de Nicolas-Michel, comte le Pelletier des Forts, et de Léonine-Henriette de Baert, morte à Château-Renard (Loiret), le 10 décembre 1872, d’où :

Antoine-Eugène-Arthur-Conrad de Tardieu, vicomte de Maleissye

XIV. — 1° Henriette, née à Paris le 1er janvier 1846, mariée en avril 1869 à Albert du Fresne, vicomte de Virel, fils de N., comte de Virel, et de N. de Pont-Bellanger, d’où quatre enfants ;

Marguerite, née à Percey (Yonne), le 20 septembre 1852.

Charles-Étienne de Tardieu, comte de Maleissye

XIII. — Charles-Étienne de Tardieu, comte de Maleissye, né à Paris le 4 juin 1804, élève à l’école militaire de Saint-Cyr en 1822, lieutenant d’état-major, mis deux fois à l’ordre du jour de l’armée pour sa belle conduite pendant la conquête d’Alger ; sa nomination comme chevalier de Saint-Louis était à la signature du roi quand éclata la révolution de 1830. (Hist. des chev. de Saint-Louis, 121t. III, p. 318. Démissionnaire en 1830, a fait, comme volontaire amateur, sans solde ni grade, la campagne de la Loire en 1870, et pris part, dans l’état-major du général Chanzy, à la bataille du Mans. Mort au château d’Houville, près Chartres, le 1er novembre 1872. Il avait épousé le 29 février 1832 (contrat devant Me Robin, notaire à Paris, le 22 février 1882) Léontine-Charlotte de Tulle de Villefranche, morte le 27 avril 1869, fille de Guy-Dominique de Tulle marquis de Villefranche, ancien pair de France, démissionnaire en 1830, et d’Alexandrine de Lannoi (petite-fille de Lannoi, vice-roi de Naples, à qui François Ier voulut à Pavie remettre son épée).

De ce mariage sont issus :

Arthur de Tardieu, comte de Maleissye

XIV. — 1° Arthur de Tardieu, comte de Maleissye, né à Looze (Yonne), le 6 avril 1833, élève à l’école militaire de Saint-Cyr, 1853 ; officier de cuirassiers démissionnaire en 1860, chef de bataillon des mobiles d’Eure-et-Loir en 1870, chevalier de la Légion d’honneur après les combats de Marchenoir, lieutenant-colonel du 30e régiment d’infanterie de l’armée territoriale, a épousé le 23 septembre 1857 (contrat devant Me Fourchy, notaire à Paris) Constance de Lafresnaye, fille de Hilaire, comte de Lafresnaye, ancien colonel de cavalerie, et d’Élisa de Chappedelaine, d’où : 1° Étienne, né à Luc-sur-Mer (Calvados), le 31 juillet 1858 ; 2° Léon, 3° Jeanne ;

Eugène de Maleissye, né à Looze (Yonne) le 15 novembre 1834, mort à l’école militaire de Saint-Cyr, le 1er août 1855 ;

Aristarque, comte de Maleissye, né à Looze (Yonne) le 6 septembre 1838. marié le 14 septembre 1864 122à Marie Hurault de Vibraye, fille de Paul Hurault, marquis de Vibraye, et de N. de Loménie de Brienne, d’où : 1° Charlotte, morte en bas âge ; 2° Léontine, 3° Geneviève ;

Henri, comte de Maleissye, né à Looze (Yonne) le 1er janvier 1843, mort à Houville le 30 avril 1871. Il avait épousé le 5 septembre 1868 Augustine de Montebise, fille de N. Bernard, marquis de Montebise, ancien colonel d’infanterie, et de N. de Trazegnies, sans postérité.

Conrad, comte de Maleissye, né à Looze (Yonne), capitaine au 1er bataillon des mobiles d’Eure-et-Loir en 1870, chevalier de la Légion d’honneur en 1871, a épousé le 8 juin 1874 (contrat devant Mes Corard et Dufour, notaires à Paris, du 4 juin 1874) Jeanne de Mailly-Chalon, fille d’Anselme, comte de Mailly-Chalon, chef de bataillon des mobiles de la Sarthe, blessé à Varize le 3 décembre 1870, mort de ses blessures le 13 décembre suivant, à l’hôpital de Châteaudun, et de Valérie de Maupeou, d’où : 1° Charles-Anselme-Marie, né à Paris le 18 mars 1875, et Madelaine, née à Paris le 14 mai 1877.

Généalogie I.
Descendance de Catherine Hordal et de Nicolas Mandre
Catherine Hordal du Lys

IX. — Catherine Hordal du Lys, ép. en 1680 Nicolas Mandre, d’où :

Pierre Mandre

X. — Pierre Mandre, né en 1683, ép. Marie-Jeanne Vaulthier en 1710, d’où :

Nicolas Mandre

XI. — Nicolas Mandre, né en 1714, ép. en 1739 123Catherine Vallin, née en 1720, fille du chirurgien-major de Royal-Allemand, morte en 1816, d’où :

François Mandre

XII. — 1° François Mandre, curé de Danvillers ; 2° André Mandre, fixé à Liège et avocat distingué, mort à Paris sans alliance ; 3° Barbe Mandre, née en 1750, ép. en 1772 Joseph Villiaumé, né à Tendon (Vosges), bourgeois de Pont-à-Mousson, d’où :

Cinq fils dont un seul eut postérité.

François-Gérard Villaumé

XIII. — François-Gérard Villiaumé, né en 1785, mort en 1871, ép. en 1813 Catherine Pilotelle, de Commercy, de la famille des anciens comtes de Sorcy, d’où :

Nicolas Villiaumé

XIV. — 1° Nicolas Villiaumé, né en 1814, avocat, économiste, historien de Jeanne d’Arc et de la Révolution française (Paris) ;

Barbe-Joséphine Villiaumé, née en 1818, ép. en 1847 M. Carmouche, receveur de l’enregistrement à Nancy, d’où deux filles, Blanche et Jeanne Carmouche, la dernière mariée à M. Victor Winther, lieutenant de vaisseau.

Généalogie J.
Descendance d’Antoinette Hordal et de Frédéric Le Duchat16
Antoinette Hordal du Lys

X. — Antoinette Hordal du Lys, née en 1689, morte en 1757, ép. Frédéric Le Duchat, né le 16 octobre 1683, écuyer, seigneur de Mancourt, la Grange-aux-Bois, Adaincourt et Vannecourt, conseiller au 124parlement de Metz, mort le 5 avril 1746, fils de Gédéon Le Duchat, conseiller au même parlement, et de Marie de Lalouette de Vernicourt. Naquirent de ce mariage trois fils, MM. Le Duchat de Flanville (voir), de Chaüry (voir) et de Mancourt (voir), et trois filles, qui seront successivement rapportés (Anne, voir, Marthe, voir).

Gédéon Le Duchat

XI. — 1° Gédéon Le Duchat, sieur de Flanville et d’Aubigny, seigneur de Mancourt, ne à Metz le 24 juin 1712, conseiller au parlement de Metz, ép. le 18 mai 1745 Anne-Marie-Claire de Baignault, petite-fille d’un conseiller à la Chambre des comptes, d’où plusieurs enfants, parmi lesquels :

a. Paul Le Duchat de Flanville, qui suit (voir).

b. Antoinette Le Duchat, ép. Paul Durand, sieur de Villers, lieutenant-colonel au régiment de Rouergue, dont la postérité est rapportée ci-après.

c. Suzanne Le Duchat, ép. Pierre-Nicolas-Laurent du Balay, lieutenant-colonel du régiment de Dauphiné, d’où Jean du Balay, conseiller à la cour de Metz, mort sans postérité de mademoiselle Fanny de Salse, sa femme.

Paul Le Duchat de Flanville, seigneur d’Aubigny

XII. — Paul Le Duchat de Flanville, seigneur d’Aubigny, né le 28 août 1749, avocat au parlement de Nancy, puis de Metz, ép. Jeanne le Féron, d’où :

Gédéon Le Duchat d’Aubigny

XIII. — Gédéon Le Duchat d’Aubigny, né en 1776, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’honneur, ancien officier à l’armée de Condé, mort à Nancy en 1851, ép. Marie-Antoinette le Clerc, d’où :

Michel-François-Louis Le Duchat d’Aubigny

XIV. — Michel-François-Louis Le Duchat d’Aubigny, né à Nancy en 1815, mort en la même ville le 3 janvier 1854, ép. Barbe-Joséphine-Amélie Allier, d’où :

Nancy Le Duchat et Nicolas-Paul-Gédéon Le Duchat d’Aubigny

XV. — Une fille, demoiselle Nancy Le Duchat, et 125un fils, Nicolas-Paul-Gédéon Le Duchat d’Aurigny, né le 4 décembre 1845, ancien officier des haras, ép. Marie-Françoise Georgin de Mardigny, d’où un fils, Laurent-Louis-Gédéon, né le 2 juin 1876.

N. Le Duchat de Chaüry

XI. — 2° N. Le Duchat de Chaüry, ép. demoiselle N., d’où plusieurs enfants, dont deux ont postérité.

Anne Le Duchat

XII. — a. Anne Le Duchat, ép. N. Roger de Chesny, officier au régiment d’Aunis, d’où un fils, Jacques-Philippe-Charles, capitaine d’infanterie, marié à Henriette de Malherbe, et mort sans postérité.

b. N. Le Duchat, ép. demoiselle Evrard, d’où une fille mariée à M. Van den Brouck, dont un fils.

N. Le Duchat de Mancourt

XI. — 3° N. Le Duchat de Mancourt, ép. demoiselle Inguimbert de Pradmiral, d’où :

Benjamin Le Duchat de Mancourt

XII. — a. Benjamin Le Duchat de Mancourt, ép. demoiselle de Marionelz, d’où : Joseph-François Le Duchat, chef d’escadron d’état-major en retraite, officier de la Légion d’honneur, habite Gorze ;

b. Suzanne Le Duchat, ép. N. de Marionelz, d’où :

Édouard de Marionelz, à Gorze.

Antoinette Le Duchat

XI. — Antoinette Le Duchat, morte le 10 mai 1825, ép. par contrat du 18 novembre 1771, Paul-François Durand de Villers, né le 5 février 1737, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment de la Marine, puis lieutenant-colonel du régiment de Rouergue, mort le 11 février 1803, d’où : 1° Charles, qui suit (voir) ; 2° Paul (voir), 3° François (voir), qui seront successivement rapportés.

Charles Durand de Villers

126XII. — Charles Durand de Villers, ne le 1er octobre 1772, officier au régiment de Bretagne, plus tard lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’honneur, ép. le 19 décembre 1822 Anne-Hortense de Tinseau, morte le 5 août 1850, d’où :

Antoinette Durand de Villers

XIII. — Antoinette Durand de Villers, née le 8 septembre 1823, ép. le 2 janvier 1844 Paul Georgin de Mardigny, ingénieur en chef des ponts et chaussées, officier de la Légion d’honneur et de la Couronne de chène des Pays-Bas, savant distingué, mort à Nancy en 1873, d’où :

Joseph-Laurent-René de Mardigny

XIV. — a. Joseph-Laurent-René de Mardigny, né en 1848, substitut près la cour d’assises des Vosges ;

b. Laurent-Raymond de Mardigny, né en 1852, lieutenant au 38e de ligne ;

c. Marthe de Mardigny, mariée à N. de Frogier de Pontlevoy, ancien officier supérieur du génie, député des Vosges.

Paul Durand de Villers

XII. — Paul Durand de Villers, né le 17 septembre 1773, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, mort le 6 août 1828, ép. Constance Charuel, d’où :

Jean-Jacques-Paul Durand de Villers

XIII. — 1° Jean-Jacques-Paul Durand de Villers, né le 28 décembre 1814, général de division du génie, commandeur de la Légion d’honneur, ép. le 18 février 1846 Julie-Agnès-Euphrosine Bergognié, morte le 17 novembre 1871, d’où deux filles, Madeleine et Marie, cette dernière mariée à M. de Regnauld de Lannoy de Bissy, capitaine du génie ;

Charles-Eugène Durand de Villers, général de brigade, commandeur de la Légion d’honneur, né le 16 janvier 1816, ép. en 1848 demoiselle 127Élisa Pelletier, fille du lieutenant-général baron Pelletier, grand-croix de la Légion d’honneur, d’où cinq enfants : 1° Edgard, attaché au cabinet du ministre de la guerre ; 2° Paul, capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur ; 3° Henry, receveur des finances ; 4° et 5° Sophie et Augusta ;

Anna Durand de Villers, née le 3 décembre 1818, ép. le 2 février 1838 Philippe-Hyacinthe, baron de Saint-Vincent, président de chambre à la cour de Nancy, d’où : une fille, Constance, ép. N. Hubert, maître de forges, d’où postérité, et un fils, Eugène, juge d’instruction à Saint-Mihiel, ép. demoiselle Poirson, d’où postérité.

