J.-P. Brès
: L’Héroïne du quinzième siècle (1808)
Table des matières
Table des matières
- Tome I
- Avertissement
- Livre I
- La France en passe d’être entièrement conquise par l’Anglais
- Orléans seule résiste encore
- Dunois se rend auprès du roi pour obtenir des renforts
- Refus de celui-ci
- Agnès, maîtresse du roi
- Portrait de Dunois
- Il va trouver la reine solliciter le renfort nécessaire
- S’y trouve Berwick, chevalier écossais, alias Évelina, secrètement éprise de Dunois
- Rencontre entre Dunois et Évelina
- Un messager apporte de mauvaises nouvelles d’Orléans ; Dunois annonce son départ ; Évelina lui offre une écharpe
- Départ de Dunois pour Orléans
- Charles VII songe à fuir en Provence
- Artinville, son perfide conseiller, est vendu à son ennemi Bedfort, et convoite son amante Agnès
- Rencontre entre Charles VII et le
génie de la France
, sous les traits d’un inconnu de la forêt
- Livre II
- Dialogue entre Charles VII et l’inconnu
- Avant de disparaître sur un trône de flammes, l’inconnu lui annonce l’arrivée d’un
faisceau lumineux
envoyé de Dieu ; Charles VII rentre, bouleversé et métamorphosé - Agnès s’en va trouver la reine : elles discutent du courage des Français, de l’inaction du roi et des malheurs de la patrie
- De retour au château, Charles découvre l’absence d’Agnès et bouillonne de jalousie
- Agnès rentre, Charles se jette à ses pieds ; elle lui rappelle ses devoirs de roi, mais il persiste à vouloir fuir ; elle refuse de le suivre, désirant un héros et non un roi fugitif
- Revirement de Charles qui annonce partir au combat ; Agnès lui refusera toute faveur tant qu’il n’aura pas transformé ses promesses en actions
- Charles part pour Chinon le soir même ; il y retrouve la reine et lui fait part de ses résolutions ; elle le félicite
- Le matin, Charles réunit son conseil et organise le secours d’Orléans ; toute la cour est devenue patriote
- Le chevalier Berwick participe au convoi ; on jase de sa proximité avec la reine, notamment Madame de Craon qui s’est crue éconduite par lui
- Départ du convoi ; dès son arrivée le lendemain, le combat s’engage contre les Anglais
- Dunois s’irrite de la sollicitude de Berwick, voyant dans ses secours répétés une tentative de lui ravir la gloire
- Livre III
- Le combat se poursuit ; Berwick est à son tour en difficulté, mais Dunois n’intervient qu’au dernier moment ; victoire, le convoi atteint Orléans
- Entrée du convoi dans la ville ; Berwick, blessé à la cuisse, suscite l’admiration des femmes ; la jeune Éline s’offre pour le soigner
- Au contact de Berwick, elle se trouble, tombe sous son charme, et s’imagine des sentiments réciproques
- Éline sort ; Dunois entre pour s’excuser ; réconciliation
- Dunois propose à Berwick de devenir son frère d’armes, puis lui avoue son amour pour Évelina
- L’entretien est interrompu ; les jours suivants, Éline poursuit ses soins, Berwick est bientôt guéri
- Berwick s’étonne que l'Angleterre ait pu conquérir la France ; long discours politico-philosophique de Dunois sur la vanité des princes qui sacrifient l’intérêt du pays à leur gloire personnelle
- Alors que la pression sur Orléans s’accroît, et qu’Agnès et la reine s’activent, Charles VII retombe dans sa léthargie
- Les assiégés apprennent l’arrivée d’un ravitaillement anglais conduit par Fastol ; Dunois propose de s’en emparer : désastre de Rouvray ; Dunois sauve Berwick, qui lui rend la pareille lors de la retraite
- Retour des débris de l’armée, et consternation des Orléanais
- Apprenant que Berwick est toujours vivant, Éline se précipite chez lui ; pour la délivrer de son amour, Évelina se laisse dévêtir et lui confie son secret