François Durand de Villers

XII. — 3° François Durand de Villers, né à Thionville le 7 septembre 1778, mort le 17 mai 1844, ép. demoiselle Dorival du Houleux, d’où :

Ernest Durand de Villers

XIII. — 1° Ernest Durand de Villers, né le 7 novembre 1810, conservateur des eaux et forêts à Chambéry, ép. le 5 juillet 1853 Marie-Thérèse-Ernestine Denizot de Thieriet, d’où : deux filles, Jeanne et Marie ;

Paul-Gaston Durand de Villers, officier de la Légion d’honneur, commandant du génie, né le 12 octobre 1812, ép. le 8 juin 1843 Célestine DE MONTAGNAC, d’où Lucien-Léon DURAND DE VILLERS, né en 1844, chevalier de la Légion d’honneur, capitaine du génie, tué au siège de Paris, le 14 mai 1871 ;

Adélaïde-Bathilde Durand de Villers, née le 2 septembre 1808, ép. le 23 juillet 1833 François-André-Léon-Emmanuel, comte du Coëtlosquet, ancien capitaine de cavalerie, d’où : 1° Marie, religieuse du Sacré-Cœur : Pauline, religieuse 128du Carmel ; 3° Thérèse, ép. le bardon de Chicoyneau de la Valette, chef d’escadron d’artillerie, d’où postérité ; 4° Gaston, vicomte du Coëtlosquet, sous-inspecteur des forêts à Pont-à-Mousson, ép. Sophie de Richard d’Aboncourt.

Anne Le Duchat

XI. — Anne Le Duchat, fille de Frédéric et d’Antoinette Hordal, ép. Auguste-Charles-Louis Ancillon de Jouy, conseiller au parlement de Metz, garde des sceaux de la chancellerie de ladite cour, d’où :

Charles Ancillon d’Aveu, né le 11 avril 1750, conseiller au parlement de Metz, mort victime de la Révolution, sans alliance ;

Jean Ancillon de Jouy, avocat au parlement, mort sans postérité ;

N. Ancillon de Jouy

XII. — 3° N. Ancillon de Jouy, ép. Nicole Durand d’Aulnoux, d’où :

Charles Ancillon de Jouy

XIII. — 1° Charles Ancillon de Buy, officier supérieur de cavalerie, mort sans postérité ;

Jules Ancillon de Buy, ép. Sydonie de Latouche, d’où : a. Marie Ancillon de Jouy, ép. le baron Rebillot, colonel d’artillerie, d’où : une fille ; b. Georges Ancillon de Jouy, avocat ;

Clémentine Ancillon de Jouy, ép. Louis Durand, ancien officier supérieur d’infanterie, d’où : a. Clémence, ép. le baron de Belfort, dont un fils et une fille ; b. Charles Durand, capitaine d’artillerie de l’armée territoriale ; c. Charlotte Durand, à Maizeroy.

Marthe Le Duchat

XI. — Marthe Le Duchat, fille de Frédéric et d’Antoinette Hordal, ép. le 3 mai 1735 Michel de Saint-Blaise, 129sieur de Franclongchamps, conseiller au parlement de Metz, d’où :

Jean-Français-Louis, qui suit (voir) ;

Louis-Charles, né en 1743 ;

Benjamin, né en 1748, lieutenant-colonel d’artillerie, ép. Marie-Antoinette de Jobal, mort en 1842 sans postérité.

Jean-François-Louis de Saint-Blaise

XII. — Jean-François-Louis de Saint-Blaise, né en 1739, chevalier de Saint-Louis, chef de brigade d’artillerie, ép. demoiselle Suzanne de Leury du Proy, d’où trois filles :

Antoinette de Saint-Blaise

XIII. — a. Antoinette, morte sans alliance ; b. Louise, ép. Jean-Marie de Warel de Beauvoir, maire de Thionville ; c. Marthe-Philippine, ép. Charles de Latouche, d’où, entre autres enfants :

De Latouche

XIV. — Alfred, mort en 1861, lieutenant-colonel d’infanterie ; Gustave, mort en 1855, capitaine d’infanterie ; Adrien, mort en 1856, chef d’escadron de hussards, et Léopold de Latouche, lieutenant-colonel d’artillerie, ép. Louise de Rességuier, d’où un fils et une fille.

Et trois filles : Hortense, ép. M. Chatillon, à Terville, d’où postérité ; Sydonie, ép. Jules Ancillon de Jouy (voir plus haut) ; Anaïs, ép. Alexandre de Nonancourt, d’où : Arthur, Albert et Ernest de Nonancourt, et trois filles, l’une religieuse, les deux autres mariées à MM. Lyonel de Tinseau, lieutenant-colonel d’artillerie, et Jules Passerat de Lachapelle, à Nancy.

130Généalogie K.
Descendance de Marie Hordal et de Didier Guillot
Marie Hordal du Lys

V. — Marie Hordal du Lys, ép. Didier Guillot, maître échevin de Saint-Epvre à Toul, d’où :

Étienne Guillot du Lys, chanoine de la cathédrale de Toul, mort le 18 août 1641 ;

Dominique Guillot du Lys, chanoine de la cathédrale de Toul, mort le 26 octobre 1626 ;

Marguerite Guillot du Lys

VI. — 3° Marguerite ou Mangeotte Guillot du Lys, ép. Louis le Liepvre, échevin de Toul, d’où :

Étienne le Liepvre du Lys17, archidiacre de Ligny, chanoine de la cathédrale de Toul ;

Marie ;

Claudon, religieuse de la congrégation Notre-Dame de Saint-Mihiel ;

Jeanne, ép. Claude Odam, maître échevin de Toul ;

Jean le Liepvre du Lys

VII. — 5° Jean le Liepvre du Lys, baptisé à Toul le 5 novembre 1595, maître dehevin de Toul, ép., par contrat du 13 janvier 1644, Madeleine Magnan, d’où :

Christophe-Louis, qui suit (voir) ;

François, chanoine de la cathédrale de Toul ;

Thomas, dont la généalogie est rapportée ci-après (voir) ;

Claudette, ép. maître Étienne Loison, conseiller du roi, avocat au bailliage et présidial de Toul ;

Anne, morte sans alliance.

Christophe-Louis le Liepvre du Lys

VIII. — Christophe-Louis le Liepvre du Lys, écuyer, avocat au parlement de Metz, né à Toul, le 10 août 1646, maintenu dans sa noblesse par arrêt 131de l’intendant de Metz du 25 octobre 1674 (voir aux Preuves), ép., par contrat du 18 août 1669, Catherine Laurent, d’où :

Étienne le Liepvre du Lys

IX. — Étienne le Liepvre du Lys, écuyer, commissaire des guerres à Toul, marié par contrat du 13 juin 1731 à Marguerite Geoffroy, d’où :

Marie-Marguerite, qui suit (voir) ;

Marie-Suzanne, ép. René-Charles d’Archambault (voir).

Marie-Marguerite le Liepvre du Lys

X. — Marie-Marguerite le Liepvre du Lys, ép. en 1761 Charles de Lépinau, commissaire des guerres à Toul, d’où :

Charles-Étienne de Lépinau

XI. — Charles-Étienne de Lépinau, baron de l’Empire, maréchal de camp, ép. Joséphine Grégeois, d’où :

Théophile, baron de Lépinau

XII. — 1° Théophile, baron de Lépinau, ép. Eugénie de Pintheville, d’où : a. Stéphen, baron de Lépinau, officier des haras ; b. Eulalie de Lépinau, ép. N. de Laborie, inspecteur des chemins de fer.

Ernest de Lépinau, ép. Nathalie Brévillier, d’où : a. Lucie de Lépinau, ép. N. Costé, conseiller de préfecture à Nancy ; b. Claire de Lépinau, ép. Félix Collenot, procureur de la République à Toul, d’où postérité ;

Marie-Rose de Lépinau, ép. en 1802 François-Hubert Symon de la Treiche, d’où ; a. Anne-Charlotte Symon de la Treiche ; b. Marie-Marguerite-Hubertine Symon de la Treiche, ép. Louis Vaucelle, capitaine en retraite à Chartres, d’où : Stéphane Vaucelle, contrôleur des contributions directes à Chartres.

Marie-Suzanne le Liepvre du Lys

X. — Marie-Suzanne le Liepvre du Lys, ép. le 21 septembre 1762 René-Charles d’Archambault, 132officier au régiment de Navarre, chevalier de Saint-Louis, d’où : 1° une fille née en juillet 1763 ;

Charles-François d’Archambault

XI. — 2° Charles-François d’Archambault, officier au régiment de Navarre et chevalier de Saint-Louis, ép. Thérèse Morizot de Marzy, d’où :

Jacques d’Archambault

XII. — Jacques d’Archambault, inspecteur des forêts, chevalier de la Légion d’honneur, ép. Marie-Adélaïde Gouvion, d’où :

Victor d’Archambault

XIII. — 1° Victor d’Archambault, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur et de Notre-Dame de Guadeloupe ;

Anne-Françoise-Amélie d’Archambault, ép. Gaston de Tinseau, avocat à Toul, d’où :

Antoine-Edgard de Tinseau

XIV. — Antoine-Edgard de Tinseau.

Thomas le Liepvre du Lys

VIII. — Thomas le Liepvre du Lys, écuyer, ép. Marg Guillot, d’où :

Anne le Liepvre du Lys, qui suit (voir) ;

Claudette le Liepvre du Lys, ép. Abraham-Louis de Lesgure, lieutenant-général de l’évêché de Metz, à Vie, d’où : Louis-Claude de Lesgure de Sainte-Croix, né en 1712, conseiller au parlement de Metz, ép. Anne Bertrand, d’où : Laurent-Nicolas de Lescure, né en 1740, avocat au parlement de Metz, ép. en 1766 Marguerite-Charlotte Huyn de Vernéville, d’où : une fille mariée au baron de Bourgier, capitaine de cavalerie.

François le Liepvre du Lys, capitaine de cavalerie, ép. Élisabeth Guillot, sans postérité.

Anne le Liepvre du Lys

IX. — Anne le Liepvre du Lys, née en 1686, morte le 20 septembre 1761, ép. messire Laurent de Chazelles18, écuyer, seigneur de Lorry-devant-le-Pont, 133conseiller, secrétaire du roi en la chancellerie du parlement de Metz, et receveur des finances de la généralité de cette ville, mort à Metz, à quatre-vingts ans, le 30 juin 1752, d’où :

Henry de Chazelles, né le 26 octobre 1716 ;

Louis, qui suit (voir) ;

Louis-Laurent, né le 28 avril 1723 ;

Laurent, né en 1724, dont la descendance est rapportée ci-après ;

Jeanne, ép. messire Claude Lecomte d’Humbepaire, écuyer, seigneur de Borny, receveur des finances à Metz, dont la descendance est rapportée ci-après (voir) ;

Joséphine, ép. Antoine Goussaud, conseiller au parlement de Metz, dont la descendance est rapportée ci-après (voir).

Louis de Chazelles

X. — Louis de Chazelles, né à Metz le 14 janvier 1722, reçu conseiller au parlement de Metz le 16 janvier 1744, mort le 23 juillet 1751, ép. le 24 janvier 1747 Barbe-Lucie Goussaud, sans postérité.

Laurent de Chazelles, né le 29 juillet 1724, conseiller, puis président au parlement de Metz, à trente ans, ép. en premières noces Anne-Gabrielle-Élisabeth de France, et en deuxièmes noces Barbe-Lucie Besser, veuve de messire François-Étienne Georgin de Mardigny, seigneur de Mardigny, conseiller au parlement de Metz, dont il n’eut point d’enfants. Il eut d’Anne de France :

Claude-Marie-Laurent de Chazelles

XI. — 1° Claude-Marie-Laurent de Chazelles, né le 26 décembre 1755, mort sans alliance le 5 janvier 1781 ;

Georges-Marie, né le 16 août 1762, conseiller au parlement de Metz, mort à Lorry en 1828, 134ép. N. Pierre, d’où : Joseph de Chazelles, ancien officier des grenadiers de la garde de Louis XVIII, mort célibataire à Lorry ;

Marie-Madeleine, ép., par contrat du 23 septembre 1781, Charles-Innocent-Antoine-François, vicomte de Foucquet, capitaine aux dragons de Ségur, d’où Laurette de Foucquet, mariée à Charles, baron de Montigny, morte à Metz en 1846, sans postérité.

Anne-Marie-Joséphine de Chazelles

X. — Anne-Marie-Joséphine, ép. le 28 janvier 1744 en premières noces Antoine Goussaud, conseiller au parlement de Metz, écuyer, seigneur d’Antilly, né à Metz le 28 août 1707, d’où :

Jean-François Goussaud de Montigny

XI. — 1° Jean-François Goussaud de Montigny, né à Metz le 13 décembre 1753, écuer, capitaine au régiment de Languedoc dragons, maire de Metz, chevalier de la Légion d’honneur, mort sans alliance le 23 août 1807 ;

Anne-Antoinette, ép. Marie-Claude-Sébastien de Beausire, qui suit (voir) ;

Élisabeth, ép. Claude-Joseph de Turmel, maréchal de camp, rapportée ci-après (voir).

Joséphine de Chazelles, ép. en deuxièmes noces, le 3 mars 1772, Jean-Baptiste-Claude Arnould d’Argent, chevalier, seigneur de Deux-Fontaines, Fulaine, St-Quentin et Chevigny, capitaine du génie.

Anne-Antoinette Goussaud de Montigny

XI. — Anne-Antoinette Goussaud, ép. Marie-Claude-Sébastien de Beausire, né le 7 janvier 1738, reçu conseiller au parlement de Metz, le 12 février 1760, mort en 1805, d’où :

N. de Beausire, chanoine de Metz ;

Henry, qui suit (voir) ;

135N., chevalier, ép. N., comtesse de Seyssel, ci-après rapporté (voir) ;

Louis (voir), 5° Joseph (voir), 6° François (voir), qui seront successivement rapportés ci-après.

Henry de Beausire

XII. — Henry de Beausire, capitaine au régiment d’Auxerrois, ép. N. Thrèse, d’où :

Marie-Antoinette de Beausire

XIII. — 1° Marie-Antoinette de Beausire, ép. Pierre-Édouard Brou, qui suit ;

Élise, ép. Émile Brou, médecin principal, d’où deux fils : 1° Frédéric et Édouard-Henry Brou.

Marie-Antoinette de Beausire, ép. PPierre-Édouard Brou, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, commandeur de la Légion d’honneur, major général de la marine, gouverneur du Sénégal, d’où :

Henry Brou de Cuissart

XIV. — Henry Brou de Cuissart, intendant militaire, commandeur de la Légion d’honneur, mort en 1875, ép. en premières noces Estelle Viéville, d’où : Noëlic Brou, employé des télégraphes en Cochinchine, et en deuxièmes Thérèse de Cuissart, de laquelle : 1° François Brou de Cuissart, officier d’infanterie ; 2° Thérèse.

Le chevalier de Beausire

XII. — Le chevalier de Beausire, ép. N., comtesse de Seyssel, d’où :

Charles, qui suit (voir) ; 2° Loïsa.

Charles de Beausire-Seyssel

XIII. — Charles de Beausire-Seyssel, conseiller à la Cour d’appel de Paris, ép. N. d’Aubervillers, d’où :

Claude, comte de Beausire-Seyssel

XIV. — 1° Claude, comte de Beausire-Seyssel, garde général des forets, ép. Ada Fitz-Gérald ; 2° Jeanne de Beausire-Seyssel ; 3° Paul, vicomte de Beausire-Seyssel, attaché au cabinet du ministre de l’agriculture.

Louis de Beausire

136XII. — Louis de Beausire, inspecteur des forêts, ép. Joséphine de Chevillon, d’où :

Auguste de Beausire

XIII. — Auguste de Beausire, capitaine d’artillerie, chevalier de la Légion d’honneur, ép. Virginie Gorcy, d’où :

Jeanne de Beausire

XIV. — Jeanne de Beausire, ép. Joseph de Lardemelle, d’où :

Louise de Lardemelle

XV. — Louise de Lardemelle, ép. Paul de Chavigné, capitaine de cavalerie.

Joseph de Beausire

XII. — Joseph de Beausire, maréchal de camp d’artillerie, chevalier de Saint-Louis, ép. Louise de Besser, d’où :

Henriette, qui suit (voir) ; 2° Léonie.

Henriette de Beausire

XIII. — Henriette de Beausire, ép. N. Gouy, officier d’artillerie de marine, chevalier de la Légion d’honneur, d’où :

Léon Gouy

XIV. — 1° Léon Gouy, capitaine d’infanterie ;

Thérèse Gouy, ép. N. Georges des Aulnois, d’où postérité.

François de Beausire

XII. — François de Beausire, ép. N. Gillot de Sainte-Église, d’où entre autres enfants :

Joséphine de Beausire

XIII. — 1° Joséphine de Beausire ;

Fanny, ép. N. Dumaine, d’où postérité ;

Alexandrine, 4° Gabriel, 5° Maurice.

Élisabeth Goussaud

XI. — Élisabeth Goussaud, ép. Claude-Joseph de Turmel, maréchal de camp d’artillerie, chevalier de Saint-Louis, mort en 1816, d’où :

Joseph de Turmel

XII. — Joseph de Turmel, maire de Metz, député de la Moselle, officier de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis, ép. Louise de Maud’huy, d’où :

Joseph de Turmel

XIII. — 1° Joseph de Turmel, conseiller à la cour 137de Metz, chevalier de la Légion d’honneur, ép. Dlle de Richard d’Aboncourt, d’où deux filles : Charlotte et Anne, mariées l’une à Ernest de Jobal, ancien capitaine d’infanterie, et l’autre au vicomte de Lesguern, capitaine de chasseurs à cheval, mort en laissant un fils ;

Anne de Turmel, ép. Charles de Lardemelle, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur, d’où : a. Joseph de Lardemelle, ép. Jeanne de Beausire, d’où Louise, mariée à Paul de Chavigné ; b. Louis de Lardemelle, receveur des finances à Toul, ép. sa cousine Marie de Lardemelle, d’où postérité ;

Charles de Lardemelle, chanoine et coutre de la cathédrale de Metz.

Jeanne de Chazelles

X. — Jeanne de Chazelles, née en 1712, morte en 1780, ép. messire Claude-Antoine Lecomte d’Humbepaire, écuyer, seigneur de Borny, receveur des finances à Metz, d’où, entre autres enfants :

Laurent Lecomte d’Humbepaire, écuyer, né le 24 février 1734, conseiller au Parlement, puis receveur des finances à Metz ;

Anne Lecomte d’Humbepaire

XI. — 2° Anne Lecomte d’Humbepaire, née en 1735, ép. le 13 janvier 1753, Nicolas-Christophe Georges de Schelaincourt, d’où :

Françoise Georges de Schelaincourt

XII. — Françoise Georges de Schelaincourt, ép. en 1775 Gédéon-Charles Blaise de Rozérieulles, chevalier, seigneur de Rozérieulles et de Retonféy, mousquetaire de la 1re compagnie du roi, puis, en 1777, Conseiller au parlement de Metz, mort en 1819, rapportée ci-après (voir) ;

N. Georges de Schelaincourt, ép. N. de Marconnet, morte sans postérité ;

138Marie-Pauline, ép. Étienne-Félix de Carrière, capitaine aux grenadiers de France, puis premier président du bureau des finances ;

Antoine Georges de Schelaincourt, ép. Pauline Barrault de Pourru, rapporté plus loin (voir) ;

N. Georges de Cuvry qui, de son mariage avec Dlle de Sorans, laisse un fils mort sans alliance.

Du mariage de Françoise Georges de Schelaincourt avec Gédéon-Charles Blaise de Rozérieulles, sont issus :

1° un fils, Gédéon-Nicolas, né en 1776, mort en 1810, sans alliance ;

Jeanne Blaise de Rozérieulles

XIII. — 2° Jeanne Blaise de Rozérieulles, née en 1777, ép. en 1800 Antoine Berteaux, inspecteur des contributions directes, d’où :

Édouard Berteaux

XIV. — Édouard Berteaux, chef d’escadron d’artillerie en retraite, officier de la Légion d’honneur, et Dlle Berteaux, mariée à Aza de Vidaillan, ancien préfet, officier de la Légion d’honneur, etc., dont deux filles :

Adrienne et Adèle Berteaux

XV. — a. Adrienne, ép. Amédée Le Moyne de Verdun des Marres, dont Élisabeth des Maures, ép. Raoul, marquis de Pins ; b. Adèle, ép. Henry de Boret, lieutenant-colonel d’artillerie, d’où postérité.

Anne-Adrienne Blaise de Rozérieulles

XIII. — 3° Anne-Adrienne Blaise de Rozérieulles, née en 1780, ép. en 1796 Ferdinand-Alexandre, comte de Bony de Lavergne, de Boulay, d’où deux filles :

Anne-Reine de Bony

XIV. — 1° Anne-Reine de Bony, mariée à Eugène Auricoste de Lazarque, lieutenant-colonel d’artillerie, officier de la Légion d’honneur et chevalier de Saint-Louis, d’où :

Ernest Auricoste de Lazarque

XV.— Un fils : Ernest Auricoste de Lazarque, de Retonfey, et une fille, Marguerite-Augustine.

Françoise-Adèle de Bony

139XIV. — 2° Françoise-Adèle de Bony, ép. le baron Philippe-Victor d’Huart, chevalier du Saint-Empire, de la Légion d’honneur et de Saint-Ferdinand, capitaine aux chasseurs de la garde royale ; d’où :

Jules-Adrien-Guisbert, baron d’Huart

XV.— Un fils, Jules-Adrien-Guisbert, baron d’Huart, préfet, et une fille, Louise-Emmanuelle-Mélanie.

Antoine Georges de Schelaincourt

XII. — Antoine Georges de Schelaincourt, capitaine de cavalerie au service d’Autriche, ép. Pauline Barrault de Pourru, d’où :

N. Georges de Schelaincourt, mort sans postérité ;

Pauline Georges de Schelaincourt

XIII. — 2° Pauline Georges de Schelaincourt, ép. Auguste de Boissenneau de Chevigny, d’où, entre autres enfants : a. Paul, marié à Loïsa Debonnaire de Gif, d’où postérité ; b. Edgard, marié à N. de Châteauneuf ; c. Pauline, mariée à Louis Viansson-Ponte, chevalier de la Légion d’honneur, ancien secrétaire du conseil d’arrondissement de Metz, d’où postérité ;

Julia Georges de Schelaincourt, ép. Charles, marquis Spitalieri de Châteauneuf, ancien officier piémontais, d’où :

Quatre filles, dont deux mariées à MM. de Chevigny et Dumollard de Bonvillé.

Généalogie L.
Descendance de Nicole Hordal et de Bernard Mauljean
Nicole Hordal

V. — Nicole Hordal, ép. Bernard Mauljean qui, après la mort de sa femme, se fit prêtre et mourut en 1636, d’où :

Nicole religieuse ;

Charlotte, ép. Marc Richard qui suit (voir) ;

Jean Mauljean

140VI. — 3° Jean Mauljean, ép. Renée de Was, d’où : 1° Françoise-Gabrielle, et 2° Nicole Mauljean, femme de Henri-Nicolas de Fontalard, sieur de Loire, officier au service de France.

Charlotte Mauljean

VI. — Charlotte Mauljean, ép. Marc Richard, d’où. :

Anne Richard

VII. — Anne Richard, ép. Jean de Lambert, d’où :

Jeanne de Lambert

VIII. — Jeanne de Lambert, ép. Charles de Bournon, d’où :

Anne de Bournon

IX. — Anne de Bournon, ép. Étienne de Carrière, d’où :

Jeanne-Louise de Carrière

X. — Jeanne-Louise de Carrière, ép. François d’Ambly, seigneur de Monthairon. (Voir généalogie N.)

Généalogie M.
Descendance de Sébastienne Hordal et de Claude de Gratas
Sébastienne Hordal

VI. — Sébastienne Hordal du Lys, ép. Claude de Gratas, écuyer, ingénieur du roi, d’où :

Étienne de Gratas du Lys, écuyer, ingénieur du roi, architecte général des duchés de Lorraine et de Bar, mort sans alliance ;

Claude-François de Gratas du Lys, écuyer, seigneur de Saint-Julien et autres lieux, ép. N. d’Origny, mort sans hoirs, maintenu dans sa noblesse par arrêt du conseil d’État du 15 mai 1670, en sa qualité de descendant des Hordal (voir aux Preuves) ;

Antoine de Gratas du Lys, prêtre, écolâtre de la Primatiale de Nancy ;

Marie de Gratas du Lys

VII. — 4° Marie de Gratas du Lys, ép. François de Minorville, d’où :

Étienne de Minorville

VIII. — Étienne de Minorville, frère gardien des Cordeliers de Toul.

141Généalogie N.
Descendance de Mangeon Hordal et de Pierre Pagel
Mangeon Hordal

VI. — Mangeon Hordal du Lys, ép. vers 1646 Pierre Pagel19, d’où :

Pierre Pagel du Lys, curé de Barisey-au-Plain ;

Claude, qui suit (voir) ;

Étienne, mort sans alliance ;

Jean, chanoine de la cathédrale de Toul et chapelain de Lucey20.

Claude Pagel du Lys

VII. — Claude Pagel du Lys, ép. Toussainte Rémy, d’où :

Barbe, ép. Henry Collot ;

Anne, ép. Claude Tanon ;

Sébastienne, ép. Jean Denis, assesseur de l’hôtel de ville de Toul ;

Élisabeth, ép. Dominique Denis ;

Nicolas, qui suit (voir) ;

Pierre, capitaine des bourgeois de Toul, ép. Marie Hussenot, mort sans hoirs ;

7° et 8° Françoise et Louise, mortes toutes deux sans alliance.

Nicolas Pagel du Lys

VIII. — Nicolas Pagel du Lys, changeur du roi à Toul, ép. Antoinette Thomas, d’où :

Marie, ép. Jean Olry, avocat et premier échevin de Toul ;

Catherine, ép. Balthasar Le Clerc, lieutenant de louveterie du Toulois ;

Charles-Rémy, qui suit (voir) ;

Claude Pagel du Lys, écuyer, échevin de la 142ville de Metz, seigneur de Vantoux, Sainte-Croix et autres lieux, ép. Anne Fromentin (voir ci-après leur descendance) ;

Nicolas-Simon, chanoine de la cathédrale de Toul, mort le 12 janvier 1761.

Charles-Remy Pagel du Lys

IX. — Charles-Remy Pagel du Lys, changeur du roi, à Toul, ép. noble Catherine Pouget, d’où :

Nicolas, qui suit (voir) ;

Marie, ép. Jean-Baptiste Drouel, avocat au Parlement (voir ci-après leur descendance) ;

Charles, chevalier de Saint-Louis, major au régiment de Royal-Lorraine, ép. Marie-Thérèse Vaultrain (voir ci-après leur descendance) ;

4° et 5° Catherine et Antoinette, toutes deux religieuses du grand ordre de Saint-Dominique de Toul.