- Tome II
- Livre IV
- Évelina envoie Éline prendre des nouvelles de Dunois ; celle-ci tombe sur le beau chevalier Puisieux, blessé, et le soigne
- Apprenant la défaite, Charles VII songe de nouveau à fuir
- Sous une autre forme, le génie de la France était apparu à une vierge lorraine ; on l’annonce à la cour
- Pour lui obtenir une entrevue avec le roi, Pélonge, qui l’escorta de Vaucouleurs à Chinon, raconte au grand écuyer comment Beaudricour fut lui-même convaincu
- Refus du grand écuyer ; raillerie de la cour, mais curiosité et bienveillance du peuple qui gagne bientôt la cour
- Aux grands qui vont la voir elle expose sa mission : libérer Orléans et faire sacrer le roi à Reims ; ils ressortent convaincus ; sa renommée grandit dans le peuple qui se presse autour de son auberge
- Jeanne se montre enfin et s’adresse au peuple
- Le roi s’enquiert de l’agitation ; Guy de Laval lui rapporte son impression sur Jeanne et obtient du roi qu’il lise la lettre de Beaudricour et reçoive Mets et Pélonge
- Charles VII accepte finalement de recevoir Jeanne ; elle paraît, le reconnaît et annonce sa mission de par Dieu comme l’assurance du succès
- Jeanne se rend chez la reine, où sont les dames de cour, dont Agnès, et s’adresse à un auditoire conquis ; seule madame de Craon lui tient tête, avant de se retirer
- Jeanne décrit ses visions et sa mission aux dames de la cour
- L’émotion est générale ; toutes les dames promettent de soutenir Jeanne et de se dévouer au secours de la patrie
- Livre V
- Premier examen de Jeanne à Chinon
- Charles VII hésite toujours, Jeanne propose de lui révéler un secret
- Second examen de Jeanne, à Poitiers
- Jeanne se rend chez la femme du président du parlement et s’adresse aux dames
- Jeanne est enfin approuvée et va partir pour Orléans
- Évelina, troublée et jalouse des louanges que reçoit Jeanne, redoute que Dunois ne la lui préfère ; de son côté Dunois s’inquiète de l’absence de nouvelles d’Évelina ; et Charles VII des rumeurs sur les entrevues entre la reine et Berwick
- Dunois est de retour Chinon ; la reine lui ménage un nouvel entretien avec Évelina
- On annonce le roi ; Évelina s’enfuit troublée ; Dunois soupçonne une intrigue entre eux ; la reine le rassure
- Charles VII interroge brièvement Dunois sur Orléans et lui parle de Jeanne d’Arc
- De retour à Orléans, Dunois annonce l’arrivée de Jeanne d’Arc ; Berwick arrive peu après, bien décidé à surpasser au combat cette nouvelle rivale
- À Chinon, le roi plus irrésolu que jamais, présente Jeanne à l’armée, aussitôt soulevée d’enthousiasme
- Départ pour Blois, puis Orléans ; Jeanne écrit une lettre aux Anglais ; Bedfort répond par son plus terrible assaut, repoussé avec bravoure
- Le lendemain à l’aube, l’armée de Jeanne est en vue ; Dunois sort les accueillir et charger le ravitaillement, sous le nez des Anglais médusés
- Livre VI
- Jeanne est accueillie par Dunois ; le duc d’Alençon en ressent de la jalousie, mais Jeanne lui fait comprendre les objectifs patriotiques et la nature divine de sa mission
- Jeanne entre dans Orléans sous les acclamations, aux côté de Dunois ; ce qui éveille la jalousie d’Évelina
- Après sa première lettre, Jeanne lance un défi à Talbot, puis en envoie une seconde
- Alors qu’elle se reposait, Jeanne est soudain réveillée par les clameurs d’un combat ; elle s’y précipite, retourne la situation et emporte un fort anglais
- Troisième lettre aux Anglais ; le lendemain, Jeanne dirige un nouvel assaut et s’empare d’un fort anglais
- Le lendemain, Jeanne apprend que les capitaines s’opposent à prendre les tourelles ; elle galvanise le peuple et les soldats, dont Berwick, qui la suivent à l’assaut
- Les capitaines se joignent à l’assaut ; Jeanne sur une échelle, reçoit une chaudière sur la tête, puis une flèche au cou ; elle regagne Orléans où Éline la soigne
- Apprenant que les Français battent en retraite, Jeanne repart à l’assaut ; les soldats rivalisent de bravoure et le fort est pris
- L’armée rentre à Orléans en triomphe ; devant la cathédrale Jeanne s’adresse au peuple et attribue le succès à Dieu
- Livre IV
- Tome III
- Livre VII
- Devenue l’intime de Jeanne, Éline est chargée par Évelina de lui confier son secret
- Alors qu’on se préparait à une nouvelle journée de combat, les Anglais lèvent le camp ; Jeanne interdit de les poursuivre
- Retour d’un des hérauts de Jeanne, monté sur le dos d’un moine
- Hymne à la pucelle ; institution de la fête du 8 mai
- Jeanne fait au roi le récit de la délivrance ; elle nomme un à un tous les héros des combats, et termine par un vibrant hommage de Berwick
- Repoussant tout éloge, Jeanne déclare vouloir conduire le roi à Reims pour y être sacré, projet que ni les courtisans ni le roi ne jugent possible
- Berwick confie à la reine qu’il devient trop difficile de cacher son secret à Dunois ; simultanément Agnès confie à Dunois les commérages sur la reine et Berwick
- Dunois retrouve Évelina chez la reine ; ils renouvellent leur serment d’amour, mais lorsque la conversation tombe sur Berwick, Dunois sent qu’Évelina lui cache quelque chose
- Dunois sort de chez la reine persuadé que l’embarras d’Évelina trahit son amour pour Berwick, et que l’intimité de ce dernier avec la reine n’est qu’un prétexte pour se rapprocher d’elle
- Il se rend auprès d’Agnès, qui lui rapporte une scène récente : le roi, informé des calomnies par madame de Craon, avait résolu de les vérifier par lui-même
- Le roi s’était donc caché dans le cabinet de la reine avant le rendez-vous de Dunois et Évelina ; il surprit Berwick y entrer, et la reine le vêtir en femme tout en lui prodiguant mille marques d’affection ; enflammé de colère, il donna à Berwick 24 heures pour quitter le royaume ; puis se rendit chez Agnès
- Le roi, désireux de préserver l’honneur de la reine, raconte à Agnès avoir dû chasser Berwick car il rencontrait en cachette chez la reine une inconnue d’une grande beauté ; arrive Dunois, à qui Agnès rapporte cette explication
- Ivre de colère, Dunois bondit hors de chez Agnès, revêt une armure noire, et part à la recherche de Berwick
- Livre VIII
- Dunois atteint rapidement Berwick ; au terme d’un bref duel, et sur le point de le poignarder à mort, il découvre le visage d’Évelina
- Les deux amants vont passer la nuit à se réconcilier, dans un épais bois de hêtres
- Au petits matins, le bruit d’une petite troupe à cheval les réveille ; ils la mettent en fuite et rentre à Chinon
- Charles VII découvre avec colère Dunois en compagnie de Berwick ; la révélation du secret d’Évelina conduit à une réconciliation générale chez la reine
- Restée seule avec Évelina, la reine lui dévoile toutes les intrigues de madame de Craon ; puis celles des courtisans
- Prise de Jargeau
- Prise de Meung-sur-Loire et de Beaugency ; arrivée du Connétable
- Patay
- À Chinon, Jeanne obtient du roi la grâce du connétable ; puis, contre l’avis du conseil, le départ pour Reims
- La reine interroge Jeanne sur ses révélations ; celle-ci lui raconte sa rencontre avec l’ermite de la grotte des trois fontaines, et toute la doctrine divine qu’il lui a enseignée
- Livre IX
- Départ pour Reims
- Après avoir passé Auxerre, l’armée royale butte devant Troyes ; on songe à rebrousser chemin, mais Jeanne réclame trois jours au roi, qui les lui accorde en la nommant général en chef