Nicolas Pagel du Lys

X. — Nicolas Pagel du Lys, écuyer, avocat à Toul, ép. Marie de Lacroix, d’où :

Marguerite, morte à Toul sans alliance ;

N., curé de Domèvre, mort en 1785 ;

François, écuyer, ép. N., d’où un fils et une fille, morts à Metz sans alliance ;

Pierre-Remy Pagel du Lys

XI. — 4° Pierre-Remy Pagel du Lys, conseiller au bailliage, puis juge de paix à Toul, ép. Élisabeth Le Moine, d’où :

Marie-Reine-Françoise Pagel du Lys

XII. — Marie-Reine-Françoise Pagel du Lys, ép. Pierre-Dominique Viriot, ancien capitaine au régiment d’Isembourg, architecte de la ville de Toul ; d’où une fille morte en bas âge vers 1810.

Claude Pagel du Lys

IX. — Claude Pagel du Lys, écuyer, avocat au parlement de Metz, maître-échevin de la ville de Metz en 1742, seigneur de Vantoux, Sainte-Croix, etc., mort en 1744, ép. Anne Fromentin, d’où :

143Dominique-Remy, chanoine de Toul ;

Claude-François, seigneur de Vantoux, capitaine au régiment de Tournaisis, puis prêtre, licencié en droit, vicaire général du diocèse de Troyes, et en 1761, chanoine et doyen de la cathédrale de Toul ;

Pierre, seigneur de Sainte-Croix, chanoine et grand prévôt du chapitre de Toul ;

Anne-Marie, religieuse de la Propagation, à Metz ;

Pierre, qui suit ;

Catherine, ép. Louis-Henry d’Emel, chevalier, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, dont trois filles mariées à Metz.

Pierre Pagel du Lys

X. — Pierre Pagel du Lys, écuyer, seigneur de Sainte-Croix, capitaine au régiment de Barrois, chevalier de Saint-Louis, ép. Marie-Anne Fromentin, sa cousine, d’où :

Françoise, ép. N. Couerc, colonel d’infanterie, chevalier de Saint-Louis.

Charles Pagel du Lys

X. — 2° Charles Pagel du Lys, chevalier de Saint-Louis, major au régiment de Royal-Lorraine, ép. Marie-Thérèse Vaultrain, d’où :

Élisabeth-Victoire, ép. François Drouel, écuyer, brigadier des gardes du corps de Louis XVI ;

Louis, qui suit (voir) ;

François-Xavier, capitaine au régiment de l’Île-de-France, officier d’un grand courage, mort en 1810.

Louis Pagel du Lys

XI. Louis Pagel du Lys, né le 3 septembre 1753, écuyer, officier au régiment de Poligtiuc, ép. N., d’où :

François-Michel, qui suit (voir) ;

Louise et Jeanne.

François-Michel Pagel du Lys

144XII. — François-Michel Pagel du Lys, né le 23 janvier 1795, mort en 1824, ép. Marguerite Mauljean, d’où :

Louise-Joséphine Pagel du Lys

XIII. — Louise-Joséphine Pagel du Lys, née le 23 octobre 1821, ép. Eugène Coanet, d’où :

Eugène Coanet, né le 28 septembre 1842 ;

Eugénie Coanet, née le 9 juin 1849, ép. Auguste Galland, d’où une fille, Marie-Eugénie.

Marie Pagel du Lys

X. — Marie Pagel du Lys, ép. Jean-Baptiste Drouel avocat au Parlement, d’où :

François Drouel, qui suit (voir) ;

2°, 3° et 4° Marie-Antoinette, Catherine, Marie-Catherine-Geneviève, mortes toutes trois, vers 1802, sans alliance.

François Drouel

XI. — François Drouel, écuyer, brigadier des gardes du corps du roi Louis XVI, chef d’escadron de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, mort le 27 juin 1812, ép. Élisabeth-Victoire Pagel du Lys, sa cousine, d’où :

Charles Drouel

XII. — 1° Charles Drouel, lieutenant de carabiniers au 29e régiment d’infanterie légère, mort en Russie le 27 novembre 1813 ;

Joseph-Victor, capitaine adjudant-major à la légion de la Meurthe, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’honneur, mort le 27 septembre 1837, à Royaumeix ;

Laurent, lieutenant-colonel au 15e régiment de ligne, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d’honneur, mort à Royaumeix en 1868, dernier de sa famille, ayant servi son pays pendant quarante ans.

145Généalogie O.
Descendance de Claudine Hordal et de Jean Marchal
Claudine Hordal

VI. — Claudine Hordal du Lys, ép. Jean Marchal, d’où :

Jean Marchal du Lys, chanoine de Commercy.

Claudine Marchal du Lys

VII. — 2° Claudine Marchal du Lys, ép. Jean Noël du Lys, d’où :

Claudette, religieuse carmélite à Saint-Mihiel ;

Gérard, prêtre, chapelain de Lucey ;

N. Noël du Lys

VIII. — 3° N. Noël du Lys, receveur du Domaine à Commercy (maintenu dans sa noblesse par arrêts contradictoires du conseil de Metz, enregistres à la chambre des comptes), ép. Charlotte Guillemin, d’où :

Charlotte, ép. Joseph de Crasny, capitaine d’infanterie ;

Jean-François, ép. Louise de La Madelaine, mort sans hoirs ;

Catherine-Thérèse, religieuse carmélite à Saint-Mihiel.

Charles-Hyacinthe Noël du Lys

IX. — 4° Charles-Hyacinthe Noël du Lys, ép. Héloïse Frépion, d’où :

François-Pantaléon Noël du Lys

X. — François-Pantaléon Noël du Lys, né en 1708, écuyer, capitaine au régiment de Lorraine, mort à Méligny-le-Grand, en 1785, ép. N., d’où :

N., ép. N. de Vexault, rapportés ci-après (voir) ;

Charles-Jean-Baptiste Noël du Lys

XI. — 2° Charles-Jean-Baptiste Noël du Lys, écuyer, né en 1740, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, mort en 1814, ép. N., d’où :

N. Noël du Lys

XII. — N. Noël du Lys, qui obtient, le 17 décembre 1824, 146une pension sur la cassette du roi ; après constatation établissant sa descendance, il laissa :

Alphonse, Frédéric et Émile Noël du Lys

XIII. — Trois fils : 1° Alphonse, né en 1835 ; 2° Frédéric, né en 1837 ; 3° Émile, né en 1846.

N. Noël du Lys

XI. — N. Noël du Lys, ép. N. de Vexault, capitaine des chasses du duc de Bouillon, d’où :

Jeanne-Charlotte-Antoinette, née en 1769, ép. François Dégrelle, mort à Saint-Mihiel le 25 avril 1821, d’où :

N. de Vexault, ép. N. Bardin, d’où ; N. Bardin, juge de paix à Pierrefitte (Meuse).

Généalogie P.
Descendance de Jeanne Hordal et de Nicolas Durand de Dieulx
Nicolas Durand de Dieulx

VIII. — Nicolas Durand de Dieulx, écuyer, lieutenant-général en la mairie du ban de Dugny, ép. Jeanne Hordal du Lys, d’où :

Jeanne Durand de Dieulx

IX. — Jeanne Durand de Dieulx, ép. en 1657 Jean d’Ambly, écuyer, seigneur de Monthairon, chevauléger de S. A. à la compagnie Du Plessis, d’où :

François-Gaspard, prêtre, religieux de Saint-Benoît, abbé et protonotaire apostolique, mort à Rome, prélat de S. S. et dignitaire de son ordre.

François d’Ambly de Monthairon

X. — 2° François d’Ambly de Monthairon, chevalier, seigneur de Monthairon, voué d’Ancemont, capitaine au service de France, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare, né le 16 juillet 1658, ép. le 22 avril 1704 Françoise-Louise Lévesque de Villemorin, d’où :

Madeleine, religieuse annonciade ;

Nicolas, qui suit (voir) ;

1473° François, rapporté ci-après (voir).

Nicolas d’Ambly de Monthairon

XI. — Nicolas d’Ambly de Monthairon, chevalier, capitaine d’infanterie au régiment de la reine d’Espagne, chevalier de Saint-Louis, né à la Tour de Monthairon le 6 avril 1707, ép. le 19 février 1743, à Gondrecourt, demoiselle Jeanne Marchand de Milly, fille de feu messire Joseph Marchand de Milly et de dame Jeanne Roussel de Bonnet (voir généalogie G), d’où :

Marie-Madeleine, née a Gondrecourt-le-Château le 16 août 1749, chanoinesse de Malte ;

Marie-Jeanne, née à Gondrecourt le 19 septembre 1751, morte sans alliance ;

Jeanne-Louise, née à Gondrecourt le 12 octobre 1750, ép. le 11 juillet 1780 messire Florentin-Louis Marchand de Milly, chevalier de Saint-Louis, son oncle, sans postérité.

François d’Ambly de Monthairon

XI. — François d’Ambly de Monthairon, chevalier, seigneur de Landrecourt, capitaine des chevaulégers de Lorraine et capitaine d’infanterie au service de France, chevalier de Saint-Louis, né à Ancemont le 21 mars 1710, ép. le 7 janvier 1738 dame Jeanne-Louise de Carrière, d’où de nombreux enfants morts sans postérité :

1° Marie-Suzanne, rapportée ci-après (voir) ;

2° Marie-Françoise-Victoire, née le 21 décembre 1748, ép. Jean-Gabriel Badhère de Chambon, intendant de la maison du prince de Conti ;

3° Jean-Nicolas, qui suit (voir) ;

4° Charles-Joseph, ci-après (voir).

Marie-Suzanne d’Ambly

XII. — Marie-Suzanne d’Ambly, née le 28 août 1757, ép. le 19 septembre 1786 Maurice-Nicolas Jeandin, d’où :

1481° et 2° Deux filles restées sans alliance ;

3° M. l’abbé Jeandin, curé de Belrupt.

Jean-Nicolas d’Ambly

XII. — Jean-Nicolas d’Ambly, chevalier, chevalier de Malte, officier au régiment de Touraine, né le 5 décembre 1742, ép. le 7 novembre 1769 demoiselle Marie-Pierre Lévesque de Vilmorin, d’où :

Marie-Suzanne, née à Gondrecourt le 11 novembre 1777, ép. J.-B. Thiéry, dont une fille religieuse, et un fils sans postérité.

Pierre-Cloriadus-Nicolas d’Ambly

XIII. — 2° Pierre-Cloriadus-Nicolas d’Ambly, chevalier de Saint-Louis et des ordres d’Espagne, capitaine sous Louis XVI, né le 30 juillet 1771, mort le 9 avril 1862, dp. en 1807 Anne-Marie Le Rungette-Goudin, morte le 9 avril 1864, d’où :

Alexandre-Louis-Dieudonné-Cloriadus d’Ambly

XIV. — Alexandre-Louis-Dieudonné-Cloriadus d’Ambly, né le 13 décembre 1830, à Varennes, prêtre, vicaire à Paris.

Charles-Joseph d’Ambly

XII. — Charles-Joseph d’Ambly, chevalier, né le 31 mars 1745, capitaine au régiment de Condé, mort en 1799, ép. le 1er juillet 1776 demoiselle Thérèse Nicolet de Haudainville, d’où :

François d’Ambly

XIII. — François d’Ambly, né le 25 avril 1779, inspecteur des contributions directes à Bar-le-Duc, où il mourut en 1844, ép. Anne-Angélique-Antoinette-Dieudonnée du Castel, d’où :

Louis-René, qui suit (voir) ;

Anne-Juliette, rapportée ci-après (voir).

Louis-René d’Ambly

XIV. — Louis-René d’Ambly, receveur des contributions directes à Langres, où il mourut en 1846, ép. Zima Argenton d’Esnoms, d’où :

Théonie d’Ambly

XV. — 1° Théonie d’Ambly, ép. N. de Cruéjouls de Langres, d’où :

René de Cruéjouls

149XVI. — 1° René de Cruéjouls, capitaine d’infanterie, né en 1852 ;

Henri de Cruéjouls ;

Marie, ép. le comte de Balthasard de Gachet, lieutenant de chasseurs, dont une fille, née en 1876.

Anne-Juliette d’Ambly

XV. — 2° Anne-Juliette d’Ambly, née en 1808, ép. en 1829 François-Joseph-Bernard d’Arbigny, d’où :

Joseph d’Arbigny, ép. N. de Montangon.

François d’Arbigny

XVI. — 2° François d’Arbigny, ép. N. de Montangon, d’où : François, né en 1860.

Généalogie Q.
Descendance de Marie de Villebresme et de Jacques le Fournier
Marie de Villebresme

IV. — Marie de Villebresme, ép. Jacques Le Fournier, écuyer, sieur de Villamblay, grenetier du grenier à sel de Châteaudun, puis receveur des tailles en l’élection de Caen, d’où :

Nicolas Le Fournier, sieur de Garambouille, baron de Tournebut, premier conseiller au Parlement de Rouen, mort sans hoirs, ép. Isabeau de Boullenc, qui se remarie après sa mort avec Jean Le Prudhomme ; sans postérité ; 2° Robert Le Fournier, baron de Tournebut après son frère, receveur des tailles en l’élection de Caen, ép. Marie De Melissent, mort sans hoirs en 1557.

Charles le Fournier

V. — 3° Charles Le Fournier, sieur de Boisthenon et de Bois-Heurcoq, lieutenant-général en la vicomté de Caen, ép. N., d’où :

Jacques le Fournier

150VI. — Jacques Le Fournier, qui suivit la profession des armes et fut tué à l’armée du roi en Gascogne en 1586, ép. Anne Le Vallois, d’où, entre autres enfants ;

Josias le Fournier

VII. — Josias Le Fournier, sieur d’Allemagne, officier du roi, mort sans alliance ; et Marguerite, ép. Jean Farouet, sieur de Grandoue, d’où Jean de Farouet, qui fut inquiété dans sa noblesse, eu 1620, en application de l’Édit de 1614.

Françoise le Fournier

V. — 4° Françoise Le Fournier, ép. Robert Morin, sieur d’Escaguel et de Bernoville, d’où :

Jean et Jacques Morin, postérité inconnue.

Jeanne le Fournier

V. — 5° Jeanne Le Fournier, ép., par contrat du 16 juillet 1517, en premières noces, Lucas du Chemin, sieur du Féron, du Mesnil-Guillaume, de Cesny-en-Cinglais, etc., conseiller au présidial de Caen, d’où : 1° Lucas II du Chemin, qui suit (voir) ; 2° Denyse du Chemin, ép. Nicolas Le Verrier, sieur de Toville, assesseur en la vicomté de Valognes, d’où : Guillaume Le Verrier, sieur de Toville ; 3° Marie du Chemin, ép. Ursin Potier, sieur du Roto et du Mesnil-Chrestien, d’où : Jean Potier, sieur du Roto et du Mesnil-Chrestien, conseiller au présidial de Coutances, d’où : un fils qui succéda à son père et trois filles mariées à MM. Blanchemin de Vé, du Buz et Brunet de Saint-Maurice ; 4° Élisabeth du Chemin, ép. Antoine Le Forestier, sieur de Carrelette, à Litry, d’où une fille unique.

Jeanne Le Fournier, ép. en deuxièmes noces Gilles Godart, d’où pas de postérité, et en troisièmes noces Étienne Patris, ou Pairy, ou Patrix, 151d’où : Claude Patris. (Voir sa descendance ci-après.)

Charlotte le Fournier

V. — 6° Charlotte Le Fournier, ép. Artus Radel, élu à Vire, d’où : Jacques Radel, licencié en droit.

Marie le Fournier

V. — 7° Marie Le Fournier, ép. Jean de Marguerie, des seigneurs de Sorteval. (Voir sa descendance ci-après.)

Barbe le Fournier

V. — 8° Barbe, morte sans alliance.

Lucas II du Chemin

VI. — Lucas II du Chemin, seigneur du Féron, conseiller au presidial de Saint-Lô, ép. N., d’où :

Jean du Chemin, seigneur du Feron, qui suit ;

Nicolas du Chemin, seigneur de la Vaucelle et du Mesnil-Guillaume, mort sans alliance.

Jean du Chemin

VII. — Jean du Chemin, seigneur du Feron, de la Haulle et Semilly, nommé en 1589, par Henri IV, inspecteur des troupes envoyées par Élisabeth, ép. N., d’où :

Robert du Chemin

VIII. — Robert du Chemin, seigneur de la Roque, conseiller au présidial de Coutances, ép. Guillemette de Surtinville, d’où :

Jeanne du Chemin

IX. — Jeanne du Chemin, ép. Joachim Hébert, sieur de la Bretonnière, d’où :

Charles Hébert

X. — Charles Hébert, sieur de la Bretonnière, conseiller au présidial de Coutances, ép. Jeanne de Guerry, d’où :

Catherine-Henriette Hébert

XI. — Catherine-Henriette Hébert, ép. en 1709 Jean de Launay, sieur des Portes, d’où :

Jean-Louis de Launay

XII. — Jean-Louis de Launay, conseiller du roi et premier échevin de Saint-Lô, ép. N., d’où :

Jean-Louis de Launay

XIII. — Jean-Louis-Charles de Launay, membre de l’Académie de médecine et médecin en chef de l’hôpital militaire de Cherbourg, ép. N., d’où :

Rose de Launay

152XIV. — 1° Rose, ép. Victor de Chantereine, premier président de la Cour d’Amiens, puis conseiller à la Cour de cassation ;

Adélaïde, ép. Henry Gaultier, de Rouen, qui obtient de Charles X, après enquête, par lettres patentes de novembre 1827, le droit d’ajouter à son nom celui d’Arc, en souvenir de son origine, tant pour lui que pour son fils, ses gendres et leurs descendants.

De ce mariage sont issus :

Adine Gaultier

XV. — 1° Adine, ép. N. Renaudeau, conseiller à la Cour de Rouen, mort on 1834, d’où trois fils :

a. Édouard Renaudeau d’Arc, avocat, mort en 1866, laissant deux enfants, Marthe et Lucien ; b. Charles, ingénieur des ponts et chaussées, mort en 1876, laissant deux enfants, Georges et Marie, c. Ernest ;

Eugénie, morte en 1853, ép. N. de Parrel, sans postérité ;

Albertine, née en 1803, morte en 1866, ép. Édouard de Julienne, avocat, secrétaire de la Faculté de droit d’Aix, d’où :

a. Adèle, ép. Victor Lanéry, sous-intendant militaire, officier de la Légion d’honneur, d’où un fils, Pierre Lanéry d’Arc ; b. Berthe, ép. N. Bouchet-Rivière, capitaine de frégate, officier de la Légion d’honneur, mort après la campagne de Cochinchine, d’où trois enfants : Amélie, Albert et Alice Rivière d’Arc, la dernière morte en 1875 ; c. Edgard Julienne d’Arc, lieutenant d’infanterie, jeune officier plein d’avenir, glorieusement tué à Gravelotte, en 1870 ;

Édouard Gaultier d’Arc, consul général de 153France, officier de la Légion d’honneur, mort en 1843 sans alliance.

Jeanne le Fournier

V. — Jeanne Le Fournier, ép., par contrat du 22 janvier 1523, en troisièmes noces, Étienne Patris, docteur ès lois, conseiller et garde des sceaux au parlement de Rouen, professeur en l’université de Caen, natif de Beaucaire en Languedoc, d’où :

Barbe Patris, religieuse au monastère de Saint-Aubain-les-Gournay ;

Claude Patris, conseiller au présidial de Caen, mort sans hoirs.

Madeleine Patris

VI. — 3° Madeleine Patris, ép., par contrat du 17 mai 1544, Jean Ribault, sieur du Mesnil-Saint-Jean, receveur général des décimes au diocèse de Bayeux, d’où : 1° Charlotte (voir), 2° Antoinette Ribault (voir), qui suivent.

Anne Patris

VI. — 4° Anne Patris, ép., par contrat du 18 mars 1550, Robert Garin, bourgeois de Rouen, d’où : Madeleine Garin, qui épouse Germain Ballard, et dont la descendance sera rapportée plus loin. (Voir généalogie R.)

Charlotte Ribault

VII. — Charlotte Ribault, ép. Thomas de Troismonts, sieur de la Mare, conseiller au présidial de Caen, d’où :

Anne de Troismonts, ép. Robert Le Comte, seigneur de Saint-Evrout,

Antoinette Ribault

VII. — Antoinette Ribault, ép. Guillaume Bourdon, chevalier, seigneur de Rocquereul, contrôleur des finances en la généralité de Caen, d’où :

Charlotte Bourdon, ép. Gilles Hallot, sieur 154de Mortugny, avocat du roi au bailliage de Caen, d’où :

Jean-François Hallot, sieur de Mortagny, aussi avocat du roi ou bailliage de Caen.

Guillaume de Bourdon

VIII. — 2° Guillaume de Bourdon, chevalier, seigneur de Préfossé, ép. le 20 septembre 1622 Jeanne du Buisson de Christot, d’où :

Claude de Bourdon

IX. — Claude de Bourdon, seigneur de Grammont, ép. le 5 août 1663 Laurence Quirié, d’où :

Augustin de Bourdon

X. — Augustin de Bourdon, chevalier de Grammont, officier au régiment d’Angoumois infanterie, ép. le 3 juin 1693 Anne des Essarts, d’où :

François-Auguste de Bourdon

XI. — François-Auguste de Bourdon, chevalier de Grammont, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, ép. le 7 février 1735 Thérèse Daumesnil, d’où :

Exupère-Pierre-Auguste de Bourdon

XII. — Exupère-Pierre-Auguste de Bourdon, chevalier de Grammont, capitaine des vaisseai du roi, chevalier de Saint-Louis, chef et inspecteur des classes de la marine nu Havre, né le 2 août 1740.

Nota. — Un arrêt du conseil privé du 3 février 1580 est donné

pour Jean de Marguerie, Adam Dodeman, sieur de Placy, mari de Jeanne de Marguerie, sa femme, et Jacques Fauvel, sieur de Fresnay, lieutenant en l’amirauté de France au siège d’Ouistreham, et Noël, sieur de Demonville et autres, descendus de Jeanne Le Fournier et ses sœurs.

Nous ne connaissons pas la généalogie de ces deux dernières familles. — Cf. Gilles de la Roque : Traité de la Noblesse, ch. XVIII ; Le Vaillant de la Fieffe : De la Noblesse de Jeanne d’Arc et de sa famille.

Descendance de Marie le Fournier et Jean de Marguerie

155V. — Marie Le Fournier, ép. Jean de Marguerie, de la branche des seigneurs de Sorteval, député, en 1576, aux états généraux de Blois en la place de M. de Beuvron, d’où :

Nicolas, qui suit (voir) ;

Jean, seigneur de Fontenay, auteur de la branche de ce nom, existant encore en 1761 dans la personne de Jean-Louis, dont deux fils : 1° Jean-François, chanoine de Bayeux, et Jacques-Michel, marié, en 1757, à Jeanne de Cairon ;

Jeanne de Marguerie, ép. Adam Dodeman, sieur de Placy.

Nicolas de Marguerie

VI. — Nicolas de Marguerie, seigneur de Bretteville-sur-Laize et Ifs, enseigne de la compagnie de gendarmes de M. de Thorigny, ép. N., d’où :

Jean, qui suit (voir) ;

Robert, seigneur du Mesnil-Bacley, duquel est descendu François, sieur de Montpinçon, dont deux fils :

N. de Marguerie, chevalier de Saint-Louis, gentilhomme d’honneur du duc d ‘Orléans et lieutenant des maréchaux de France en Valois ;

François de Marguerie de Montpinçon.

Jean de Marguerie

VII. — Jean de Marguerie, seigneur de Breteville, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, ép. en 1620 Marguerite Le Blanc du Roullet, d’où :

N. de Marguerie, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis ;

Louis ;

Henri, tous trois morts sans postérité.

(Lachesnaye des Bois, in-12, 1761, t. V, page 508.)

156Généalogie R.
Descendance de Madeleine Garin et de Germain Baillard
Madeleine Garin

VII. — Germain Baillard, seigneur de Flamets21, ép., par contrat du 8 octobre 1579, Madeleine Garin, fille de Robert Garin et d’Anne Patris, d’où :

Charles Baillard

VIII. — Charles Baillard, écuyer, seigneur de Flamets, conseiller du Roi, lieutenant-général de la vicomte de Neufchâtel, ép., par contrat du 24 septembre 1602, Isabeau de Fry, fille de Pierre de Fry, écuyer, seigneur de Valrobert, conseiller du Roi et avocat général en la Cour des aides de Normandie, d’où :

Pierre Baillard

IX. — Pierre Baillard, écuyer, seigneur de la Hestrelaye, conseiller du Roi, lieutenant criminel à Neufchâtel, ép. en premières noces, par contrat du 5 août 1627, Madeleine Daire, morte sans hoirs, et en secondes noces, avant 1646, Charlotte de Bethancourt, d’où :

Adrien Baillard

X. — Adrien Baillard, écuyer, le 7 octobre 1646, ép. Marie Du Four de Sermonville, d’où :

Adrien-Charles Baillard

XI. — Adrien-Charles Baillard, écuyer, seigneur de la Hestrelaye, ne le 28 mars 1676, mort le 25 novembre 1740, ep., par contrat du 21 décembre 1699, Madeleine Lelong, d’où :

Charles, prêtre, mort le 16 août 1749 ;

Adrien-Joseph Baillard

XII. — 2° Adrien-Joseph Baillard, écuyer, seigneur de la Hestrelaye, ép., par contrat du 4 avril 1747, Marie-Françoise Le Turquier de Longchamp, d’où :

Adrien qui suit (voir) ;

157François-Mathieu-Hubert, écuyer, né en 1754 ;

François-Adrien, écuyer ; ces deux derniers morts sans hoirs.

Adrien Baillard

XIII. — Adrien Baillard, écuyer, seigneur de la Hestrelaye, ne le 28 février 1780, officier de dragons, mort le 10 août 1814, ép., par contrat du 31 janvier 1777, Marie-Anne-Julie-Félicité d’Haucourt, d’où :

Adrien de Baillard

XIV. — Adrien de Baillard de La Hestrelaye, chevalier, officier d’infanterie, né le 17 août 1777, ép. en premières noces Geneviève-Austreberthe de La Berquerie, morte en avril 1816, et en secondes noces, le 2 octobre 1816, Marie-Éléonore-Rosalie de Mercastel, d’où :

Joseph-Onésiphore-Adrien de Baillard du Lys

XV. — Joseph-Onésiphore-Adrien de Baillard du Lys, né le 5 juillet 1817, receveur des finances, ép. le 27 septembre 1837 Adrienne-Adélaïde-Joséphine d’Imbleval, d’où :

Marie-Berthe-Adrienne, née en 1841, ép. en 1864 Édouard Viard, propriétaire à Croixmare, près Yvetot ;

Amédée-Adrien-Aimard, né en 1843, capitaine du génie ;

Gustave-Albert-Joseph, né en 1848, mobile au 1er bataillon de la Seine-Inférieure, mort victime de la guerre en 1871 ;

Gabriel-René-James, né en 1851.