- Jeanne dispose si bien l’armée pour le siège que les habitants préfèrent capituler ; la garnison anglaise quitte la ville
- Entrée triomphale à Reims, suivie du sacre ; après la cérémonie, Charles VII rend un hommage solennel à Jeanne
- Sa renommée, devenue universelle, atteint Domrémy ; le père d’Arc décide de se rendre à Reims vérifier si cette pucelle ne serait pas sa propre fille ; arrivé durant la parade, Jeanne le reconnaît et se jette à ses pieds ; le roi le félicite, le joint au défilé, et l’exempte de l’impôt
- L’armée royale quitte Reims, tandis que Bedford, qui s’était considérablement renforcé, se replie sur Paris
- En passant devant Compiègne, Jeanne confie à Dunois et au chancelier, son souhait de rentrer chez elle : la reconquête du royaume peut désormais se passer d’elle ; elle pressent que sa fin est proche
- Paris commence à murmurer contre le joug étranger ; la répression est terrible et les conjurés sont torturés et mis à mort
- Capturée par les Anglais, Éline est conduite à Paris ; Bedford, voulant la forcer à renier Jeanne, la fait torturer puis condamner au bûcher ; l’apprenant, Jeanne renonce à quitter l’armée
- Livre VII
- Tome IV
- Livre X
- Échec devant Paris ; la foule de jaloux, qui en entravent ses plans de façon ouverte ou insidieuse, n’en sont-ils pas responsables ?
- Cause première de cette jalousie, l’origine non noble de Jeanne ; Charles VII l’anoblit
- L’armée royale s’éloigne de Paris ; Jeanne persuade le roi d’attaquer Saint-Pierre-le-Moûtier, conduit l’assaut et s’empare rapidement de la ville
- Sensible au sort des petites gens, elle défait une armée de brigands menée par un certain Franquet, et le livre à la justice
- Apprenant que Compiègne est assiégée par les Anglo-Bourguignons, le roi dépêche Jeanne à la tête d’une troupe ; Flavy, gouverneur de la ville, voit en elle une rivale ; le même jour elle tente une sortie et est capturée
- La nouvelle jette la joie dans le camp anglais et la consternation parmi les Français ; ces derniers ne désespèrent pourtant pas de récupérer leur héroïne
- Évelina songe à rassembler une rançon pour racheter Jeanne ; mais madame de Craon, par trahison, favorise sa capture par les Bourguignons
- Dunois parvient à réunir la rançon d’Évelina qui, une fois libérée, lui révèle la trahison de madame de Craon
- Tandis qu’Henri VI arrive à Rouen, Jeanne apprend qu’elle a été vendue aux Anglais ; elle tente de s’échapper en sautant de la tour de Beaurevoir ; reprise, elle est livrée, transférée à Rouen, et enchaînée
- Vertus des femmes de ce siècle : Anne de Bourgogne, duchesse de Bedford ; Agnès ; la reine Marie ; Évelina ; Éline ; les Orléanaises ; Jeanne
- Dans la prison, la duchesse s’émeut du sort de Jeanne, qu’elle juge innocente ; Bedford s’en irrite et lui annonce avoir formé un tribunal pour prouver sa culpabilité
- Livre XI
- Jeanne en appelle à Dieu de ses mauvais traitements, lesquels font partie du plan de Bedford pour lui extorquer des aveux
- Peu à peu, la duchesse, touchée par ses entretiens avec l’héroïne, nourrit l’espoir de la sauver et obtient un adoucissement de sa détention
- Pendant ce temps, Bedford fait prendre des informations sur Jeanne pour sceller l’accusation, puis ordonne un examen de virginité, auquel il assiste, dissimulé
- De retour dans son cachot Jeanne y trouve un autre prisonnier, Loiseleur, qui se dit son allié et lui suggère la seule conduite pour sauver en vie : confesser l’usage de la magie ; malgré ses flots d’éloquence, Jeanne refuse