158Généalogie S.
Descendance de Claire Haldat et de François Alexandre
Françoise-Claire Haldat du Lys

X. — Françoise-Claire Haldat du Lys, morte le 24 août 1786, ép. le 14 mai 1736 François Alexandre, capitaine et prévôt de Gondrecourt, né en 1694, mort en 1765, fils de François Alexandre, notaire royal au bailliage de Bassigny, et d’Anne Régnault, d’où :

Nicolas-François, qui suit (voir) ;

Pierre, dit l’abbé Alexandre ;

N., bernardin à l’abbaye de Cervaux ;

Louis, sieur d’Arby, capitaine au régiment de royal-infanterie, mort en 1792, ép. en 1774 Marie-Marguerite Duparge, d’où : Marguerite-Agnès-Claire, née le 4 novembre 1775, ép. son cousin Charles-Nicolas Alexandre de Haldat ; 2° Julie, née en 1777, morte à Nancy, sans alliance ;

Anselme, seigneur de Bellefontaine, lieutenant au régiment royal, ép. Marie-Marguerite de Malac de Phalays ;

Marie-Élisabeth, morte sans alliance.

Par ordonnance du Roi Stanislas, en date du 2 janvier 1766, les enfants de François Alexandre et de Françoise-Claire Haldat furent autorisés à porter le nom et les armes de Haldat du Lys.

Nicolas-François Alexandre de Haldat du Lys

XI. — Nicolas-François Alexandre de Haldat du Lys, avocat au parlement, capitaine des chasses du Roi, ép. à Bar, en 1767, Jeanne-Agnès de Roussel, d’où :

Charles-Nicolas Alexandre de Haldat du Lys

XII. — 1° Charles-Nicolas, licencié en droit, docteur en médecine, secrétaire perpétuel de l’Académie 159Stanislas, membre correspondant de l’Institut et de l’Académie de médecine de Paris, chevalier de la Légion d’honneur, né le 15 décembre 1769, ép. le 26 vendémiaire an XI sa cousine germaine, Marguerite-Agnès-Claire Alexandre de Haldat, d’où : Marie-Charlotte, ép. Théodore Alexandre de Haldat, son cousin germain.

Jean-Baptiste Alexandre de Haldat du Lys

XII. — 2° Jean-Baptiste Alexandre de Haldat du Lys, ép. le 9 décembre 1800 Françoise-Charlotte Bertin de Fligny, née le 25 février 1770, morte en 1839, d’où :

Théodore, qui suit (voir) ;

Claire-Pauline, ép. Charles-Sébastien, baron de Piat de Braux, sans postérité ;

Marie-Rose-Amélie, ép. Auguste Roxard de La Salle, d’où : Henri de La Salle, ancien officier de cavalerie, ép. Mathilde Collin de Bénaville, d’où : Maurice DE LA SALLE et deux filles.

Théodore Alexandre de Haldat du Lys

XIII. — Théodore Alexandre de Haldat du Lys, ép. Marie-Charlotte, dite Coraly de Haldat du Lys, sa cousine germaine, d’où :

Charles-Léopold Alexandre de Haldat du Lys

XIV. — 1° Charles-Léopold Alexandre de Haldat du Lys, né le 7 septembre 1829, ép. en premières noces Claire Mathis de Grandseille, et en secondes noces Adèle de Miscault, d’où : trois fils, Henri, Paul et René ;

Marie de Haldat du Lys, ép. Alfred Cossée, sans postérité.

160Généalogie T.
Descendance d’Anne Haldat et de Henry Macquart de Ruaire
Anne Haldat du Lys

VIII. — Anne Haldat du Lys, ép. Georges Macquart, commissaire du Roi à Bar, d’où :

Henry Macquart d’Armanson, né à Bar-le-Duc, le 17 octobre 1689, lieutenant d’infanterie au régiment d’Agénois, mort sans alliance ;

Anne Macquart, ép. Henry de Laurens ;

Charlotte Macquart, ép. N. d’Almoncourt, lieutenant-colonel d’infanterie ;

Antoine Macquart

IX. — 4° Antoine Macquart, né à Bar-le-Duc, le 3 octobre 1677, seigneur de Ruaire, receveur des tailles de l’Élection de Coutances, ép. le 2 mai 1712 Marie Hébert, d’où :

Antoine, seigneur de Ruaire, lieutenant d’infanterie, mort sans alliance ;

François-Michel, Macquart seigneur de Beaucoudray

X. — 2° François-Michel, seigneur de Beaucoudray, ép. Charlotte Aubry, d’où :

Louis-François Macquart de Ruaire, sous-lieutenant de hussards ;

Henry Macquart de Beaucoudray, morts tous deux sans alliance.

La noblesse des Macquart a été reconnue par lettres-patentes données a Lunéville, le 23 octobre 1723.

Généalogie U.
Descendance de Christine Haldat et de B. Bertrand de Tourailles
Christine Haldat du Lys

VIII. — Christine Haldat du Lys, née le 16 décembre 1663, ép Bernard Bertrand, seigneur de Tourailles, d’où :

161IX. — N. Bertrand, seigneur de Tourailles, trésorier de France, ép. N. Lambert, d’où :

N. Bertrand de Tourailles, ép. N., d’où : un fils et une fille ; descendance nulle ou inconnue ;

N. Bertrand, ép. N. Remy de Cournon, seigneur de Bonnet, d’où : N. Remy de Cournon, ép. N. Garnier, de Saint-Dizier ;

N. Bertrand, ép. N. Certain, marquis de Germiny, d’où : trois filles, la première ép. N. de La Grange ; la deuxième, N., ép. N. de Bonneveau ; la troisième, N., ép. N. de Viomesnil.

Généalogie V.
Descendance de Louise-Françoise Haldat et de Joseph Marchand de Milly
Louise-Françoise Haldat Haldat du Lys

VIII. — Louise-Françoise Haldat du Lys, ép. en premières noces Jacques Remy, d’où : N. Remy, ép. N. Gallois, d’où ; descendance ( ?).

Et en secondes noces Joseph Marchand de Milly, officier de la Maison du Roi, d’où :

Joseph Marchand de Milly

IX. — Joseph Marchand de Milly, ép. Anne de Roussel, d’où :

Jeanne Marchand de Milly

X. — Jeanne Marchand de Milly, ép. Nicolas D’AM-BLY. (Voir plus haut, généalogie F et N.)

La noblesse des Marchand de Milly et leur parenté avec la Pucelle par les Haldat a été reconnue par arrêt enregistré à la Chambre des comptes de Lorraine, le 10 mai 1765.

162Généalogie X.
Descendance de Charlotte Haldat et de Hyacinthe Thabouret de Crespy
Charlotte Haldat du Lys

VIII. — Charlotte Haldat du Lys, ép. Hyacinthe de Thabouret de Crespy, chevalier de Saint-Louis, capitaine d’infanterie, d’où :

Charles-Jacques de Thabouret de Crespy

IX. Charles-Jacques de Thabouret de Crespy, chevalier de Saint-Louis, lieutenant-colonel d’infanterie, gentilhomme d’ambassade en Russie et en Suède, ép. N. Mouzon, d’où : deux fils, l’un capitaine au régiment Royal, l’autre capitaine d’infanterie, gouverneur de Neufchâteau, que nous croyons morts sans alliance.

Généalogie Z.
Descendance d’Agathe Haldat et de Henry Courtois de Morancourt
Charlotte Haldat du Lys

IX. — Agathe Haldat du Lys, ép. Henry Courtois de Morancourt, écuyer, seigneur de Braux et Nalves-en-Blois en partie, d’où :

Françoise-Barbe, 2° Jeanne-Charlotte, 3° Agathe, mortes sans alliance ;

Marie-Agnès Courtois de Morancourt

X. — 4° Marie-Agnès Courtois de Morancourt, née en 1732, ép. Charles-Hyacinthe de Piat, écuyer, seigneur de Braux, Naives-en-Blois et Méligny-le-Grand, en partie, chevau-léger de Lorraine, mort en 1804, fils de Charles Hyacinthe de Piat écuyer, seigneur de Braux et Naives-en-Blois, cadet de S. A. R. le duc Léopold de Lorraine, mort en 1748, et de Catherine des Hazards (voir généalogie A), d’où :

Charles-Hubert de Piat de Braux, mort sans alliance ;

Charles-Louis de Piat de Braux

163XI. — 2° Charles-Louis de Piat de Braux, né en 1767, mort en 1847, ép. en 1797 Françoise-Joséphine du Pistor de Malincourt, née en 1766, morte en 1838, d’où :

Charles-Sébastien de Piat de Braux

XII. — Charles-Sébastien, baron de Piat de Braux, par transmission maternelle, né en 1799, mort en 1870, ép. :

1° En 1825, Claire-Pauline Alexandre de Haldat du Lys, morte sans enfants ;

2° En 1831, Marie-Thérèse-Louise-Élise de Guilloteau, née en 1813, d’où :

Joséphine-Pauline, née le 19 octobre 1832, ép. Jules-Albert-Henry de Beaufort, sans enfants ;

Charles-Sébastien de Piat de Braux

XIII. — 2° Charles-Gabriel, baron de Braux, né le 18 janvier 1837, ép. en 1860 Louise des Robert, d’où : deux filles, Jeanne et Henriette.

164Chapitre IV
Descendance des Romée

Isabelle Romée, mère de la Pucelle, eut un frère et une sœur :

Jean Romée, qui suit (voir) ; et 2° Aveline Romée, rapportée ci-après (voir).

Généalogie AA.
Descendance de Jean Romée (de Vouthon)

Généalogie extraite de l’Enqueste, Information et Sentence du bailli de Vitry sur la famille de la Puccele, du 16 août 1585. (Archives de M. de Maleissye.)

Jean de Vouthon

I. — Ysabeau Romée avait un frère germain nommé Jean de Vouthon qui, ayant épousé Marguerite Colnel, vint demeurer à Sermaize et eut pour enfants Person, Colas, Perinet et Mangette les de Vouthon.

Nicolas (Colas) qui fut religieux profès en l’abbaye de Cheminon, fut appelé par Jeanne la Pucelle, sa cousine germaine, pour la suivre en toutes ses expéditions et voyages qu’elle faisait, lui servant d’aumônier et de chapelain.

Person, Perinet et Mangette de Vouthon

II. — Person et Perinet de Vouthon demeurèrent à Sermaize, où ils ne paraissent pas avoir contracté d’alliance.

Mangette fut mariée en premières noces à Nicolas Turlaut ; d’où une fille Jehanne, mariée à Jehan Parcollet, et en secondes noces à Pierre de Perthes, demeurant à Faveresse, duquel elle eut entre autres enfants :

Collot de Perthes

III. — Collot de Perthes, écuyer, homme d’armes 165des ordonnances du Roi, sous la charge de M. d’Arzillières, lequel Collot de Perthes prit pour femme demoiselle Anne des Chiens :

Marguerite de Perthes

IV. — De ce mariage sortirent, entre autres enfants, un fils dont la postérité sera rapportée ci-après, et Marguerite de Perthes qui eut pour mari Claude Marguin, fils de Collot Marguin et de demoiselle Marguerite Drouet, sieur de Lignon, en partie, qui étaient nobles personnes.

Lesdits Claude Marguin et Marguerite de Perthes eurent de leur mariage, entre autres enfants, Estienne (voir), Simon (voir), Jacquette (voir) et Didière (voir) les Marguin.

Simon Marguin

V. — Ledit Simon eut à femme Claudine de Mutignye et de leur mariage furent issus : Nicolas et Anne les Marguin, lequel Nicolas fut allié avec Marguerite de Saint-Remy, dont sortirent : Estienne, Loyse, Jeanne et Noël les Marguin (voir).

Estienne, Loyse, Jeanne Marguin

VI. — Estienne Marguin eut de Claude Bellement, sa seconde femme, Étienne, Élisabeth les Marguin.

Loyse, sa sœur, épousa Claude Chevallier dont elle eut : Jeanne, Mahye, Philippe, Loyse et Claude les Chevallier.

Jeanne, son autre sœur, épousa Jean Doumenge, dont elle eut une fille nommée Claude.

Jeanne Marguin

VII. — Jeanne, seconde fille de Simon Marguin et de Claudine Mutignye, épousa Julien Pancheron, dont elle eut entre autres enfants :

Pierson Pancheron

VIII. — Pierson Pancheron, sergent royal au bailliage de Vitry, lequel épousa Jacquette Michel, d’où :

Jean, Anne, Chariot et Marie Pancheron

IX. — Jean, Anne, Chariot et Marie les Pancheron.

Estienne Marguin

V. — Estienne Marguin, fils de Claude et de Marguerite de Perthes166, épousa Marguerite Jacobbé, dont il eut : Mengette (voir), Loyse (voir), Jeanne (voir) et Jacques les Marguin.

Mengette Marguin

VI. — Laquelle Mengette eut pour premier mari Charles Gervaisot, sieur de la Follie, et pour second mari, maître Philibert Le Glayve, conseiller du Roy, lieutenant criminel au bailliage de Vitry, dont elle eut trois enfants : Étienne (voir), Marie et Suzanne les Le Glayve.

Étienne le Glayve

VII. — Étienne Le Glayve épousa Marguerite Le Convers, dont il eut : Philbert, Étienne et Marguerite les Le Glayve.

Loyse Marguin

VI. — Loyse, sœur de Mengette, ép. Michel Le Besgue, sieur de Vaux, maître du Val de Saint-Dizier, d’où :

Charlotte le Besgue

VII. — Charlotte Le Besgue, mariée à Pierre de Braux, bourgeois de Châlons, dont elle eut trois enfants, Michel, Nicole et Marguerite les de Braux, et :

Jules-César le Besgue

VIII. — Jules-César Le Besgue, conseiller et avocat du Roy au bailliage de Vitry, ép. demoiselle Renée Petit, fille de noble homme Loys Petit, capitaine et surintendant des chasses des bailliages de Vitry et Châlons, dont il eut :

Michel, Marie et François le Besgue

IX. — Michel, Marie et François les Le Besgue.

Jeanne Marguin

VI. — Jeanne Marguin, troisième fille d’Estienne et de Marguerite Jacobbé, ép. en premières noces Jean Le Febvre, docteur en médecine, d’où :

Maître Étienne le Febvre

VII. — Maître Étienne Le Febvre, élu de Châlons, ép. demoiselle Jeanne Drouot, d’où :

Jean, Marie et Marguerite le Febvre

VIII. — Jean-Marie et Marguerite Le Febvre.

Jacquette Marguin

167V. — Jacquette Marguin, fille de Claude et de Marguerite de Perthes, ép. Jean Gallet d’Escriennes, dont entre autres enfants :

Jeanne Gallet

VI. — Jeanne, mariée à Clément Blanchard de Tournay, d’où :

Jean Blanchart

VII. — Jean Blanchart, sergent royal au bailliage de Vitry, ép. Barbe Jacobbé, d’où :

Marie, Jeanne, Jean et Marguerite Blanchart

VIII. — Marie, Jeanne, Jean et Marguerite les Blanchart.

Didière Marguin

V. — Didière Marguin, seconde fille de Claude et de Marguerite de Perthes, ép. Jean Gallet du village de Larz, cousin germain de celui d’Escriennes, d’où :

Fanchette Gallet

VI. — Fanchette Gallet, ép. Jean Des Champs de Blacy, d’où :

Maître Jean des Champs

VII. — Maître Jean Des Champs, lieutenant au siège de la Prévôté de Vitry, qui, de Nicole Roussel, sa femme, eut cinq enfants :

Anne, Marguerite, Jeanne, Jean et Renée des Champs

VIII. — Anne, Marguerite, Jeanne, Jean et Renée les Des Champs.

Jean-Charles de Perthes

IV. — Collot de Perthes eut une postérité dont la suite est actuellement inconnue jusqu’à Jean-Charles de Perthes, conseiller du Roi, beau-frère du fermier général de la Hante, d’où :

Marie de Perthes, dernière du nom, ép. le 15 novembre 1787, Jules-Armand-Guillaume Boucher de Crévecœur, né à Paray-le-Monial, le 26 juillet 1757, membre associé de l’Institut de France, de la Société d’agriculture de Paris, etc., auteur d’une Flore d’Abbeville et d’un grand nombre d’écrits sur l’histoire naturelle, mort le 24 novembre 1844.

168De son mariage avec E.-J.-Marie de Perthes, sont issus :

Jacques Boucher de Crévecœur de Perthes, né à Rethel, le 10 septembre 1788, chevalier des Ordres de Malte et de la Légion d’honneur, directeur des douanes à Abbeville, président de la Société royale d’Émulation, membre de la Société numismatique de Londres, de l’Académie de Florence, etc., etc. — Par ordonnance du roi, du 16 septembre 1818, il fut autorisé à ajouter à son nom celui de sa mère,

dont la famille issue en ligne directe de Colet de Perthes et de Marguerite Romée (cousine germaine de Jeanne d’Arc) s’éteignait avec elle.

Il est auteur de plusieurs ouvrages de géologie et d’archéologie préhistorique très-estimés ;

Étienne Boucher de Crévecœur, chevalier de la Légion d’honneur, directeur des douanes de Corse, né à Rethel, le 21 février 1791, marié le 21 septembre 1836 à Saint-Servan, avec Sébastienne-Antoinette-Louise-Clémentine du Parc. De ce mariage sont issus : 1° Marie-Léonce-Étienne, né à Paris le 14 janvier 1841 ; 2° Clémentine, née à Saint-Servan le 29 juin 1837 ; 3° Victorine-Juliette, née à Paris le 21 octobre 1839 ;

Jules Boucher de Crévecœur, né à Abbeville le 24 novembre 1796, marié le 28 mai 1838 à Marie-Louise de Clémens de Graveson, née à Marseille le 1er décembre 1812, fille de J.-B. de Clémens, marquis de Graveson, et de dame Marie-Lucile-Rosalie de Bionneau d’Eyragues. De ce mariage est issue une fille : Marie-Mathilde, née le 18 octobre 1840 ;

Armand Boucher de Crévecœur, né à Abbeville 169le 11 juillet 1799, marié à Boulogne-sur-Mer, le 14 février 1827, à Jeanne-Victorine Isnardi. De ce mariage sont issus : 1° Anatole, né à Boulogne le 11 mai 1828 ; 2° Noémi, née à Boulogne le 6 décembre 1830 ;

Félix Boucher de Crévecœur, né à Abbeville le 19 mars 1805, décédé le 12 février 1817 ;

(Il était doué d’un génie précoce pour les sciences naturelles, un nouveau genre de plantes a reçu son nom : Ceramium Felicii, Céramie de Félix.)

Aglaé, née le 15 mars 1790 à Rosoy-sur-Serre, mariée le 3 janvier 1810 à Bonaventure-Charles-Henry Éloi de Vicq, né à Douai le 3 juillet 1777. De ce mariage est issu un fils : Léon-Bonaventure Éloi de Vicq, né à Abbeville le 24 octobre 1810.

(Cf. l’Armorial historique de la Noblesse de France, par M. de Milleville.)

Généalogie BB.
Descendance d’Aveline Romée dite de Vouthon
Aveline Romée de Vouthon

I. — Aveline Romée de Vouthon, ép. Jean Le Vauseul, de Sauvigny-les-Void, d’où :

Jeanne Le Vauseul ou Voyseul, ép. Durand Lassois (d’Assois ou d’Aulxois, du pays d’Alise, en Bourgogne), de Burey-en-Vaux, d’où : Thibaut Lassois, dit Le Noble, pour avoir été déclaré tel comme parent de la Pucelle par arrêt du bailli de Chaumont, le 27 janvier 1525, ép. Didon N., d’où : Nicolle Lassois, dite La Noble, née en 1501, ép. Nicolas Fririot, de Sauvoy, d’où : Claudin Fririot, écuyer ;

Catherine Le Vauseul ou de Voyseul, née en 1701429, ainsi appelée en souvenir de feu Catherine, sœur de la Pucelle, ép. Jacques Robert, dit Robert Jacquet. Elle mourut en 1520, d’où : 1° Jeanne Robert, ép. Laurent Barrois ; et 2° Hellouy Barrois, ép. Pariset Langres, demeurant à Badonviller.

Démangé le Vauseul, ou de Voyseul

II. — 3° Demange Le Vauseul ou de Voyseul, appelé le vieux Vauseul, demeurant à Burey-en-Vaux, ép . Ydotte Voynaud, avec laquelle il s’établit à Champougny, d’où :

Jean de Voiseul

III. — Jean de Voiseul, demeurant à Sauvigny, mort en 1561, ép. en 1525 Marguerite Galisselle, d’où :

Marguerite de Voiseul

IV. — Marguerite de Voiseul, ép. Médard Le Royer, de la maison de Marchéville, demeurant à Chalaines, près Vaucouleurs, d’où :

Jean de Marchéville, dit Le Royer

V. — Jean de Marchéville, dit Le Royer, né vers 1530, lieutenant-général des traites foraines et domaniales au bureau de Vaucouleurs, seigneur de Bernicqueville, confirmé dons sa noblesse en 1555, ép. Nicole de Mengeot, d’où :

Médard de Marchéville, dit Le Royer

VI. — Médard de Marchéville, dit Le Royer, gentilhomme ordinaire de la maison du duc de Lorraine et favori du prince pour ses services de guerre, ép. Rachel d’Ourches, d’une des premières maisons du pays. Il prit le nom de Voiseul, dont la seigneurie lui appartenait, puis, en 1613, son nom patronymique de Marchéville, d’où :

Charles de Marchéville, écuyer, seigneur de Bernicqueville, qui épousa vers 1615 Catherine de Raulet ; postérité inconnue.

Claude de Marchéville

VII. — 2° Claude de Marchéville, ép. Louis d’Ourches, seigneur de Delouze, d’où :

Jeanne d’Ourches

VIII. — Jeanne d’Ourches, ép. le 1er mai 1623, Adrian Errard, 171alias des Errard22, seigneur de Broussey-en-Blois, d’où :

Louis Errard

IX. — Louis Errard, ou des Errard, seigneur de Delouze, ép. Jeanne de La Mothe, d’où :

Louis des Errard, qui suit (voir) ;

Nicolas des Errard, non marié ;

3° et 4° Louise et Françoise, non mariées.

Louis des Errard

X. — Louis des Errard, lieutenant au régiment de Raigecourt-cavalerie, ép. en 1711 Catherine-Nicole Rouyer, d’où postérité éteinte dans les dernières années du XVIIIe siècle en la personne de demoiselle des Errard, morte à Boucq, laissant sa fortune à M. de Pistor, son parent, aïeul de Ch.-Sébastien de Braux.

(Cf. D. Pelletier, art. Médard et Errard. — Voir aux Preuves du chap. IV.)

Chapitre V
Généalogies dont il ne nous est pas possible de fournir des preuves authentiques

Généalogie CC.
Branche incertaine qui se serait établie en Bretagne
N. du Lys

IV. — N. du Lys, écuyer, fils de Jean du Lys le jeune et d’Anne de Villebresme, ép. demoiselle Dyrodor de la Questerie, d’où :

Jean du Lys

V. — Jean du Lys, avocat et conseiller du Roi, ép. Isabeau de Séjourné, d’où : 1° François-Jean du Lys, 172écuyer, capitaine des francs-archers du comte de Nantes, mort sans alliance ; 2° N. du Lys, ép. demoiselle de La Varenne ; 3°N. du Lys, prieur de l’abbaye de Bugeay ; 4° N. du Lys, religieuse de l’abbaye du Val-de-Morière ;

Charles du Lys

VI. — 5° Charles du Lys, attaché à Henry III, roi de Pologne, chargé de missions à Constantinople, épousa en 1583 Esther Grimaud, des Grimaldi, dame de Procé, d’où :

Anne du Lys

VII. — Anne du Lys, ép. René de La Grée, seigneur du Chastelier, capitaine de chevau-légers. (Postérité inconnue.)

Nota. — Cette généalogie, qui n’est accompagnée d’aucune preuve, est tirée des papiers de Charles du Lys, dans les archives de M. de Maleissye.

Au-dessous est écrit le quatrain suivant, revêtu de la signature de Bonnot, Procureur en Parlement :

Ton nom et ton surnom, richement enlacez

Démonstrent la grandeur de la tige florée

De ta noble maison : mais ce n’est sans raison,

Puisque du sacré lys tu portes le beau nom.

Généalogie DD.
Continuation de la descendance de Charles du Lys dans la famille du Tour

Si l’on en croit le tableau généalogique de la famille du Tour, [conforme aux indications du Dictionnaire de la Noblesse de Lachesnaye des Bois (2e édit., Paris, 1778. T. II, p. 683 et vol. supp. A T.) ], le fils issu du mariage de Richard de Pichon avec Catherine du Lys, François de Pichon, ne se serait pas fait carme, ainsi que l’indique le tableau annexé à l’édition de Charles du Lys, donnée 173par M. Vallet de Viriville, ou du moins n’aurait pas persévéré dans cette vocation. Il se serait marié et aurait eu postéritér de la manière qui suit23 :

Gabriel du Tour, écuyer, fils d’Antoine du Tour, avocat à Bordeaux, et de Marie d’Athis, épousa par contrat du 2 août 1681, par-devant Me Lafeurine, notaire à Bordeaux, noble dame Catherine de Pichon du Lys, veuve de noble Pierre de Verteuil de Malleret, fille de noble François de Pichon du Lys, chevalier, et de noble dame Marie d’Aydie de Guittinières, d’une des plus grandes familles de la Guyenne. Il eut pour fils :

Richard du Tour, né à Bordeaux le 10 juin 1684, capitaine au régiment Dauphin, puis commandant des châteaux du prince de Monaco, ép. le 9 juillet 1707 demoiselle Isabeau de Flaissac, d’où :

Deux fils : 1° Pierre-Richard du Tour, lieutenant au régiment de Mauconseil, tué à Guastalla, sans alliance ; 2° Étienne-Marc-Antoine du Tour, né le 7 juin 1716, capitaine à Saint-Domingue, reconnu d’ancienne noblesse en 1778 et mis en possession du titre de comte, épousa le 18 juin 1745 demoiselle Renée de Sauvage, d’où sept enfants, dont six moururent en bas âge ou sans alliance, et Étienne-Marie-Antoine-Richard, comte du Tour, né le 24 juin 1744, commandant du Fort-Dauphin, chevalier de Saint-Louis, savant naturaliste, épousa par contrat du 11 décembre 1780 demoiselle Marie-Éléonore-Aimée de Sauvage, 174d’où trois fils qui suivirent la carrière des armes :

Édouard, tué à Saragosse ; 2° Théodore, mort à Moscou ; 3° Hippolyte, comte du Tour, aide de camp du maréchal Ney, puis sous-intendant militaire, enfin receveur des finances à Meaux, chevalier de la Légion d’honneur, ép. demoiselle Thomas, d’où :

Édouard, comte du Tour, consul de France à Palerme.