- De guerre lasse, Loiseleur se jette sur Jeanne pour la violer ; n’y parvenant pas, il appelle un complice en renfort, sans plus de succès
- On tenta même d’arracher de faux témoignages à des soldats français ; en vain
- Cauchon, président d’un tribunal à la botte de Bedford, à l’exception de Basquier et quelques rares vertueux
- Jeanne récuse le tribunal ; deux assesseurs se désistent
- Jeanne écoute sa sentence avec une sérénité qui plonge l’assemblée dans un silence chargé d’admiration et de compassion ; Basquier, frappé de douleur, quitte la salle
- Surgit la duchesse ; entraînée à l’écart par Bedford, qui pressent l’esclandre, elle lui lance au visage toute l’horreur du crime qu’il s’apprête à commettre : son nom, prédit-elle, portera à jamais la marque de l’infamie
- Bedford accepte de commuer la peine de mort en prison, à condition que Jeanne renie ses voix et abandonne son habit d’homme ; la duchesse court porter l’offre à Jeanne, qui accepte
- Jeanne est prêchée en public par Nicolas Midy, avant d’entendre la nouvelle sentence ; reconduite en prison, la duchesse obtient qu’elle soit transférée dans son palais contre sa parole de ne pas chercher à s’évader
- De son côté, Évelina avait rassemblé la rançon de Jeanne à laquelle Jacques Cœur mit sa fortune à contribution ; mais Bedford, après avoir fait monter les enchères, renonce à tout marché
- Bientôt, Jeanne est approché par une dame lui dévoilant le plan d’une évasion ; Jeanne soupçonne un piège pour la perdre
- Livre XII
- Un billet de la main d’Évelina dissipe tout soupçon de piège, mais Jeanne est liée par sa parole ; après avoir remercié le complice qui l’attend, elle regagne sa couche, en proie à une vive douleur
- Alertée par ses sanglots, la duchesse accourt à son chevet ; elle assure à Jeanne qu’elle saura obtenir du duc sa libération
- Le lendemain, la duchesse convie deux dames pour distraire Jeanne ; voyant l’armure suspendue, elles la pressent de l’endosser ; Jeanne hésite, puis cède pour faire plaisir à son amie
- Soudain, une clef tourne dans la serrure : Bedford apparaît, suivi de Cauchon et Destivet
- Le duc ordonne qu’on saisisse Jeanne afin que la ville constate qu’elle a violé son serment, convoque le tribunal, et fait dresser le bûcher ; la duchesse se jette à ses pieds, le tribunal rechigne, Destivet lui-même s’enfuit de honte
- La nouvelle sentence est prête ; une troupe d’Anglais mène Jeanne, sereine, à son supplice, à travers une ville qui murmure
- Jeanne aperçoit soudain Basquier, qui se fraie un chemin à travers la foule jusqu’à elle ; monté à ses côtés sur l’échafaud, il est sommé de descendre, mais refuse
- Jeanne demande une croix ; un soldat anglais lui en fait une du bois de sa lance et lui tend ; après l’avoir embrassée, elle annonce aux Anglais leur défaite inéluctable
- Les bourreaux allument le bûcher, et un cri de douleur s’élève de l’assemblée ; Jeanne disparaît dans les flammes en criant le nom de Jésus ; une colombe s’envole du brasier
- Avant que le corps ne soit consumé, Bedford le fait retirer du brasier et exhiber nu devant l’assemblée ; le peuple est d’abord saisi d’effroi, puis de fureur ; mais la curiosité l’emporte bientôt sur l’indignation
- Bedford ordonne que les cendres de Jeanne soient jetées à l’eau ; les bourreaux découvrent avec stupeur son cœur intact ; le peuple crie au miracle et proclame la réalisation prochaine des prédictions de Jeanne
- Conclusion et épilogue : Dunois poursuivit la libération du pays tandis qu’Évelina regagnait l’Écosse pour y fonder une abbaye ; la reine Marie vit les prédictions de Jeanne se réaliser, et Charles VII conquit les titres de victorieux et de pacificateur
- Livre X