Les du Tour portent : de gueules à la fasce d’or accompagnés en chef de deux tours d’or et en pointe d’une hure de sanglier du même, écartelées avec les armes des du Lys.

Généalogie EE.
Généalogie extraite de l’Enqueste et Sentence du prévôt de Vitry, du 3 octobre 1532, sur la qualité de gentilhomme de Nicolas Le Glayve, de Hermaurux

(Archives de M. de Maleissye.)

Jean Morel de Mollins, bailliage de Chaumont, prévôté de Wailly, fut franche et libre personne, lequel en son temps fut conjoint par mariaige avec une nommée Isabel du pays de Lorraine, noble et gentille femme portant armoirie, estat et acoustumance de noble et gentille femme, tenue et réputée prochaine parente et lignagère de Jehanne la Pucelle de Domremy, il l’ayde force et vertus de laquelle le Roy Charles septiesme mit hors les Anglais de son royaulme, de laquelle ladicte feue Isabel, femme dudict Morel, estoit comme dist est prochaine parente et telle estoit tenue, nomée et réputée audict Moillins et partons le pals de Partoy. Comme telle estoit souvent saluée par gros personnages, honorée et tenue 175en révérence par tous ceulx qui d’elle avoient cognoissance, jouyssant et usant des droits, privilèges, prérogatives et prééminence que les gentilshommes et fammes du pays ont accoustumé et usé.

Jean Morel eut d’Ysabel : Pierre Morel, dit le Glorieux, de Thiéblemont

noble personne au moyen de ses vertus de noblesse dont et des droits de laquelle il a tousjours jouy et toute sa postérité à servir les feux Roys Louys onzième, Charles huicte et René de Sicile ;

et encore de Jean Morel d’Ysabel sont descendus : Collette, Marguerite et Alison les Morel.

Ladite Collette épousa maître Michel de Buto.

Marguerite, ép. noble homme Jean Mosvela, de Lignancourt, d’où : Jean Mosvela, de Villers-aux-Bois, Pierre Mosvela, de Méricourt, et Estienne et Simonin Mosvela, de Moillins, lesquels tous jouissent et usent des droits et privilèges de noblesse.

Alison Morel, ép. Jean Poil-de-Cerf, de Thiéblemont, d’où : messire Poil-de-Cerf, prêtre, Andrieu, Simon, Ysabeau et Marguerite les Poil-de-Cerf. Laquelle Marguerite ép. en premières noces noble homme Jean Gourilot, d’où : noble demoiselle Claudine Gourilot, ép. noble homme Jean Parisien, et en secondes noces Nicolas Le Glayve, libre et franche personne demeurant à Hermaurux, homme d’armes de la bande de M. le duc de Lorraine ; de leur mariage est issu et descendu le sieur Nicolas Le Glayve.

Nota. — L’arrêt du prévôt de Vitry donne pleine satisfaction aux prétentions de Nicolas Le Glayve. Là s’arrête la généalogie de ce dernier. — Mais rien dans la chronologie ne s’oppose à ce qu’il soit le père de Philbert Le Glayve, lieutenant criminel au bailliage de Vitry, époux en secondes noces de Mengette Marguin, citée dans l’Enquête de 1585. (Voir ci-dessus, chap. IV, généalogie AA.)

176Descendants de la famille de la Pucelle
cités par divers auteurs, sans qu’il soit possible de les rattacher à nos généalogies
Nicolas de Bar du Lys

Bar (Nicolas de), peintre célèbre, originaire de Barrois, connu à Rome, sous le nom de seigneur Nicolet. Excellait surtout à peindre les vierges : mort à la fin du XVIIe siècle.

Il eut un fils né à Rome, peintre comme son père, prit le nom de du Lys et n’est connu que sous ce nom en Lorraine. Mourut à Nancy en 1731 ou 1732.

(D. Calmet, Notice de Lorraine, p. 77, et Durival, Description de la Lorraine, t. IV, p. 12.)

Famille Callot

Callot, famille lorraine, à laquelle appartient l’illustre Jacques Callot. Son aïeul Claude Callot avait épousé Claude de Fricourt, issue par sa mère de la famille de la Pucelle. Outre l’illustration du grand artiste lorrain, cette famille compte parmi ses descendants madame de Graffigny, l’auteur des Lettres péruviennes.

(Voir Meaume, Vie de J. Callot, Généalogie, in fine, et Éloge de Callot, par le p. Husson. Cf. D. Pelletier, Nobil. de Lorr.)

Henry-François de Coulombe du Lys

Le Journal des Débats, dans son numéro du 17 septembre 1844, contient un article où est cité M. de Combe ou de Coulombe du Lys (Henry-François), chanoine de Champeaux et prieur de Coutras, comme membre de la famille de Jeanne d’Arc.

Cf. Considérations sur la famille de Jeanne d’Arc, par M. de Haldat, 1850, p. 306.

177L’article des Débats visait sans doute la note suivante, relevée dans la Bibliothèque historique de la France, par Fevret de Fontette (II, p. 186) :

La famille de cette célèbre héroïne vient de s’éteindre par la mort de messire Henry-François de Coulombe du Lys, chanoine de Champeaux et prieur de Coutras, arrivée le 29 juin 1760, qui en était le dernier mâle. La pension qu’il recevait de la Cour en cette qualité est également éteinte.

Famille Gaulthier

Anne du Lys, ép. Jacques Gaulthier, substitut en la Prévôté de Bruyères, par lettres du 27 juillet 1665, puis conseiller au Conseil souverain d’Alsace et procureur général dudit Conseil.

Anne du Lys, veuve en 1707, eut de Jacques Gaulthier :

Charles Gaulthier ;

Jean-François Gaulthier, procureur général au Conseil souverain d’Alsace ;

Joseph Gaulthier, chanoine à Saint Pierre-le-Vieux de Strasbourg ;

Catherine Gaulthier, veuve en 1703 de Thomas de Bronne, colonel au service de France ; et plusieurs autres.

(D. Pelletier, Nobiliaire de Lorraine, p. 283.)

Nota. — Jacques Gaulthier, procureur général au Conseil souverain d’Alsace, et Anne du Lys, sa femme, sont nommés comme témoins dans l’acte de mariage de Mre François-Alexandre du 22 février 1710. — La date indiquée pour le veuvage d’Anne du Lys par D. Pelletier paraît donc erronée.

Mercier d’Arc, Renaudeau d’Arc

178Extrait du Héraut d’armes : revue illustrée de la noblesse, par MM. V. Bouton et de Bizemont, t. I (1861-63), p. 89.

Le Moniteur du 12 juin 1853 rapporte que le sieur Louis-Félix-Alexis Mercier, né à Ornans (Doubs), le 8 avril 1811, est dans l’intention de se pourvoir devant M. le garde des sceaux, à l’effet d’obtenir l’autorisation d’ajouter à son nom celui de d’Arc.

Dernièrement encore un habitant de Cherbourg, M. Renaudeau, demanda aussi l’autorisation d’ajouter à son nom celui de d’Arc.

La Commission chargée de statuer sur cette demande l’a rejetée par un sentiment que nous ne comprenons pas. M. Renaudeau prouva qu’il descendait de la famille de Jeanne par les femmes. Mais, lui répondit-on, si on vous accordait ce nom, il y a tant d’autres qui y ont droit, ce nom deviendrait trop commun !

M. le garde des sceaux ne fut pas de cet avis. Il présenta à Sa Majesté un décret qui fait revivre en M. Renaudeau, le nom de d’Arc. Cela est juste et beau.

(Il y a dans l’article le nom de Rousseau au lieu de Renaudeau. Cette erreur est rectifiée dans un article ultérieur).

Familles du Lys non apparentées

Il a existé et il existe encore dans diverses provinces de la France plusieurs familles du Lys qui n’ont aucun rapport d’origine avec celle de l’héroïne.

C’est ainsi que l’Armorial officiel de 1666-1698 donne :

Julien du Lys, prêtre, curé de Guibray, de Falaise ; 179de gueules à quatre fleurs de lys d’argent, posées en croix. (Reg. d’Alençon).

Philippe-Baudoin du Lys, avocat au parlement : d’azur à une fasce d’or, accompagné en chef d’un soleil et en pointe d’un cœur de même. (Reg. de Paris.)

Joseph du Lys, prêtre : d’azur à un lion d’or de la gueule duquel est mouvant un lys de trois fleurs d’argent. (Reg. de Provence.)

Étienne du Lys, de Longchamp, chanoine de Bourges ; d’azur à une croix d’or cantonnée de quatre lys d’argent, grenés, tigés et feuillés d’or. (Reg. de Bourges, p. 167.)

Estienne du Lys, greffier de Levroux : d’azur à un lys d’argent, tigé, feuillé et grené d’or sur une terrasse de même et accosté de deux abeilles d’or affrontées. (Reg. de Bourges, p. 287.)

Sébastien du Lys, seigneur de Beaucé, et quatre autres de Lys ou du Lys, alliés aux familles de Lescoet, de Boisgelin, de Voyes et de Kermoret : de gueules à une fasce d’argent chargée de quatre mouchetures d’hermines et surmontées de deux fleurs de lys d’argent. (Reg, de Bretagne, 1, p. 200, 381, 392, 146.)

Cette famille du Lys, de Bretagne, fut déclarée noble d’extraction par arrêt rendu en la Chambre de réformations le 13 janvier 1671, comme ayant prouvé sa noblesse depuis Sylvestre de Lys, qui était marié en 1481 avec Marie Maduec.

Elle n’a donc rien de commun avec la branche incertaine des du Lys, de Bretagne, de la lignée de la Pucelle, qui serait sortie de l’échevin d’Arras, à la fin du XVe siècle.

Transmission de la noblesse par les femmes

180Nous trouvons dans un ouvrage d’un littérateur du XVIIIe siècle, Rétif de la Bretonne, qu’on peut être surpris de voir citer dans un ouvrage du genre de celui-ci, une mention que nous ne croyons cependant pas devoir négliger, à titre de renseignement :

Le privilège en faveur des fammes (sic) a subsisté jusqu’au commencement du dernier siècle ; Eudes-Lemaire, qui en était issu par sa mère, fit encore enregistrer en 1608 ses lettres d’ennoblissement, en vertu de sa généalogie authentiquement prouvée : six ans après, cette prérogative fut abolie par arrêt du parlement et restreinte aux seuls descendants en ligne masculine.

La Prévention nationale, 2e partie, p. 182. — La Haye, 1784.

Notes

  1. [6]

    Nous tenons de l’obligeance de M. Villiaumé la date de la naissance de Jacques d’Arc et d’Isabeau Romée. Il les a reçues d’une tradition de famille.

  2. [7]

    Nous devons les renseignements ci-dessus à l’obligeance de M. J. Doinel, d’Orléans.

  3. [8]

    Canton de Vaucouleurs.

  4. [9]

    Montigny, près Vaucouleurs.

  5. [10]

    Haute-Marne.

  6. [11]

    De ce mariage naquit Charles-Hyacinthe de Piat de Braux, qui se rattacha à une autre branche de la famille de Jeanne d’Arc en épousant Marie-Agnès Courtois de Morancourt, fille d’Agathe Haldat (Voir sa descendance au chap. III, généalogie V.)

  7. [12]

    Contrat publié par M. Doinel, dans son travail sur la maison de la famille de Pierre d’Arc. (Mémoires de la Société d’arch. orléanaise, 1876.)

  8. [13]

    D. Pelletier, Nobiliaire de Lorraine, l’appelle, on ne sait pourquoi, Henriette du Lys.

  9. [14]

    Catherine de Cailly descendait d’un compagnon d’armes de J. d’Arc, anobli pour sa conduite au siège d’Orléans (Cf. le Traité de Charles du Lys.)

  10. [15]

    La famille du grand poète Alfred de Musset compte parmi ses ancêtres Marie de Villebresme, qui épousa Denis de Musset en 1449. Cette Marie, fille de Macé de Villebresme, était cousine de François de Villebresme.

  11. [16]

    Famille originaire de Champagne, où elle était connue depuis le XVe siècle, établie à Metz, où elle n’a cessé d’occuper une situation des plus honorables.

  12. [17]

    Il appartenait à une ancienne famille de Toul anoblie en 1532.

  13. [18]

    Jean de Chazelles, frère de Laurent, est l’aïeul de MM. de Marin et de Roguier.

  14. [19]

    Pagel, ancienne famille de Toul, anoblie en 1556.

  15. [20]

    Commune de l’arrondissement de Toul.

  16. [21]

    Flamets-Frétils, canton de Neufchâtel (Seine-Inférieure).

  17. [22]

    Il était fils du célèbre ingénieur lorrain qui fortifia Bar-le-Duc.

  18. [23]

    Nous regrettons de n’avoir pu voir les pièces originaires qui nous auraient permis de rectifier formellement une erreur historique, en donnant pleine satisfaction aux prétentions de M. le comte du Tour. Nous publions néanmoins sa généalogie, sous cette réserve.

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